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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec ce nouveau roman que je fais connaissance avec la plume d'Amélie Antoine, son roman Fidèle au poste a connu un succès retentissant, Quand on n'a que l'humour met en lumière une histoire émouvante et une écriture sensible.

Ce n'est pas mon genre habituel de lecture mais j'aime parfois sortir des sentiers battus, m'avancer vers l'inconnu pour trouver de belles surprises et c'est le cas avec ce roman. J'ai été très émue par cette histoire, par ces protagonistes, c'est terriblement sincère, humain et percutant. Cela frappe en plein coeur...

C'est l'histoire de la vie, de l'amour, du passage de témoin, de la transmission, d'un père et de son fils. C'est une histoire universelle qui livre de belles émotions pour le lecteur. C'est un style fluide qui offre le récit avec une grande force. C'est un récit frappant mais qui ne va pas dans le drama et le pathos. C'est vrai, c'est juste, c'est ce que nous cachons tous au fond de nous, cette petit part de fragilité maquillée sous l'humour et le paraître.

Au travers d'une construction narrative très intéressante mélangeant passé et présent, Amélie Antoine forge un magnifique roman qui résonnera en vous encore longtemps après lecture. J'ai vraiment beaucoup aimé les personnages d'Edouard et Arthur, j'ai aimé ce lien entre les protagonistes, cette faculté de l'auteure à nous conter cette aventure intime avec autant d'empathie.

En définitive, Quand on n'a que l'humour est une très belle surprise !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Quand on a que l'humour
A offrir à son coeur
Pour panser les douleurs
D'un tel manque d'amour

Quand on a que l'humour
Pour parler à un père
Et que tous ses repères
S'envolent au fil des jours

Quand on a que l'humour
Pour effacer l'absence,
Compenser les carences
qui polluent son parcours

Quand on a que l'humour
Pour pardonner, aimer
Apprendre son passé
Réfléchir à rebours

Quand on a que l'humour
Pour ne pas reproduire
Et ne pas s'interdire
Le bonheur et l'amour

Quand on a que l'humour
Pour se rappeler les larmes
Qui vident et qui désarment
Qui rendent le coeur si lourd

Quand on a que l'humour
A la place des regrets
Que ce qui aveuglait
Se transforme en amour

Se rappeler qu'avant le chaos et les larmes, le bonheur a existé et se rappeler toujours, que lorsque tout est terminé, il n'y a plus trace que pour les remords et les regrets.

Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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Amélie Antoine est un OVNI littéraire.

L'année dernière, j'ai eu entre les mains son roman "Fidèle en poste".
Comment en ai-je entendu parler à l'époque ?Honnêtement, je ne sais plus, Facebook sûrement, des lecteurs publiant dans des groupes de lecture leurs coups de coeur pour ce roman. Et quel roman !!!
En quelques mots, c'est l'histoire d'un couple, Chloé et Gabriel. Chloé meurt en se noyant.
Rien d'extraordinaire me direz-vous dans ce pitch, ème histoire de deuil où l'autre devient dingue à tenter de survivre.. Sauf que... Pas du tout ! Amélie nous entraine là où nous n'avions pas envisagé d'aller. En quelques pages, elle nous happe, et elle nous tient.
Tous les auteurs ne peuvent pas se targuer de ces qualités là et en cette rentrée littéraire, certains feraient bien d'en prendre de la graine... Impossible de donner plus de détails sur ce roman sans en révéler trop car Amélie a le don du retournement de situation et ce serait vraiment dommage de gâcher ça.

Amélie Antoine est donc un OVNI, et un OVNI qui s'est faite toute seule. Elle publiait il y a quelques jours sur son compte Facebook, une photo du tas de lettres de refus pour son "Fidèle au poste". Tas édifiant, comment ne pas se décourager et finir par se dire que le roman que l'on vient d'écrire est vraiment médiocre car il n'intéresse personne.
Voici son post :


En cette semaine de rentrée, j'avais envie de partager cette photo à tous les auteurs qui s'acharnent, qui s'escriment, qui s'obstinent, et qui, parfois, désespèrent.
Qui, parfois, auraient envie d'abandonner en se disant "A quoi bon ?"
Qui, souvent, doutent d'eux-mêmes et de leurs textes.
Qui pourtant retrouvent encore et toujours le chemin de l'écriture et de la fiction, malgré les obstacles, malgré les embûches, malgré les angoisses, malgré les gifles et les revers.
Ce tas de lettres de refus pour Fidèle au poste est la preuve qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
Mais quand on connaît la suite, quand on sait la chance que ce premier roman a eue, quand on sait le destin inattendu qui lui a été réservé quelques mois après... On se dit que ça vaut le coup de continuer à y croire un peu avant de remiser son texte dans un tiroir de bureau.
A vous tous qui inventez, façonnez, écrivez, à vous tous qui insufflez la vie à des personnages sortis de votre imagination : ne baissez pas les bras.
Ne baissez pas les bras.
(Pour enfoncer le clou, je précise : ces lettres ne sont qu'un échantillon, les refus par mail étant plus nombreux ;))


Pour que ce roman sorte, elle a choisi l'auto-édition et elle a eu raison : les lecteurs sont au rendez-vous et l'encouragent. On parle d'elle, on écrit des articles sur elle, elle existe enfin quand personne
( entendez par là les éditeurs ) n'avait voulu de son manuscrit.

Moi je dis chapeau bas Amélie !

Je l'appelle par son prénom, parce que qu'elle est accessible, ouverte, soucieuse et curieuse de ce que ses lecteurs pensent de ses romans. Parce que quand on lui écrit, Amélie répond ! Amélie veut savoir, Amélie veut comprendre, Amélie veut entendre les mots de ses lecteurs et leurs coeurs battre!

Son petit dernier s'appelle "Les silences ", nouveau titre pour "Quand on n'a que l'humour". Nouveau titre et nouvelle couverture mais même histoire bouleversante...

C'est l'un de mes plus gros coups de coeur 2017.
J'ai été tellement bouleversée par ce roman, émue, remuée, il a déclenché tellement d'interrogations, de réflexions, d'émotions, que j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans quelque chose d'autre après ça.
En quelques mots, c'est l'histoire d'Edouard Bresson, un humoriste adulé par son public ... Un comique qui ne fait rire que les autres mais dont la vie personnelle est lourde à porter, pour lui un désastre.
C'est aussi l'histoire de son fils, Arthur qui déteste son père et tout ce qu'il représente et qui vit dans la haine de ce père tant admiré parce qu'il en a été privé, victime de ses absences.
Quelques articles de presse ont trop révélé de ce roman, et je n'en dirai donc pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte car souvenez-vous, Amélie c'est la reine du retournement de situation.

Voilà quelques mots que j'écrivais à Amélie en refermant son livre :
"Incontestablement, l'adulte que l'on devient est façonné par l'enfant que l'on a été et surtout l'enfance que l'on a vécue, et on devient parfois ce qu'on a tant détesté... Et puis la vie fait qu'on grandit, qu'on comprend, qu'on accepte. Vous décrivez à merveille les errements de cet homme qui fait comme il peut avec ce qui lui a été donné enfant, et les interrogations de ce fils, qui parvient à comprendre en allant chercher au fond de lui même.
Le bonheur n'est pas toujours où on l'attend, ni ce que l'on croit (...)
Continuez à nous régaler, vous avez le don des mots, la pertinence d'analyse de chaque émotion, vous êtes incroyablement douée."

Et c'est vrai qu'elle est douée Amélie, elle est douée et courageuse, douée et déterminée.
Amélie, elle a tout compris ! Elle a compris que les lecteurs sont plus importants que les maisons d'édition, et c'est d'eux qu'elle souhaite d'abord avoir les retours.
Nous avons échangé sur son texte, j'espère que mes mots, et tous ceux des lecteurs qu'elle a pu recevoir l'ont encouragée, nourrie, et que grâce à ces retours, elle continuera à nous livrer des romans d'une qualité exceptionnelle

Je te l'ai dit Amélie, pour toi " Tout ira bien "

Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Une prouesse littéraire à ne surtout pas manquer.
Absolument indispensable à lire, vous ne le regretterez pas
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Comment parler de ce livre sans rien dévoiler et vous donner envie de le lire ? ça va être un exercice difficile ...

J'ai choisi ce livre pour le titre parce qu'il y avait le mot humour dedans ... oui comme m'a dit ma fille "Maman, quand on n'a que l'humour" tout est dit dans le titre, ce ne sera pas forcément un livre humoristique :-)

L'histoire est divisée en deux parties.

La première est celle du père, Edouard Bresson avec son enfance qui n'a pas vraiment été facile, sa vie familiale qu'il doit conjuguer avec sa vie professionnelle, quel est le prix à payer pour la célébrité cela en vaut-il le coup ? Une petite particularité de cette première partie fait qu'un chapitre se termine par une phrase et que le chapitre suivant reprend cette phrase de fin de chapitre, ça m'a donné l'impression de quelque chose qu'on ressasse.
Je suis entrée complètement dans le rôle d'Edouard Bresson, j'ai eu beaucoup d'empathie pour lui, j'ai entendu ce qu'il ne disait pas, j'ai ressenti son désespoir, sa solitude alors qu'il est adulé par des centaines de fan. Tout au long de cette première partie à plusieurs reprises j'ai eu la gorge serrée, Edouard Bresson est un clown triste .... et c'est tellement émouvant.

La deuxième partie est donc celle du fils, Arthur qui part, pour une raison que je ne vous dirais pas, à la découverte de son père .. et là, la claque, très rapidement les larmes ont commencé à couler sur mes joues, c'est émotionnellement fort, presque 2 heures à lire avec les yeux mouillés (par intermittence quand même, hein, heureusement car ce n'est pas facile de lire avec des larmes qui vous brouille la vue) pour finir par être totalement effondrée à un moment donné. J'ai lu aussi cette deuxième partie en tant que parent comme si je voyais les réactions d'Arthur, ses questionnements, sa peine, j'ai partagé avec lui son espoir ... sans doute pour conjurer le sort, sa volonté de faire comme si de rien n'était et cela m'a vraiment bouleversé.

A la fin du livre je me suis posée ces questions : "Est-ce qu'un jour nos enfants nous reprocherons nos choix ? faisons nous ce qu'il y a de mieux pour eux ? prenons nous les bonnes décisions ? Ce qui est certain c'est que l'on fait du mieux qu'on peut avec les éléments du moment ...

Alors un conseil, si vous vous apprêtez à lire ce livre munissez vous d'une boite de mouchoirs
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Edouard Bresson est un humoriste à succès. Avec l'ultime consécration de se produire au stade de France, au sommet de sa gloire. Mais ne dit-on pas que l'humour est le meilleur masque pour se cacher aux yeux des autres? En tout cas c'est ce masque là qu'Edouard a choisi. Car même si il est doué dans son domaine, qu'il à tout pour réussir et donc comme on se l'imagine à croire, tout pour être heureux, en fait il n'en ai rien. Edouard est un homme qui souffre, un homme meurtri, qui s'accroche à son image de gai luron pour lui insuffler son souffle de vie.

Mais on a également Arthur, un jeune qui souffre de l'absence de son père. Ajoutez à cette souffrance, la colère, l'amertume et on se retrouve à un second homme en pleine souffrance

Voilà ce que nous offre Amélie Antoine dans ce livre. Je ne connaissais pas du tout la plume de l'auteur et je dois dire que j'ai totalement été subjuguée. Dès les premières pages nous sommes transportés sans aucune difficulté dans ce récit, on se retrouve aux côtés de nos protagonistes. Alternant passé et présent avec une facilité déconcertante, on vit pleinement notre lecture. Amélie Antoine nous emporte dans une spirale infernale d'émotions, toutes plus puissantes les unes que les autres.

J'avoue que je ne m'attendais pas à une aussi grosse claque en lisant ce livre. Une lecture tellement intense sur bien des points, bouleversante et incroyablement vrai. Une lecture totalement à fleur de peau pour ma part, une histoire touchante, des moments criants de vérité, des personnages attachants, des émotions omniprésentes, en fait, tout simplement une histoire époustouflante. Chaque émotions se succèdent, s'intensifient, et nous transperce avec force.

Je suis tombé sous la charme de la plume de Amélie Antoine et je pense lire « Fidèle au poste » dès que j'en aurais l'occasion. La plume de l'auteure est tout en finesse, prenante et intense à souhait. Je ne m'attendais pas à ressentir autant d'émotions avec une tel force.

Je ne peux que vous conseillez de courir vous le procurer et d'en profitez un maximum.

Je remercie Camille et les Éditions Michel Lafon pour ce service presse.
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Avec FIDELE AU POSTE, Amélie ANTOINE m'avait bluffée, scotchée. J'avais trouvé que l'auteur avait vraiment quelque chose que les autres n'ont pas; un talent particulier, original, qui m'avait tant accrochée. Quand j'ai appris que son nouveau livre sortait en mai, j'ai croisé les doigts, je l'ai guetté et je mesure ma chance que les Editions MICHEL LAFON me l'aient proposé en partenariat.

Par contre, j'ai un vrai problème. Je l'ai retourné dans ma tête cent fois, j'ai essayé mille formulations, mais je ne trouve pas comment vous le dire plus clairement que ça : LISEZ-LE. Ne le prenez pas comme un conseil ou une invitation, c'est beaucoup plus que ça, il y a comme une urgence dans ces deux mots; vous devez le faire!

Parce que c'est un roman magnifique, sensible, sincère. Un coup de coeur? Je dirais plutôt un coup au coeur! Amélie ANTOINE a une qualité d'écriture qui vient vous chercher et vous trouve, qui vise juste et atteint sa cible, celle qu'on cache pourtant si bien tout au fond de soi.

Impossible de rester indifférent face à cette relation père-fils qui trouvera, de mille manières différentes, un écho en chacun de nous.

QUAND ON N'A QUE L'HUMOUR nous raconte en effet Edouard BRESSON. Humoriste au sommet de sa gloire, véritable star admirée par tous, submergé d'amours quand il n'en voudrait qu'un, celui de son fils Arthur, dont la célébrité l'a éloigné.

Je crois que jamais un personnage ne m'avait autant bouleversée. Dire d'Edouard qu'il est attachant serait bien trop en deçà pour décrire l'ouragan émotionnel qu'il m'a fait traverser.

Amélie ANTOINE décrit avec une précision étonnante la fragilité de l'artiste, qui doute constamment, qui malgré le succès ne se départit jamais de ce sentiment d'être illégitime. Elle relaie l'idée que derrière le type marrant se cache souvent un être torturé qui utilise le rire comme une armure, une carapace, un moyen de protection. Ces humoristes dont on imagine que la vie est une fête constante, dont on attend qu'ils soient drôles sur commande, trop drôles pour être malheureux... et comment pourraient-ils l'être puisqu'ils ont tout? Comment pourraient-ils l'être sans que cela paraisse malvenu?

Et pourtant Edouard a été un petit garçon boîteux à qui il a manqué sa seconde béquille pour marcher et pousser droit. Mon coeur s'est serré à l'évocation de cet enfant bègue qui, malmené à l'école, n'a trouvé en son père que dureté, indifférence, froideur, détachement et absence totale d'empathie. Un véritable mur, trop haut et trop lisse pour qu'Edouard puisse envisager de le franchir. Et parce que la vie n'avait pas fini de malmener Edouard, elle va frapper la famille et enfermer l'enfant qu'il était dans une culpabilité sans borne avec laquelle il grandira, qui le poursuivra dans sa vie d'adulte et qui l'empêchera d'accepter les succès qu'il rencontre. Seule manière pour lui de s'échapper de ce carcan : faire rire pour qu'on ne rit plus de lui mais avec lui, et ainsi naîtra sa vocation d'humoriste.

Mille fois j'ai eu envie de prendre Edouard dans mes bras, mille fois j'ai eu envie de le réconforter. La solitude, le désespoir dans lesquels il se débat sont douloureux.

Alors forcément, dans la deuxième partie, consacrée à Arthur, quelque chose m'a gênée tout de suite. Quel contraste d'abord avec ce fils cynique, froid, détaché... J'ai été déstabilisée et j'ai vite compris que c'est Edouard qui me manquait déjà.

Amélie ANTOINE trouve les mots justes pour nous faire vivre cette relation entre le père et le fils qui résonne forcément pour nous, qui avec un père, qui avec une mère, une soeur, un frère, un ami... Ces liens entre les êtres qui sont parfois cassés par ces non-dits, ces incompréhensions, ces choses qu'on ne se dit pas et qui font que chacun reste emmuré dans la conviction erronée qu'il a de l'autre. Et c'est ensuite seulement quand il s'en va qu'on sait que le bonheur était là; c'est la perte, l'absence, le manque qui permet de mesurer la valeur de ce qu'on a gâché ou perdu.

Ceux qui ont lu le livre comprendront : comme et avec Arthur, et même plus longtemps que lui, j'ai espéré, jusqu'à la fin, que peut-être... J'ai fini ce livre la gorge serrée; le nez du clown formait une grosse boule dans ma gorge.



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Attirée par la couverture et par le titre qui ne peut que rappeler la sublime chanson de Jacques Brel (qui m'est restée en tête pendant toute la lecture du roman^^), j'avais hâte de lire Amélie Antoine dont j'entends le plus grand bien avec son FIDELE AU POSTE, toujours dans ma PAL (pas taper^^).
Je ressors de ce livre totalement bouleversée par l'histoire d'Edouard et d'Arthur et de tous les personnages papillonnant autour d'eux.
Le livre se scinde en deux parties, l'une concentrée sur Edouard, humoriste au zénith de sa gloire, sorte de clown blanc, gardant le sourire sur la scène masquant le grand vide de sa vie et la seconde sur Arthur, jeune garçon ayant grandi sans la présence de son père et dont leurs chemins n'ont cessé de s'éloigner...
La première partie est assez morose, faisant des allers-retours dans le présent et le passé afin d'étayer la personnalité d'Edouard.
La seconde partie est juste bouleversante , la meilleure des deux , pour moi : pleine d'amour, de regrets, de douceur...
Quand on n'a que l'humour est un récit douloureux sur la quête du père, sur les blessures d'une vie et les choix qui en découlent.

Lien : http://aufildesevasionslivre..
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D'Amélie Antoine, j'ai lu et apprécié "Fidèle au poste" et "Les secrets". Je pensais donc que l'auteure n'écrivait que des thrillers psychologiques. Or ici, si la psychologie des personnages est très poussée, il ne s'agit pas du tout d'un thriller.

J'ai donc été dérouté dans un premier temps puis je me suis de plus en plus accroché au récit.

Le héros et le narrateur de la première partie est un humoriste que tout le monde adule. C'est un homme que tout le monde admire et envie, mais que personne ne connait vraiment, au fond de lui, pas même ses proches.

Il a un fils qu'il ne voit plus. Leurs chemins se sont séparés, car l'humoriste a été trop peu présent dans l'enfance et dans l'adolescence de son gamin.

J'ai trouvé cette première partie longue et j'ai été un peu déçu de ma lecture. Bien sûr, il fallait que l'auteur nous livre la personnalité du héros et analyse son comportement et ses pensées avec minutie, ce qu'elle a fait assez longuement.

Puis vient la deuxième partie où le fils prend le relais comme narrateur. Et là, tout s'est accéléré et j'ai dévoré cette partie avec frénésie. L'humoriste a inventé un jeu de piste que son fils suivra d'abord avec réticence puis avec l'envie de connaitre l'homme qu'il ne connaissait pas vraiment même si c'était son père.

Petit à petit, le fils va découvrir un homme bien différent de ce qu'il en pensait...

Je pense qu'Amélie Antoine est passée maitre en analyse psychologique. Les deux hommes sont détaillés avec précision et le lecteur n'ignore rien de ce que pense l'un et l'autre.

En plus, dans la deuxième partie, un certain suspense tient le lecteur en haleine...

Un roman que je ne peux que conseiller.

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C'est l'histoire d'un humoriste à qui tout réussit, et qui sait mieux que personne s'amuser des petits travers du quotidien (J'ai plusieurs fois pensé à des hommes comme Gad Elmaleh ou Robin Williams en lisant les passages concernant cet amuseur public). C'est le récit de son fils aussi, loin des paillettes. Une histoire d'un père et de son fils. Un récit d'une quête de soi, d'une quête de l'autre. En tant que lecteur attentif aux autres, comment ne pas s'identifier à ce duo, comment ne pas être profondément touché par la compassion et la sollicitude qui se dégage des mots de l'auteure…
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