AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 3488 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vraiment c'est pas mal ! On sent que c'est un jeune auteur qui en veut et ça on valide à fond … cependant quelques petites coquilles et notamment à la ponctuation…. Alors clavier cassé ou simplement une grosse flemme de se relire ?? Avec l'équipe on vous laisse trancher …
Commenter  J’apprécie          20
. "Alcool" de Guillaume Apollinaire est un recueil de poèmes publié en 1913 et est donc toujours protégé par le droit d'auteur. Cependant, je peux vous parler brièvement de Guillaume Apollinaire et de ses oeuvres en général. Guillaume Apollinaire était un poète et écrivain français du début du 20e siècle, connu pour son style novateur et expérimental. Ses poèmes abordent souvent des thèmes tels que l'amour, la modernité, la guerre et la ville. Son recueil "Alcool" est considéré comme l'une de ses oeuvres les plus emblématiques. Il se compose de poèmes explorant les différentes facettes de l'alcool, du plaisir à la mélancolie, en passant par ses effets physiques et psychologiques.
Commenter  J’apprécie          30
L'amour, la nostalgie ceux sont selon moi, les deux thèmes les plus importants et présents dans ce recueil et je pense que le parfait exemple/mélange de cela est l'un de ces poèmes les plus célèbres si ce n'est le plus connu : "Le Pont Mirabeau".
Mais malheureusement ceux ne sont pas des thèmes qui me touche particulièrement ce qui m'empêche malheureusement d'apprécier pleinement ce recueil. D'autre part l'auteur semble vraiment apprécier la saison de l'automne, car il en fait aussi un thème récurrent, notamment dans les poèmes : "Automne", "Rhénane d'automne", "Automne malade", "Les Colchiques".

De plus en le lisant, on risque de rencontrer certaines difficultés de compréhension. Ce qui le rend malheureusement peu accessible, par exemple le monostiche "Chantre" :"Et l'unique cordeau des trompettes marines" peut-être y arriverez vous, mais personnellement je cherche toujours la signification de ce poème.

Malgré cela, Apollinaire a su convaincre quelqu'un comme moi, qui n'est pas du tout amateur de poésie grâce à des titres comme "Les Colchiques", le Pont Mirabeau" ( cités plus haut) et "Clotilde" qui m'ont marqué.
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir entendu de nombreuses fois parler d'Apollinaire, je voulais essayer de lire ses poèmes afin de savoir s'ils pouvaient me plaire. Moi qui ai fait un bac littéraire et qui écris de la poésie depuis mes dix ans, je me suis rendue compte que je n'avais presque jamais lu de la poésie à part sur Wattpad. Il fallait changer ça ! 😱

Globalement, j'ai bien aimé ce recueil de poésie. Certains vers sont vraiment empreints d'une beauté, d'un écho qui a raisonné en moi. Malheureusement, le langage d'une autre époque un peu trop soutenu m'a empêché d'en apprécier toute la singularité. Heureusement que le lexique était là à la fin pour m'aider ! Je ne pense pas que je lirai un autre recueil de cet auteur. 🫤

✨✨✨

Hello ! 🙋‍♀️

Moi, c'est Marie. J'ai 23 ans et je publie des avis sur mes lectures. Rejoins-moi sur mes réseaux sociaux ! 📲

👉 Instagram : ririelecture

👉 TikTok : ririelecture
Commenter  J’apprécie          00
Bon, tout d'abord il me paraît essentiel de dire que je ne lis presque jamais de poésie donc c'est toujours une expérience un peu compliquée pour moi. 


Ce recueil ne m'a pas convaincue. La plume d'Apollinaire ne me plaît pas, en tout cas je n'y suis pas particulièrement sensible. J'ai eu du mal à trouver un thème commun aux différents textes et je pense que j'aurai préféré une oeuvre plus homogène. 


Il faut cependant souligner une grande variété dans les types de textes et leur longueur ce qui rend la lecture un peu plus attrayante et stimulante. 


J'ai tout de même beaucoup aimé certains poèmes :  Les Sept Épées, La maison des morts, La Loreley et Automne Malade.


Ses regards laissaient une traîne d'étoiles dans les soirs tremblants - Voie Lactée 1

Commenter  J’apprécie          70
C'est chiant Alcools.
Apollinaire a fait de la merde
« Ta mère fit un pet foireux
Et tu naquis de sa colique »
de la poésie.


Apollinaire
a révolutionné la poésie en trouvant la beauté
là où elle n'était pas,
partant du principe,
qu'on ne risquait pas de la trouver,
là où on ne la cherchait pas.

Il a fait du commun ou du vulgaire
de la matière poétique,
s'attardant dans « Zone »
le poème liminaire,
aux noms de rues,
s'accrochant aux réverbères,
aux luminaires et aux enseignes
Précurseur du surréalisme,
Il serait aujourd'hui un professionnel
du marketing et, comme une professionnelle,
il aurait toujours le mot juste
pour vendre ce qu'on trouve dans les journaux,
avec une formule qui ferait vendre
comme de la poésie qui pourtant,
ne devrait rien vendre, ne devrait pas se vendre.

Apollinaire a expérimenté et il a commis des calligrammes
et de la pornographie
Mais Alcools, c'est surtout le recueil de la modernité
comme on dirait dans les classes.
Car il ouvre la voie aux surréalistes et aux publicistes
qui voient de la poésie partout, dans la tour Eiffel,
comme dans les poubelles de Paris.
Mais Apollinaire est un révolutionnaire,
je vous l'accorde, surtout que je m'y connais en Alcools
moi qui commande des Communards,
ou je n'y connais rien.
Cependant, je m'incline devant Apollinaire
Quand je constate qu'il est moderne
tout en invoquant le Moyen-Âge,
Qu'il convoque dans ses poésies la Lorelei,
Merlin, et le Christ.
Qu'il proclame haut et fort que la religion est moderne.
Comme quoi, c'est un visionnaire, Apollinaire,
Il est à deux doigts d'entrer dans une église,
mais il a honte de le faire ou peut-être qu'il a peur,
de s'enflammer comme Notre-Dame, s'il ose.

Il reste toujours à deux doigts en tout cas
de nous parler d'alcool, et de chair fraîche,
jamais d'eau fraîche, car il préfère l'eau-de-vie
et l'eau morte de la Seine sous le pont,
Il se déchaîne dans « Palais » qu'il dédie
à Max Jacob, où le palais est à la fois
un lieu irréel, fantasmatique, étrange et familier,
où il fait bon vivre de manger les chairs mortes.
Le poème orgiaque répulse, dégoûte,
génère la nausée, et dois-je le répéter :
l'Alcools est à consommer avec modération,
surtout lorqu'on est sujets aux in(di)gestions
ou à la goutte, la maladie de ceux qui n'en boivent
pas qu'une, de goutte. Et on se méfie
des colchiques vénéneux du poète,
plus réputés que la colique d'Apollinaire.
Et on se demande si depuis la poésie nécrophile
de Baudelaire, si depuis « la Charogne »,
la poésie se doit forcément d'être scatophile,
mais il est vrai que ça fait partie du cycle poétique
comme du cycle de la vie, de s'approprier
le sang et la merde et d'en faire des sécrétions poétiques,
et après tout, c'est plus que moderne,
c'est plus que d'actualité à l'ère des néoféministes
de découvrir chez Apollinaire un morceau choisi
qui ne déplairait pas, j'en suis sûre, aux femmes extrémistes :
« Le soleil ce jour-là s'étalait comme un ventre
Maternel qui saignait lentement sur le ciel
La lumière est ma mère ô lumière sanglante
Les nuages coulaient comme un flux menstruel »
Commenter  J’apprécie          107
Terrible constat : malgré toute la bonne volonté possible, je n'arrive définitivement pas a accrocher avec la poésie… Je me suis lancé plein d'enthousiasme dans la lecture de ce recueil de poèmes que j'abandonne au bout d'une demi heure… Je retiendrai la leçon !
Commenter  J’apprécie          00
Il parait que c'est le "printemps des poètes". Mais le printemps n'a-t-il pas toujours été aux poètes ?

Toujours est-il que c'est sans penser à cet événement que je me suis lancé il y a quelque temps dans la lecture ce recueil d'Apollinaire.

Je l'ai consommé par petite gorgée, avec modération, comme il se doit (ou pas), eu égard à son nom.

Mais de vers en verre, me voilà arrivé à la dernière goutte. Je ressens comme un vide.

Il ne me restait plus qu'à venir ici, jeter la bouteille à la mer. Qui sait si elle ne croisera pas le chemin d'un bateau ivre ?

À votre santé !
Commenter  J’apprécie          131
Peut-être à présent suis-je en mesure de mieux apprécier ces poèmes que dans mon adolescence je lisais. J'avançais portée par la musique des mots, mais sans vraiment comprendre ce qu'avait vécu Guillaume Apollinaire. A présent, j'entends les mots qui évoquent l'amour, la guerre, l'espoir, l'horreur, l'amitié et l'incompréhension des hommes pour leur monde.
Commenter  J’apprécie          130
Musicalité et originalité de poésie et de littérature à découvrir et suivre aux flots des vers et rimes de son auteur.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (13717) Voir plus




{* *}