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sur 433 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Gerbant.
Oui le thème est fort, n'en déplaise aux amoureux d'Apollinaire qui se fait ici l'émule du scabreux marquis de Sade, la portée philosophique en moins.

Ne pensez pas trouver ici un gramme de poésie, ce n'est pas le registre exploré ! Ce qui est exploré, ce sont toutes les pratiques sexuelles imaginables et il faut reconnaître que l'auteur d'"Alcools" n'en manque pas, d'imagination !

Gerbant, disais-je, car bien que le lecteur soit censé prendre au second degré toute cette prose scatologique (d'ailleurs qui a décrété cela ?), difficile de ne pas être pris de nausée à la lecture de toutes les dépravations que je juge insoutenables à commencer par la pédophilie, la gérontophilie, la zoophilie et la nécrophilie.

Les aventures érotiques du prince roumain Mony Vibescu ne m'auront pas laissée de marbre, elles m'auront répugnée. La découverte des classiques n'est pas toujours de tout repos. Comme il n'est visiblement pas donné à tout le monde de les apprécier.


Challenge XIXème siècle 2019
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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Un jour où je paie avec ma CB, ce petit Librio complète utilement le montant dû, à un niveau acceptable par mon vendeur. Avouez que comme motivation de lecture, ce n'est pas très sexy. Je m'y attelle pourtant. Consciencieusement, j'avale quelques pages en prenant garde à bien mâcher mais la digestion reste lourde. Pourtant c'est de l'Apollinaire, courage, encore quelques pages... puis, non, j'ai arrêté. "Trop c'est trop".
Je vais me contenter de citer (traduire) ce que l'en a dit il y a cinquante ans Julia Hartwig (poétesse polonaise) dans sa biographie du poète :
"Certains romans portent des titres prometteurs mais leur seule justification artistique sont la clarté et la beauté de la langue. Pour "Les onze mille verges", hélas, rien d'autre ne vient à l'esprit comme circonstance atténuante, et il est également difficile de supposer, que par simple culte de l'auteur l'on puisse un jour le mettre à la grande lumière, tout au contraire, c'est ce même culte qui le fait garder dans les oubliettes des bibliothèques."
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De la farce salace élevée au rang de la sacro sainte "grande" littérature française...
Ni coquin, ni taquin...
Encore moins jouissif,
Mais beaucoup plus poussif,
Je comparerais plus ces écrits à de la pornographie.
A ne surtout pas glisser entre toutes les mains !
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Tout comme le marquis de Sade,Apollinaire nous emmene dans un torrent de debauches diverses allant de la pedophilie a la gerontologie,en passant par tous les extremes;zoophilie,sado-masochisme,scatologie et autres joyeusetes.Un livre pour public averti,tres dur par instant et aussi tres excitant.Il y a quand meme des scenes insoutenables et j'ai eu beaucoup de mal avec les passages concernant les enfants
A ne pas mettre entre toutes les mains
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Etant lycéen, c' est en classe de seconde que notre prof de Français nous proposa l' étude d Apollonaire, sa grande déception amoureuse, et, nous dit-elle:
" C' est cette déception qui lui inspira, le célèbre poème" Sous le Pont Mirabeau" et j' ai beaucoup et j' aime toujours ce beau poème et comment oublier :" Sous le pont Mirabeau coule
la Seine
Et nos amours
Faut-il qu' il m' en souvienne
La joie vient toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l' heure
Les jours s' en vont je demeure "
Plus tard, connaissant un peu plus la biographie du poète, j' appris qu' il écrivait sur des sujets érotiques et j' ai tenté de savoir ce qu' il avait écrit sur le sujet. J' ai lu un peu les " Les onze milles verges"........Et vraiment, j' étais déçu par ce qui était écrit et j' ai trouvé cette littérature dégoûtante
pour ne pas dire plus.....!
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Je ne ferai pas de détour pour parler de ce que j'ai pensé de ces Onze mille verges. C'était à vomir. Voilà.
Heureusement qu'on ne va pas au-delà de 130 pages. Même le marquis de Sade aurait presque l'air "mignon" à côté de ce qu'Apollinaire propose ici. C'est vulgaire et dégoûtant, pire que tout ce que vous pouvez imaginer...

Challenge XXème siècle 2022
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J'ai trouvé cela tout simplement abject, au point d'avoir eu du mal à tout lire.
Nous sommes bien loin du poète du "pont Mirabeau"!
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J'ai lu que c'était l'humour ou bien le style qui sauvait ce texte de la marque de l'infamie. J'ai trouvé l'un absent et l'autre quelconque. On peut voir dans ce livre un appel à jouir de tout et que de la douleur naît la jouissance. Ce pourrait être une ébauche à la luxure, ou au libertinage ou encore à la liberté sexuelle ; mais comment répondre à un appel aussi froid et peu convaincant. Les personnages passent leur temps à jouir sexuellement mais leur jouissance n'est décrite que d'un mot comme s'il fallait passer à autre chose. le sexe dont Apollinaire nous parle est mécanique et il est égoïste car l'autre n'a aucune importance, au point que son avis ne compte pas et qu'il peut bien mourir. Un "road-movie" meurtrier et glacial peut difficilement être aussi une fable érotique. La pornographie n'est pas dans ce qui est montré ou décrit mais dans l'absence d'intention érotique. Si la cruauté et la souffrance peuvent côtoyer l'épanouissement de la libido, il ne faudrait pas laisser croire, de manière réductrice, qu'elles en sont synonymes.
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Ce livre est un étron.

Je pense que je pourrais tout à fait laisser ma critique ainsi, tout est dit. Mais je vais développer un peu, quand même.

Un auteur classique qui écrit un porno ? Pourquoi pas ?
Aucune raison de ne pas s'encanailler un peu. L'idée ne me surprend pas, et ne me choque pas. J'ai presque envie de dire que j'en ai vu d'autres, et Apollinaire n'est pas le seul à s'être lancé dans le genre, anonymement ou non.

Donc, nous voila en compagnie de l'autoproclamé Prince Mony, fervent hédoniste, qui va nous dévoiler un parcours plutôt hors du commun. Et heureusement.
Il y a là un léger côté roman initiatique, dans la montée en puissance des délires sexuels de Mony. Léger, je précise, parce qu'au delà d'une aventure, Les Onze Mille Verges ressemblent plutôt à un catalogue des pratiques sexuelles possibles et imaginables.

Alors, tout y passe. Homosexualité, sodomie, lesbianisme, triolisme, viol, candaulisme, pédophilie, gérontophilie, inceste, scatophilie, ondinisme, zoophilie, nécrophilie, meurtre, sadisme, violence, masochisme. Wikipedia offre une liste des paraphilies, et au fil du livre, on peut en cocher un certain nombre.
On trouvera donc également de la kleptophilie, excitation provoquée par le cambriolage, la biastophilie, générée par le viol, l'érotophonophilie, cette fois-ci par le meurtre, la lactophilie, avec le lait maternelle, l'olfactophilie, avec quelques bonnes odeurs de pets, et j'en oublie certainement un bon nombre.
Ah oui, le vampirisme, mais pas dans le sens "Robert Pattinson va venir me faire un bisou dans le cou" mais plutôt dans le délire "je suis excité(e) par le sang"

Nous apprendre plein de jolis mots en -isme ou en -philie serait-il le seul but de cette histoire ?
Si on passe - difficilement - sur les passages de meurtre, viol, pédophilie et autres, essayons de nous pencher sur le style.
Et là aussi, on fait dans la scatophilie, mais littéraire cette fois. A force de voir des phrases avec des mots presque enfantins comme pipi, nénés etc., on finit par se demander si le livre n'a pas été écrit dans la jeunesse de l'auteur. Mais vraiment sa première jeunesse. Douze ans en gros. Peut-être même moins.
Ce livre est issu de l'imagination frétillante d'un ado pré-pubère qui nous livre une magnifique diarrhée sexuelle et verbale.

Alors non, je n'ai pas été choqué par la sexualité du récit, et ce n'est pas le genre qui motive ma violence envers ce livre.
Ce qui me choque le plus, c'est la comparaison avec les écrits du Marquis de Sade, ou pire avec 50 Nuances de Grey.
Comment classer l'excrément d'Apollinaire entre, d'un côté, un libertin philosophe qui pense, lui, à la fois à la liberté de son corps comme à celle de sa société (voir "La Philosophie dans la Boudoir", qui se situe à des millions d'années de ce "caca") et de l'autre, un "Harlequin" maquillé contant l'histoire d'un petit fils de riches qui s'ennuie et passe son temps en claquant les fesses d'une oie blanche ?
Malheureusement, voilà où nous en sommes. Avant, quand un roman était un peu "olé-olé", on citait de Sade, généralement sans l'avoir lu. Aujourd'hui, on nous colle en plus le pudibond Grey.

A vous dégoûter de la littérature érotique/pornographique.

Quant aux Onze Mille Verges, autant le ranger aux toilettes, et s'essuyer les fesses avec. Ce qu'on y déposera ne sera pas différent de ce qu'on y trouve imprimé.
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Dire que cet ouvrage fait partie des grands classiques...
À ne surtout pas mettre entre toutes les mains !
Vulgarité, sadisme, horreur, cruauté, irrespect. J'en passe. Je me demande sincèrement ce que l'on peut trouver dans un tel ouvrage, en tous cas pas la moindre once de plaisir.
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