Everworld, tome 2 : Le pays perdu

A la fin du tome 1, nous avons quitté notre bande de lycéens au coeur d'une bataille opposant les Vikings aux Aztèques. Nous les retrouvons au même endroit, à une différence près : le narrateur n'est plus le même. Christopher à pris les commandes et l'action nous sera racontée à travers son regard et sa langue de vanneur.

A Everworld, les peuples peuvent bien se débattre et rouler des mécaniques : s'ils n'ont pas au-dessus d'eux le dieu le plus puissant, ils sont condamnés à une mort certaine. Vikings et Aztèques le savent. Aussi, lorsque le monstrueux Huitzilpochtli parvient à se dégager du marteau de Thor, Sven, Thorolf et les autres perdent toute combativité. Les Aztèques profitent de leur apathie pour en faire de parfaits prisonniers dont ils offriront le coeur à leur oiseau carnassier de dieu. Pris dans la foule, les jeunes gens en baskets voient leur dernière heure arrivée. Or, les meilleures idées naissent toujours lorsqu'on est au pied du mur..

Ce deuxième volet de la série Everworld est tout de même moins stressant que le premier, même si nos cinq aventuriers forcés ne comprennent toujours pas ce qui leur arrive. Il faut dire que leur fuite interminable à travers le relief changeant de ce monde sans logique leur laisse le temps de cogiter, et de s'embrouiller ! Plus que la richesse de l'action, "Le Pays Perdu" se distingue par l'attachement de l'auteur à peindre avec plus de précision le caractère de ses personnages. du coup, on comprend de mieux en mieux pourquoi ce groupe fonctionne aussi mal : ils ne peuvent pas se sentir ! Christopher est insupportable avec ses blagues à deux balles et le reconnaît bien volontiers, Jalil se la joue "cerveau du groupe" et oublie que toute vérité n'est pas bonne à dire, David s'impose en chef stratège, l'épée à la main, visiblement plus à l'aise dans ce monde que dans l'autre, April tente de recoller les morceaux et c'est grâce à elle que tous sont encore vivants à la fin du livre...


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Ma mère m'avait acheté ce livre en brocante et comme les pages du début étaient arrachées (pas de titre ni de remerciement, je tombait directement sur le chapitre 1) je l'ai lut sans savoir que ce n'était pas vraiment le début de cette série. Et bien j'ai adoré.

L'idée de rejoindre autant de mythologies différentes en un seul monde est une idée remarquable mais aussi très dure à réaliser, et l'auteure s'en sort remarquablement bien. Dans ce tome, nous suivons l'histoire du point de vu de Christopher Hitchcock, le bout-en-train du groupe. Je dois avouer que l'on se laisse facilement emporté dans sa vision du monde, et l'on rit beaucoup de ce héros qui n'en est pas un à proprement parler, et qui nous change de tout ces stéréotypes du garçon aux pouvoirs dévastateurs qu'il perfectionne au fur et à mesure de l'histoire.
Lui n'a qu'un seul talent, l'humour. Il arrive à rire de tout, et rend cette aventure vraiment croustillante. J'ai même été un peu déçut au début en achetant les autres livres, de voir qu'il ne faisait pas toute la narration.