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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a huit arrêts sur la ligne de train Hankyu Imazu qui relie Takarazuka à Umeda. Huit gares importantes ou presque abandonnées. Des gens montent ou descendent de ce train, des personnes seules, en couple, en famille, entre amis. le trajet permet à certains de réfléchir, de tomber amoureux, de se remettre en question, de faire des choix, de se réconcilier avec la vie.

Hiro Arikawa le dit elle-même : ‘'le héros de ce roman est la ligne Hankyu Imazu''. Elle nous propose donc un voyage en train, l'aller au printemps, le retour en automne, en compagnie de quelques passagers qui vont se croiser, s'observer, parfois se parler et même influencer la vie leurs compagnons de rail. Nous allons faire connaissance avec Shôko et sa somptueuse robe blanche portée pour gâcher le mariage de son ex-petit ami, mais aussi de Masashi qui va faire preuve d'audace pour enfin aborder une fille qui lui plaît et qui partage avec lui l'amour des livres, ou encore de Misa, en couple avec un garçon beau mais violent. Se croisent aussi des lycéennes bruyantes et des mères de famille qui le sont autant, au grand dam des autres passagers qui voient d'un mauvais oeil ce genre de comportements.
Rencontrés à l'aller à un moment charnière de leur existence, on les retrouve tous à l'automne pour découvrir leur évolution, souvent positive.
Un roman ‘'tranches de vie'' tout en poésie et en sérénité. L'autrice nous fait monter à bord et l'on devient un passager à part entière de ce train, témoin privilégié de ces instants de vie saisis sur le vif. Une lecture douce et paisible plus profonde qu'il n'y paraît, sujette à des réflexions sur la vie, l'amour, les choix et les rencontres de hasard. Un coup de coeur.
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" Mémoires d'un chat" fait partie de mes grands coups de coeur, alors, quand j'ai vu ce nouveau livre de l'auteure en librairie, je me suis précipitée!

Une première de couverture aux tons délicats, en rose et bleu, nous invite à un voyage dépaysant en train...

Dans l'enthousiasmant "Matins bleus" de Jean-Marie Laclavetine, c'est la vie d'une gare et de ses voyageurs qui nous est présentée. Ici, ce sont les passagers d'une ligne de train japonaise qui vont se croiser, croiser aussi leurs destins, au gré des arrêts.

La construction narrative m'a beaucoup plu: deux parties, aller et retour, et des personnages qui montent, descendent du train, se parlent ou pas, et sont souvent à un moment-clé de leur existence, que d'autres vont bouleverser. Les points de vue se multiplient donc, un même passager étant perçu fort différemment par ses compagnes ou compagnons de voyage.

J'ai adoré entrer dans les pensées, l'intimité de chacun, le lecteur a l'impression d'être lui aussi dans un de ces wagons, témoin de ces rencontres, de ces échanges, positifs ou pas. On pourrait penser que l'ensemble est un peu léger, sans consistance, étant donné l'assez grand nombre de protagonistes. Il n'en est rien. Au contraire, les sentiments, émotions sont développés en profondeur. Et subtilement, un lien s'établit entre tous ces êtres.

Un parcours ferroviaire émouvant, où l'imprévisible joue un rôle déterminant, où les personnages se révèlent à eux-mêmes et aux autres...Montez vous aussi dans le train des possibles!

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Prendre le train, c'est regarder les paysages qui défilent à travers les vitres, c'est écouter involontairement les conversations des autres passagers, c'est se mêler de leurs vies pendant une minute, une heure ou plus durablement.
C'est ce qui va se passer ici durant plusieurs trajets.
Nous allons suivre les vies de plusieurs personnages, que ce soit des lycéennes, de futurs amoureux, une grand-mère pleine de sagesse, une petite fille capricieuse ou une jeune femme revancharde.
J'ai beaucoup aimé ces trajets et ces bribes de vies, c'est lent, c'est doux, c'est émouvant, ça pique aussi un peu parfois, bref, ça remue le coeur, comme les branches d'un cerisier japonais qui bruisse doucement dans le vent.
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Dans le train, Masashi reconnaît une jeune femme et en est irrité ; tous les deux fréquentent la même bibliothèque et elle prend souvent avant lui l'ouvrage qui lui fait envie.

Shōko monte dans le train que vient de quitter Masashi à Takarazuka. Elle est vêtue d'une coûteuse robe blanche. Une mariée ! s'exclame une petite fille, ce n'est pas le cas.

Misa se dispute avec son compagnon.
Les gens se croisent, engagent une conversation, parfois très courte, parfois qui se prolongera au-delà de leur voyage. Six mois plus tard, on retrouve les mêmes personnes dans le même train, au retour.

Au prochain arrêt est un livre rempli de douceur qui célèbre le hasard, les rencontres fortuites. Mais j'ai parfois été perdue quand la narratrice retourne dans le passé pour que nous comprenions l'importance des échanges. Elle évoque les choix auxquels chacun se trouve confronté, choix des études, deuil d'un évènement ou encore rupture.

Lien : https://dequoilire.com/au-pr..
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Lisant de plus en plus de littérature japonaise ou romans se déroulant au Japon, je me suis offert il y a quelques semaines : Au prochain arrêt d'Hiro Arikawa.
Ce roman suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû.
Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens Takarazuka-Nishinomiya, et en automne pour le retour.
A chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s'observent...
Au prochain arrêt est un roman que j'ai adoré lire en une matinée car il m'a totalement captivée.
J'ai aimé qu'il soit organisé en deux parties : le trajet aller puis le trajet retour. Il y a huit arrêts de train, donc huit chapitres soit seize en tout.
Nous découvrons à chaque fois un ou plusieurs personnages et j'ai adoré ces tranches de vie. Ils sont tous différents, parfois leur comportement va changer leur vie mais aussi celle des autres.
J'ai adoré l'atmosphère qui s'en dégage, c'est très japonais aussi bien dans l'écriture que dans l'ambiance. C'est souvent tout en retenue, en non-dits même si certains personnages sont parfois sont plus bruyants que l'on peut attendre des japonais.
Pour avoir eu l'occasion d'aller à Tokyo, j'ai été surprise ici de certaines façons d'êtres de certains personnages et cela m'a d'ailleurs plu.
Je me suis totalement immergé dans ma lecture, j'avais l'impression d'être avec eux dans ce train et j'ai passé un excellent voyage.
Dans la seconde partie, nous retrouvons des personnes découvertes lors du trajet de l'aller ainsi que de nouveaux. Il est plaisant de savoir ce que certains sont devenus.
Les saisons ont changées, les personnages ont évolués. J'ai aimé être l'observatrice de ses paysages changeants et de la trajectoire prise par certains des voyageurs. Leur évolution est très cohérente, comme cela serait le cas dans la vraie vie.
Je pense que vous l'aurez compris, j'ai été charmée par ma lecture. Je ne suis pas certaine que ce roman plaira à tout le monde car la littérature japonaise est un peu particulière.
En tout cas, j'ai adoré et je mets un énorme cinq étoiles pour ce coup de coeur.
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Au Japon, un train relie 8 gares. Des usagers montent, d'autres descendent. Chacun est perdu dans ses pensées, observe ses voisins, se fait des remarques sur le comportement de ceux-ci, imagine qui ils sont, et parfois échange quelques mots.
C'est ainsi que les destins de Masashi et Yuki vont se croiser. On fait aussi connaissance avec Shôko qui se rend au mariage de son ex-fiancé. Tokié, une mamie, voyage avec sa petite fille Ami, et se permet de dispenser des petits conseils à quelques voyageurs. Misa prend conscience que son fiancé la rend malheureuse. Keichi lie connaissance avec Miharu. Les échanges, brefs ou pas, vont parfois modifier le chemin de vie des personnages, soit car ils vont poursuivre leur relation bien au-delà de cette brève rencontre, soit parce qu'un détail (échange verbal, observation d'un comportement) modifiera quelque chose dans leur perception du monde.
La lecture de ce livre est un régal, comme souvent avec les auteurs japonais, il est plein de subtilités, de délicatesse. Il traduit également le poids de la culture japonaise et des convenances sociales. Absolument délicieux.
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Un roman choral japonais où l'on suit des personnes, principalement des femmes, qui prennent le train, se rencontrent, se croisent. Une lecture rapide et prenante. Quatre histoires d'amour aussi qui naissent ou se terminent et dont les passagers du train sont témoins. J'ai adoré suivre ces couples au fil de la lecture, sur quelques mois. Des histoires peut-être ordinaires mais qui touchent, des leçons de vie, un peu de beauté aussi dans le quotidien des passagers du train. Je ne regrette pas du tout d'avoir été attirée par la couverture.
Challenge Coeur d'artichaud 2021
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Grâce à ces petites tranches de vie entre deux gares sur la ligne Takarazuka Nishinomiya-kitaguchi, Hiro Arikawa nous entraîne dans le quotidien de sa constellation de personnages.
On croise Masashi, Yuki, Shoko, Tokié, Ami, Misa, Ethan, Kei'ichi Miharu, Mme Ito et bien d'autres.
Le puzzle de ces vies se construit petit à petit devant nous grâce à la plume de l'auteure et à la vision croisée de tous ces personnages qui se croisent, vivent et ressentent les situations de façon différente et complémentaire.

C'est aussi un texte sur les préjugés et les aprioris que nous avons tous. Que pense-t-on de telle ou telle personne sans rien savoir de sa vie ou des raisons qui la pousse à agir comme elle le fait à l'instant où on la croise. Par exemple, des lycéennes bruyantes dans un wagon pourront s'avérer être très serviables et polies quelques instants plus tard, lorsqu'il s'agira d'aider une femme bousculée et tombée. Dans le même temps, ceux qui les jugeaient à bord passeront sans un regard ou un geste...

Ce livre est construit comme un aller-retour sur la ligne Takarazuka Nishinomiya-kitaguchi. Et le retour, c'est un peu comme des retrouvailles avec de vieux amis. du temps à passer, leur vie à évoluer mais on les retrouve avec grand plaisir, un brin de nostalgie et le sentiment que ces retrouvailles sont peut-être éphémères.
Dans cette seconde partie de l'ouvrage, le rythme est différent. On entre plus profondément dans la vie des personnages rencontrés à l'aller et on en apprend plus sur eux et sur ce qui s'est passé depuis la première rencontre.

C'est un peu comme une série, avec ses personnages qui partent et reviennent et dont on suit la vie. Au terminus de Takarazuka, je n'avais qu'une envie, que le train reparte pour ne pas quitter les personnages auxquels je m'étais rapidement attaché.

De la même auteure, j'ai déjà repéré "Les mémoires d'un chat" que j'ai très envie de lire.

Et comme toujours avec Actes Sud, l'objet livre est magnifique avec une couverture superbe grâce à l'illustration de Ryo Takemassa qui a attiré mon regard dans ma librairie de Saint Gilles Croix de Vie "Les oiseaux voyageurs".
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J'ai beaucoup aimé la narration de ce roman choral où nous nous intéressons à certains passagers d'un train. Nous découvrons une personne plus en détails dans un chapitre ou deux et la croisons dans d'autres par exemple centrés sur ses voisins de train.

Outre la narration, j'ai également très apprécié les histoires de chacun, leurs liens les uns entre les autres et la façon dont ils ont pu modifier ou impacter le destin d'inconnus. En effet, il suffit parfois d'une phrase, d'un conseil, donné au bon moment pour faire prendre conscience aux gens que quelque chose ne va pas dans leur vie ou au contraire qu'ils ont raison d'agir comme cela. Et c'est ce qui arrive dans ce train, où au détour d'un arrêt, une vieille dame vous glisse un conseil, un jeune homme ose prendre son destin en main et demander le numéro d'une fille etc.

Les histoires sont émouvantes et les personnages touchants. Nous ressentons pour certains de la compassion, nous sommes contents pour d'autres. Aucun ne nous laisse de marbre. le roman comporte deux parties n'ayant pas le même temporalité : l'aller et le retour dans lequel nous retrouvons les personnages quelques mois plus tard et de voir leur évolution.

Le train, véritable endroit de sociabilisation, de rencontres, de nouvelles amitiés ou de relations amoureuses, est ici le personnage central. Quelle bonne idée que cette trame narrative !

Je conseille donc vivement ce roman d'une grande douceur et au format original.
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Nul besoin de trouver une place assise pour savourer ce délicieux voyage sur la ligne Imazu. Ce livre est bien plus qu'une fenêtre ouverte sur ce magnifique paysage pastel fleuri du Japon et ses traditions. Si l'on s'attarde dans chaque voiture de ce mignon petit train rouge, ce sont mille histoires tantôt douces tantôt amères qui se télescopent. Des âmes à l'écoute qui malgré les désagréments d'un voyage en train s'apportent, parfois même sans s'adresser la parole, un réconfort salutaire et un espoir pour l'avenir. Contre toute attente, dans la fugacité d'un trajet, les rencontres inattendues se révèlent précieuses. Des gares, un train et des passagers qui sont à la fois acteurs et figurants de ce théâtre qui s'anime un instant pour mon plus grand plaisir.
Une véritable bulle de douceur.
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