Freaks' Café, tome 3

Pour public averti.
Le troisième volet va plus loin que les deux premiers. On s'aperçoit que c'est très structuré et qu'au défilé des paraphiles sortant de l'ordinaire comme un freak show aux yeux du lecteur, succèdent des déviances qui nous semblent à la fois plus proches, parce qu'elles encombrent les faits divers, et plus inquiétantes. Quand un pédophile entre dans le café Statice, est-ce qu'il va être servi au même titre que les autres clients singuliers, l'émotophile ou le mésophile, et pourquoi ne le serait-il pas ? de l'expérience de nos propres limites. Et est-ce qu'aimer la normalité, n'éprouver aucun penchant original, ne fait pas de (n)(v)ous paradoxalement un normophile ? Je n'ai pas trouvé la biographie de la mangaka : apparemment, elle est jeune et c'est son premier manga. 😄 Mais il faut admettre que le thème est bigrement dérangeant même si ça se lit bien. Je trouve les illustrations moins réussies que le scénario : ça dépend des vignettes. On en apprend en tout cas plus sur Hiro Sen'ichi, le gérant du café Statice.
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Assurément le plus soft des trois premiers tomes. En effet, ici on parlera de l'exhibitionnisme, de pédophilie et de normophilie, le fait d'aimer ce qui est "normal".

Pour la pédophilie, j'ai eu peur mais rassurez-vous, ça ne va pas "jusqu'au bout".

L'intrigue principale avance un peu plus. Bref, un tome presque soft !