Le temps ne m'a pas épargné, quinze ans après, je ne me souviens absolument de rien alors que j'avais pourtant lu tous les Lanfeust de Troy (le midi, quand j'étais lycéenne, à la Fnac car on n'avait pas les moyens de se les acheter, oui on prenait la Fnac pour une bibliothèque *pastapé). J'avoue avoir un problème avec les BD : ce ne sont pour moi pas de "vrais" livres. Une BD c'est quoi, une heure de lecture à peine pour celles un minimum travaillées. C'est trop court. Les dessins remplacent bien sûr toutes les plus belles descriptions du monde, mais ce que j'aime justement dans la lecture, c'est le pouvoir de l'imaginaire. On s'imprègne d'une atmosphère, des mots, on les imagine, on les assemble sous nos yeux pour construire un véritable paysage vivant. Et une BD m'enlève tout ça. Je ne peux plus voguer sur mon imagination car tout est sous mes yeux directement.
Bon, l'histoire ne m'a pas forcément transcendée ni même donnée envie de lire la suite mais je dois reconnaître que les références culturelles et jeux de mots à presque chaque page m'ont bien fait sourire. La crypte tonique qui désigne un dispositif qui permet d'annuler les pouvoirs psy ou encore Chowback pour désigner une espèce qui a prioi ressemble au troll Hubus (qui ressemble à Chewbacca bien sûr!) et un de mes préférés : les Goules de Beisha ! Bref, on est sur une bonne petite richesse de références (même si dans ce domaine, rien n'égalera jamais Naheulbeuk ou Reflets d'Acide) et rien que ça en vaut la lecture.
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Caché au cœur d'un champs d'astéroïdes, l'archipel de Tortuga est un inexpugnable repaire de flibustiers.