La maison de poupée

Voilà un polar comme je les aime, une traque infernale qui vous met les nerfs en pelote tant le suspense est à son paroxysme. de plus, les personnages, tous les personnages, sont finement peints. On apprend à les connaître tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Les détails sont très fouillés et la touche d'empathie ou de répulsion fait son effet immédiat.

Et pour encore agrémenter la lecture, le roman est constitué de chapitres courts passant d'un point d'intérêt à un autre, ou d'un personnage à un autre, ce qui crée un rythme rapide et efficace : l'attention est soutenue, pas une minute d'ennui. Et enfin, je conclurai en disant que l'écriture et la traduction sont d'un très bon niveau.
Alors, alors, pas d'hésitation et entrez dans cette maison de poupée… enfin à vos risques et périls !

Ruby se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Dans une chambre qui n'est pas la sienne. Dans une pièce aux murs aveugles. le mobilier autour d'elle est factice. Un décor !
Pendant ce temps, des promeneurs découvrent enfoui dans le sable, le corps d'une jeune fille, disparue depuis plusieurs années. Disparue oui mais selon les réseaux sociaux toujours active !
Helen Grace, commandant de police chargée de l'enquête au sein de la ville de Southampton, va peu à peu faire le lien entre ces disparitions et comprendre qu'elle se trouve devant un tueur en série. La traque commence, l'heure tourne…

Quel enfant n'a pas rêvé un jour de pouvoir remplacer ses poupées ou ses Playmobils pour rentrer à son tour dans une maison miniature ? Malheureusement, lorsque la situation se produit quand on est adulte et que l'on ne trouve aucune porte de sortie pour s'en échapper, ce rêve devient rapidement un cauchemar…

Avec ce troisième volet de la série Helen Grace, M. J. Arlidge nous offre un très bon moment de lecture que j'ai pu apprécier dans le cadre d'une lecture commune.
« La maison de poupée » est sans conteste pour moi le meilleur des livres que j'ai lu de M. J. Arlidge. J'ai découvert une intrigue passionnante avec une action constante ce qui renforce la sensation de course contre la montre pour retrouver une jeune fille capturée par un terrible prédateur ! J'ai trouvé que ce tome était très facile à lire et je n'ai pas vu les pages défiler. Cerise sur le gâteau, même si Helen conserve son énorme carapace, celle-ci commence à se fissurer un peu ce qui m'a permis (enfin) de ressentir de l'empathie à l'égard de l'enquêtrice.
Même si ce livre peut être lu indépendamment des autres tomes, je vous conseille de découvrir cette série dans son ordre chronologique car celle-ci offre un meilleur portrait psychologique des personnages et une meilleure contextualisation des événements…

Une précision avant de donner mon ressenti.
MJ Arlidge et Helen Grace, ce sont 7 tomes et deux petits. En tout cas par rapport à la sortie VO nous en sommes au troisième ouvrage. Je tenais à préciser cela car ma critique a évolué grâce à cette information.

On retrouve Helen Grace un an après sa course poursuite au furet. Mais bizarrement elle n'évolue pas, elle reste en stand bye. Je m'attendais à une suite Jake…. Je m'attendais à une suite Ceri Harwood… Je m'attendais à une suite Robert… Je m'attendais à un petit retour Tony… Je m'attendais à une évolution Charlie/Helen…. Je m'attendais à un retour Emilia Guarenita….

Pourquoi je précise les tomes de cette saga, je pense que toutes mes attentes vont être un fil conducteur pour l'évolution du personnage d'Helen Grace. Et pour lire MJ Arlidge il faudra commencer par son premier roman et voir par la suite. Doit-on voir une épopée comme Miron Bolitar d'Harlen Coben ?.

En tout cas, La maison des poupées malgré que ce soit un tueur en série différent, tout tourne autour d'Helen Grace, le commandant atypique. Alors je vais me centrer tout d'abord sur le polar.

L'auteur prend une autre vitesse, les opus se suivent mais ne se ressemblent pas. Un tueur en série toujours mais une manière d'opérer complétement différente. MJ Arlidge décide cette fois ci de donner la voix à la victime pour notre plus grand plaisir. Un roman haletant qui nous garde captive jusqu'à la dernière ligne. Aura t ‘on une fin idéale ? Jusqu'à maintenant l'auteur ne nous a pas épargné.
En tout cas, l'auteur garde son côté punchy. Son roman se lit vite. Il ne prend pas de risque de côté-là.
Là où j'ai pu critiquer les personnages qui débarquent comme un cheveu sur la soupe, j'en comprends peut-être enfin pourquoi. L'auteur nous donnerai-t-il pas un facette d'Helen Grace. Sa fragilité, sa naïveté, son empathie, son humanité… Une beauté froide mais semble-t-il qui a un coeur.
L'auteur insiste à chaque fois pour nous partager la vie personnelle de ses personnages. Ce sont des flics, des héros certes mais avant tout des Femmes et Hommes !
Je me ferais une joie de suivre cette inspectrice que j'aime beaucoup. Je souhaite voir son tandem avec Charlie évoluer. Je souhaite voir briser sa carapace par Jake. Je veux le retour De Robert. Je veux voir la déchéance de Ceri. J'ai peur qu'un jour Emilia se retrouve dans un sale guêpier. Et pour finir, la passé d'Helen va-t-il ressurgir pour notre plus grand bonheur ou pas…
Affaire à suivre pour la prochaine sortie de MJ Arlidge qui se nomme en VO « Liar Liar »…. 

J'ai eu un coup de coeur encore une fois.
MJ Arlidge signe ici son roman le plus oppressant et le plus sombre selon moi. le presque huit clos aura eu raison de ma maîtrise. En effet, j'ai eu plusieurs fois des suées froides pendant ma lecture. L'intrigue est mené avec une main de maître.
Si on se doute qu'il y a un fil d'arianne entre les tomes, ici, je trouve qu'il est plus centré sur son héroïne, Helen Grace. (Et je recommande vivement de lire les romans dans l'ordre).
En parallèle de l'intrigue, on retrouve l'inspectrice plus torturée que jamais... Va-t-elle enfin nous laisser entrevoir ses pensées, son esprit ?
C'est tout un programme de tenter de déchiffrer la psyché de ce personnage ! Et MJ Arlidge sait indéniablement attiser notre curiosité en son sens ! Si elle évolue, elle reste tout de même un personnage intriguant que j'ai envie de découvrir. Les personnages secondaires ne sont pas épargnés. Il y en a d'anciens (du premier tome) et de nouveaux qui tiennent un fil et font évoluer la plume de l'auteur.
Et puis, l'intrigue du roman est véritablement bien ficelé. Entre les chapitres de ce meurtrier qui clairement me faisait peur, les chapitres vus par la victime qui me retournait les tripes, et enfin les chapitres du point de vue d'Helen, il n'y a aucun temps mort, aucune longueur. Tout est à la vitesse grand V avec cet auteur, pas le temps de reprendre son souffle...
MJ Arlidge ne fait que me surprendre au fil des tomes et des pages.
J'ai hâte de découvrir le tome 4, au feu les pompiers, et la suite de l'histoire d'Helen et compagnies, pas simples flics...

Troisième roman des aventures d'Helen Grâce que l'on retrouve et que l'on apprend à mieux connaître ainsi que les anciens personnages ( même Charlie pourtant en congés). On conserve les mêmes ingrédients : des chapitres très courts pour le rythme, l'alternance des narrateurs pour les points de vue, plusieurs meurtres pour les frissons, de fausses pistes pour se balader ... on se laisse prendre au jeu avec plaisir. En revanche, je suis un peu déçue par la fin et par le fait que l'histoire reste somme toute très classique. Je n'y retrouve pas l'originalité d'Amstramgram mais lirai avec plaisir la suite des aventures.

J'ai adoré "Am Stram Gram", j'ai beaucoup aimé "Il court il court le furet" même si j'avais été un peu déçue mais "La maison de poupée " est je pense mon préféré des 3 !

Ça reste pourtant une histoire plutôt classique. Une jeune fille qui se fait séquestrée par un homme et des corps de femmes retrouvées enterrées sur la plage.
Mais comme toujours M.J Arlidge arrive à nous embarquer !

La construction de l'histoire nous tient en haleine de bout en bout tant les indices sont dévoilés au fur et à mesure. C'est ça que j'aime avec cet auteur, c'est qu'il sait prendre son temps dans son récit, ce qui nous permet d'assimiler chaque détail, chaque indice de l'enquête et de nous plonger totalement dans le roman !

L'intrigue était tellement bien construite que j'avais l'impression d'enquêter avec Helen Grace ! J'apprécie beaucoup de suivre à la fois l'enquête en elle même mais aussi les aléa de Helen dans son boulot.
C'est un personnage fort ,qui ne laisse pas indifférent et je pense que c'est bien pour ça que sa vie professionnelle est si compliquée.
Que ce soit ses supérieurs ou ses collègues on lui mène la vie dure ! C'est pour cette raison que je prends toujours autant de plaisir à la retrouver, parce qu'elle sait toujours rebondir malgré un tas d'emmerdes et ça on peut le dire !!!

Le 4ème tome m'attend avec impatience dans ma PAL ;)

Je découvre Arlidge avec ce petit roman (284 pages), et autant vous dire que je vais certainement lire Am Stram Gram d'ici peu !
La maison de poupée est une histoire de séquestration, donc un thriller du genre psychologique.
Ruby n'est pas la première victime, et elle s'en rendra compte bien assez tôt, ce qui la fera passer de la stupeur et l'angoisse à l'effroi total.
Les chapitres sont vraiment très courts, alternant les points de vue du serial killer, des enquêtrices, et de Ruby.
L'enquête est rythmée, menée tambour battant par une Helen Grace aussi brillante qu'imprudente. Les femmes sont d'ailleurs aux commandes dans ce roman, et ce n'est pas pour me déplaire. Elles sont ambitieuses, motivées, volontaires, intrépides, et intelligentes. Parfois épouses, parfois célibataires, parfois mères, bref, des femmes indépendantes et accomplies, combatives.
J'ai beaucoup aimé l'originalité du mode opératoire du serial killer, qui maintient ses victimes en "vie" via Twitter et des sms longtemps après s'être débarrassé des cadavres. Cela fait froid dans le dos. C'est tellement crédible. Ce tueur est très organisé, patient, et particulièrement rusé.
Connaître son enfance m'a d'ailleurs beaucoup plu également, car il a une quête bien réelle bien que perdue d'avance. Une quête plutôt attendrissante en un sens, qui l'humanise malgré ce qu'il inflige à ses victimes. Son mobile tient la route et cela m'a séduit.
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur de suspense, et je n'oublierai pas son nom.

Encore une fois un réel plaisir que de retrouver MJ Arlidge et son enquêtrice Helen Grace. J'éprouve la même joie de retrouver l'univers d'Helen qu'avec JB Adamsberg. Toujours des chapitres courts, qui engendre un bon tempo, on ne s'ennuie pas un instant, et on est très vite captivé par l'enquête.
Hâte de retrouver la suite des aventures d'Helen Grace et son équipe.

Une superbe enquête dans le monde de l'horreur !
C'est un plaisir de retrouver Helen Grace et son équipe de flics.
C'est toujours aussi rythmé, les chapitres sont courts et les rebondissements s'enchaînent.
L'écriture est toujours aussi fluide.
C'est un excellent moment de lecture, trop rapide à mon goût...

Troisième tome de la saga Helen Grace donc je vais faire un résumé succinct pour ne pas trop en dire.
On va suivre ici une jeune femme du nom de Ruby qui se réveille totalement désorientée et réalise très vite qu'elle n'est pas chez elle mais enfermée dans une pièce sans fenêtres sans aucune issue possible.
En parallèle on suit Helen Grace et son équipe qui doivent enquêter sur un cadavre découvert dans le sable. Une autre jeune femme mais celle-ci est morte il semblerait il y a presque deux ans.
Les deux affaires sont-elles liées ? Cela semblerait trop évident mais alors qui est elle ? Et pourquoi Ruby a été enlevée ?
Encore une fois un super tome et vous connaissez mon amour pour les chapitres courts et avec M.J.Arlidge on est servis ! Bref une fois de plus j'ai adoré !