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4,26

sur 5324 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour un type qui se pique de lire de la SF depuis plus de 40 ans, attendre la fin décembre 2021 pour s'attaquer à Fondation !
C'est du propre m'aurait dit ma grand-mère si elle s'intéressait au genre.

Bon c'est chose faite... partiellement à vrai dire, j'ai refermé le tome 1 il y a deux jours, très partiellement donc.

Et alors, marmonne la foule.
Alors, ai-je envie de continuer?
La réponse est oui.
Ai-je été emballé?
Oui et non.
Et pourquoi ça? commencent à bougonner les fans d'Asimov.

Et bien Asimov n'est pas le premier à se servir de la SF pour nous parler géopolitique, diplomatie, psychologie et moulte autres sujets, je regrette juste la minceur de la mise en scène. Dans ce premier tome en tout cas, le Space Opera apparait comme un décor de carton-pâte, comme dans ces péplums des année 50 où se jouaient des drames contemporains sur fond d'antiquité fantasmée.

Les intrigues d'Asimov sont néanmoins passionnantes et malgré les petites réserves émises plus haut, je lirai les suites, bien sûr.
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L'Empire galactique est aux abois. Sa chute est prévisible. C'est le constat d'Hari Seldon et de son équipe de psychohistoriens, dont la tache est de prévoir l'avenir de manière scientifique.Asimov jette les bases du space opera, grâce à une écriture simple, où seule compte l'histoire. Addictif !

19/10/2010
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Je crois que j'ai lu ce livre au moins 30 ans trop tard.

Je ne suis pas parvenu à y entrer et ai été surpris par le décalage entre la colonisation effectuée par l'humanité et… les technologies ! Notamment les moyens de communication : l'envoi de courriers est fort étrange quand on est parvenu à éparpiller l'humanité sur des milliers d'années-lumière.

Je suis passé à côté du concept de la psycho-histoire, il ne me semble pas trouver beaucoup d'implications dans ce jeu d'intrigues politique qui nous est exposé dans ce premier tome.

Trop d'années s'écoulent dans un si petit livre.
Il peut donc être intéressant de lire Fondation dans une perspective d'étude historique de la Science-Fiction.

Par ailleurs, il faudrait probablement lire la totalité du cycle, mais je n'en ai pas le courage.
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J'ai relu Fondation cette semaine après avoir lu la critique de Jorge88. Et c'est impressionnant de redécouvrir ce roman à travers un prisme nouveau.
Ce qui ne m'avait pas spécialement heurtée lors de ma première lecture, il y a bien vingt ans de cela, m'est cette fois apparu avec une violence inouie. Asimov a bâti une histoire entière, se déroulant à travers les siècles et les systèmes, et où tout est joué, décidé, piloté par des hommes. Pas une femme dans le roman! et pourtant, combien de personnages différents!
Alors voilà, face à cela, on a le choix entre se dire que c'est bon témoignage des temps passés (mais enfin il suffit d'avoir lu les contemporains d'Asimov pour réaliser qu'eux mettaient des femmes dans leurs romans!!) ou alors se dire qu'Asimov avait une vision assez étriquée du monde et que, même s'il se prétendait nous raconter des mondes fabuleux, il ne pouvait même pas imaginer qu'un jour les femmes puissent faire autre chose que des mômes et la vaisselle. Très étonnant.
Même Jules Verne avait su introduire des personnages féminins. Alors, M. Asimov? Un problème avec nous?
Pour le reste : la structuration en poupée gigogne avec cette cascade de d'histoire imbriquées, ce passage de témoin infinie est très original et prenant au début, mais un peu long et épuisant à la fin. Quand à l'univers d'Asimov, quand on aime, comme moi, les descriptions léchées et les univers travaillés, on reste un peu sur sa faim.
Pas si "classique" que ça, finalement
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Première lecture de cet auteur pour moi avec Fondation. J'ai pris du plaisir à découvrir ce classique de la SF. L'intrigue se construit autour d'une science la psychohistoire mis au point par Henri Seldon. Elle permet de prévoir la chute de l'empire galactique.
Une poignée de scientifiques est chargée d'aller sur Terminus regrouper l'ensemble des connaissances humaines pour permettre une fondation plus rapide d'un nouvel empire. Les membres de la fondation devront traverser de multiples crises : les crises Seldon.
Le roman se construit autour de ces crises à différents périodes historiques. Les histoires sont relativement courtes et à chaque fois de nouveaux personnages apparaissent.
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Je gardais un souvenir émerveillé de ma plongée adolescente dans le cycle de Fondation. Un scientifique qui prédit l'avenir avec des statistiques, de la psychologie et un peu d'histoire et qui décide de sauver l'humanité en prévoyant un plan secret qui anticipe les crises et prévoit des solutions à des problèmes qui n'existent pas encore. Des vaisseaux spatiaux, des lasers et des robots. Je suis donc retombé en nostalgie en relisant le premier volume de la saga 20 ans après ma première lecture. Une version revue et corrigée où 36 pages supplémentaires ont été traduites par rapport à ma vieille version du millénaire précédent.

Et tout est là : la science érigée en religion pour les bienfaits de la cause. Trantor la ville-planète qui incarne le pouvoir administratif d'un empire infini. La psychohistoire qui détermine les probabilités que tel ou tel futur advienne. C'est écrit en noir sur blanc, mais quelque chose manque. À moins que ça ne vienne de moi. Les personnages sont creux, c'est pas croyable. Des coquilles vides qui n'ont aucune vie en dehors de la scène où ils sont catapultés. La psychohistoire me semble désormais ridicule avec mes yeux cyniques d'adulte revenu de tout. D'ailleurs, ça devrait être de la sociohistoire, la psychologie n'a pas sa place dans de telles élucubrations. Prédire l'avenir avec des probabilités, la belle affaire. Nous ne sommes pas foutus de prédire la météo 3 jours à l'avance, alors prévoir une crise politique dans les siècles à venir, ça dépasse l'entendement. Je comprends bien que tout est possible en SF, mais là, c'est aussi absurde que la foi. Et cet empire galactique, composé de millions de planètes habitées mais où tout le monde parle la même langue et partage la même culture. Quand je vois qu'on ne parle pas le même patois dépendamment que l'on se trouve d'un bord ou de l'autre de la rivière qui traverse le coin de pays de mon enfance, je ne peux même pas imaginer que deux planètes d'un même système solaire puissent vivre au même rythme. Alors un empire sans fin...

Et l'histoire est mal racontée. On saute dans le temps et dans l'espace, c'est vide de sens. Chacune des parties du livre devrait être le sujet d'un livre à part entière, mais non, tout est expédié à la va-vite, à un tel point que j'ai eu par le moment l'impression de lire un résumé de l'intrigue. Bien évidemment, le livre est marqué par son temps. L'obsession de l'atome est au début rigolote mais quand Asimov parle de couteau atomique, on se demande si c'est une parodie de SF que l'on est en train de lire. Et les scientifiques mis en scène sont très cons : quand on leur annonce qu'ils ont travaillé pendant 50 ans pour des prunes sur une encyclopédie car c'était un stratagème (lui même bancal), personne ne se révolte, non, c'est normal, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et comment expliquer que sur une communauté scientifique de plusieurs centaines de milliers de membres, pas un de ces génies n'ait la moindre idée des principes de base de la psychohistoire ? Non, ils font des trucs de scientifiques sans se poser de question en attendant la prochaine apparition holographique de leur gourou qui prédit l'avenir tel un Nostradamus statisticien.

Je ne dis pas que tout est à jeter dans Fondation, mais Asimov est un gros thésard qui a autant de plume qu'une contractuelle dépressive. Il ne décrit pas le futur car il n'a aucune idée de ce à quoi ça pourrait ressembler. C'est atomique, principalement. Mais son monde de demain est un calque de 1951. Des ménagères qui utilisent des machines à laver. Des gens qui lisent du papier. À 15 ans, ça me faisait rêver. À 35 ans, c'est comme lire un vieux catalogue de la Redoute. Ça a eut son charme, mais de là à dire que c'est LE livre de SF ultime, il ne faut pas pousser mémé dans les orties. Pour le coup, je n'ai même pas envie de lire la suite. Ce n'est pas toujours bon de remuer la poussière.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Alors que l'Empire n'a jamais été aussi puissant, Hari Seldon, l'inventeur de la psychohistoire, prédit sa chute. Exilés sur Fondation, son équipe et leurs descendants sont voués à travailler secrètement à sa renaissance.

Comme avec la plupart des romans de cet auteur, l'intérêt de la lecture réside plus dans les idées et concepts philosophiques que dans l'intrigue ou les personnages. C'est ce qui fait que j'ai le plus souvent du mal à adhérer à ses livres: les protagonistes sont interchangeables et je ne me sens pas investie du fait qu'on reste dans la démarche intellectuelle sans aucun affect. Ma motivation pour lire Fondation était uniquement due au fait que j'ai envie de regarder la série qui en a été tirée et dont j'entends beaucoup de bien.

Pour ce qui est du roman, comme toujours les idées sont intéressantes d'un point de vue intellectuel, mais à aucun moment je n'ai ressenti le moindre attachement envers les personnages ou ne me suis sentie particulièrement préoccupée par les évènements racontés.

D'autre part on est dans une histoire de mecs uniquement. On rencontre seulement deux personnages féminins (après 200 pages sur 236) et, non seulement ils sont anecdotiques, mais ils sont également négatifs: avides, frivoles et querelleur pour celui qui est un peu plus développé.

Une lecture en demi-teinte, je vois parfaitement en quoi le livre est intéressant, mais je ne me sens pas concernée. Asimov semble définitivement ne pas être un auteur pour moi, tant pis.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Fondation est le 1er tome d'une célèbre série de roman de science-fiction écrite par Isaac Asimov. Il est composé de cinq parties mettant en scène des personnages, des planètes et des moments différents même si la chronologie est respectée.
Une colonie de scientifiques est envoyée sur la planète Terminus pour travailler sur l'Encyclopédie. Elle sera le garant de la préservation de l'ensemble des connaissances humaines. Car la psychohistoire l'a prédit, l'Empire actuel va s'effondrer et entrainer une période de ténèbres de trente mille ans.
Considéré comme un classique de la SF, Fondation est un roman/recueil de nouvelles très bavard avec quelques passages intenses. La multiplication des personnages et des époques m'a finalement perdu. Je suis resté sur le bord de l'autoroute intersidérale. Dommage.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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J'avais plutôt bien aimé les deux préquels mais ce premier tome de la saga fondation ne m'a pas convaincu, loin de là. le côté nouvelles qui se succèdent ne m'a pas accroché, avec à chaque fois son lot de nouveaux personnages assez stéréotypés, l'intrigue de chaque histoire est souvent assez simple malgré une toile de fond riche et complexe. Il me semble que le livre a mal vieilli notamment lorsqu'il parle de technologie atomique.
Cette entrée dans la saga ne m'a pas laissé une très bonne impression et j'ai trouvé les nouvelles plutôt fades. A aucun moment je n'ai été captivé avec l'envie de lire la suite pour savoir ce qui va se passer, tout va trop vite, presque rien n'est approfondi et hop on passe à l'histoire suivante. Je lirai quand même les autres livres vu que c'est une saga phare de la science-fiction mais j'espère que la suite sera un peu plus palpitante.
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Une première rencontre avec la Science Fiction et en particulier avec Issac Asimov ! Il s'agit de 5 nouvelles et le premier volet du cycle de Fondation.
Au tréizième siècle de l'ère impériale, dans Trantor, la capitale la + dense et la + riche de l'Espèce humaine Hari Seldon, éminent mathématicien invente la psycho-histoire pour prédire l'avenir de l'Empire, et attend la visite d' un jeune docteur en mathématiques : Gaal Dornick venu de Synnax en vaisseau spatial se joindre à l'équipe du savant . C'est Ling Chen qui porte le titre symbolique d'empereur et qui dirige la ville mais il veut se débarrasser de ce savant rebelle appelé Cassandre ainsi que de son équipe, suite à un procès, il l'exile sur la planète Terminus qui est la + lointaine et la + isolée de la Galaxie ! Mais Hari avait déja prévu depuis 2 ans cet exil, et il prend le prétexte de se servir de ce refuge pour écrire l'Encyclopédia Galactica car il a analysé scientifiquement l'effondrement de l'Empire dans les 3 siècles, suivi de 30 000 ans de ténèbres de plus, il affirme qu'il est possible d'écourter de 1000 ans la durée de cette barbarie en créant sa Fondation qui rassemblera toutes les connaissances humaines !
Les provinces impériales autour de Terminus proclament leurs indépendances respectives, mais pour préserver celle de sa planète Salvor Hardin devient maire de Trantor, et c'est suite à l'apparition de l'hologramme d'Hari dans le Crypte qu'il apprend que l'Encyclopédie était un prétexte pour la création de la 1° Fondation. Pour sauver la Fondation de la crise, Salvor Hardin, prend le pouvoir et, va fournir aux royaumes voisins l'énergie nucléaire puis batir une religion en échange de leur non ingérence.
Le royaume d'Anacréon menace d'envahir Terminus et détruire la Fondation, mais Hardin aidé des prêtres coupe le courant , déclare impie l'attaque anacréonienne. qui repart vaincue.
Les Marchands de la Fondation parcourent toute la Galaxie pour vendre des objets qui fonctionnent à l'énergie atomique ! Eskel Gorov est fait prisonnier sur Askone, et un autre marchand : Limmar Poniets va aller le délivrer.
Des astronefs de la Fondation sont détruits par des armes atomiques aux alentours de Korell, et le Prince marchand : Hober Mallow va être envoyé sur cette planète pour enquêter, il échappe à un piège tendu, et tue le faux missionnaire envoyé par le Commodore Asper avec qui, il va cependant conclure un traité de libre échange, il désactive les générateurs de Korell avant de prendre le vaisseau de retour ! Mais à Terminus, après un procès qu'il gagne : il sera élu maire et abandonnera la religion comme moyen d'expansion...
Trois grandes " figures " ont maintenu et sauvé la Fondation : Hari Seldon ( le fondateur ) puis Salvor Hardin et enfin Hober Mallow !
C'est la 1 ° nouvelle qui est la plus" aboutie " car elle a été écrite en dernier et, elle va permettre à Isaac Asimov de publier un cycle complet de la Fondation.
L.C thématique de janvier 2022 : un(e) auteur(e) .US/Canada
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