J'ai retrouvé avec plaisir Elise Andrioli et la férocement adorable Yvette, qui l'accompagne aussi dans "
La mort des neiges" et "
La mort des bois".
Voilà notre duo à Cannes, pour la sortie de l'adaptation de "
La mort des bois" justement : leurs aventures ont été couché sur papier par A.B. (super clin d'oeil) et portés à l'écran. A cette occasion, Elise a été invité à être jurée au festival de Cannes, dans la catégorie des "jeunes espoirs".
Le handicap d'Elise donne un coté frustrant et forcément angoissant pour un lecteur qui a l'habitude de la liberté de chacun de ses gestes. Elise est dépendante d'Yvette, pour le moindre des actes quotidiens, de façon vitale. Blessée à la suite d'un attentat dans lequel elle a également perdu son compagnon, Elise est désormais "prisonnière" de son corps, communiquant depuis peu grâce à un clavier numérique depuis qu'elle a récupéré l'usage de l'une de ces mains.
Nous sommes en "plongée" dans la tête d'Elise. Elle est attentive aux bruits et aux odeurs, dotée d'un effroyable sens de l'humour (noir, la plupart du temps).
Ce roman se dévore, parce qu'il est drôle mais aussi intelligent, parce que l'air de rien l'auteur fait passer tout un tas de messages pertinents sur les milieux artistiques, la perception des autres (souvent erronée, pleine de préjugés) qui dépend plus de ce que l'on "voit" plutôt que d'un véritable ressenti.
J'ai passé un super moment avec cette nouvelle aventure d'Elise Andrioli !