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J'ai retrouvé avec plaisir Elise Andrioli et la férocement adorable Yvette, qui l'accompagne aussi dans "La mort des neiges" et "La mort des bois".
Voilà notre duo à Cannes, pour la sortie de l'adaptation de "La mort des bois" justement : leurs aventures ont été couché sur papier par A.B. (super clin d'oeil) et portés à l'écran. A cette occasion, Elise a été invité à être jurée au festival de Cannes, dans la catégorie des "jeunes espoirs".

Le handicap d'Elise donne un coté frustrant et forcément angoissant pour un lecteur qui a l'habitude de la liberté de chacun de ses gestes. Elise est dépendante d'Yvette, pour le moindre des actes quotidiens, de façon vitale. Blessée à la suite d'un attentat dans lequel elle a également perdu son compagnon, Elise est désormais "prisonnière" de son corps, communiquant depuis peu grâce à un clavier numérique depuis qu'elle a récupéré l'usage de l'une de ces mains.
Nous sommes en "plongée" dans la tête d'Elise. Elle est attentive aux bruits et aux odeurs, dotée d'un effroyable sens de l'humour (noir, la plupart du temps).

Ce roman se dévore, parce qu'il est drôle mais aussi intelligent, parce que l'air de rien l'auteur fait passer tout un tas de messages pertinents sur les milieux artistiques, la perception des autres (souvent erronée, pleine de préjugés) qui dépend plus de ce que l'on "voit" plutôt que d'un véritable ressenti.
J'ai passé un super moment avec cette nouvelle aventure d'Elise Andrioli !
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On n'a pas tous le même humour ! J'aurais dû me méfier d'une "Agatha Christie sous amphètes" parce que finalement on en est loin ! Loin même des fantaisies linguistiques d'un Frédéric Dard que l'auteur tente de parodier, transformant l'héroïne en San Antonio un peu édulcoré dont les vannes n'ont pas le mordant de l'original et ne m'ont pas arraché un sourire ! Jeux de mots pourris, blagues moisies...

D'autant que les nombreuses digressions et l'abondant "name dropping" agacent vite (on est à Cannes donc il nous faut côtoyer toute la peoplesphère à grand renfort de références alors qu'aucune de ces célébrités n'intervient dans l'intrigue) !

L'intrigue justement ? Bof...franchement téléguidée, voire capillo-tractée, sans vraie fausse piste qui dynamise le récit en égarant le lecteur, une chute prévisible et un mobile un peu con-con....
Quant aux personnages, tous sont de parfaites caricatures : l'inspecteur mi-Columbo mi catcheur, les gamin surdoués, la poétesse un peu hippie, le vieux beau barman...Une galerie sans grand intérêt et surtout sans beaucoup de nuances.

Grosse déception donc !

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Toujours une lecture sympathique , c'est sensiblement le même schéma que les deux autres romans mais ca se lit quand même avec plaisir. L'écriture est limpide et riche en vocabulaire avec une petite touche d'ironie qui fait du bien.
Il faut dire qu'une héroïne en fauteuil roulant a bien le droit d'être un poil aigri , surtout qu'elle ne peut pas exprimer sa frustration à haute voix. L'intrigue est bien ficelée et haletante jusqu'au bout. du polar qui change.
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Trop de tout dans ce récit qui mène à pas grand chose.
Déception de lecture pour cette auteure que j'apprécie.
Mais là c'est lassant, usant, même l'humour devient presque ridicule.
La chute semble avoir été ficelée à la va vite comme si Brigitte Aubert avait un rendez vous urgent....(désolée pas pu m'empêcher).
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Elise Andrioli mène l'enquête.

Les morts se succèdent au festival de Cannes, et elle qui ne voit rien, est muette, et est en fauteuil roulant, (suite à un attentat), est témoin de conversation, puis aide le capitaine Isidore.

C'est loufoque, totalement tiré par les cheveux, j'ai passé un bon moment !
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c'est long, long et l'auteur veut imprimer du rythme et faire des jeux de mots mais n'est pas Frédéric Dard qui veut !
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C'est bien ce que j'avais supposé avant de commencer cette série de lectures thématiques, c'est que les ouvrages d'un même auteur peuvent être de qualité très différente les uns des autres. ayant lu la ville des serpents d'eau de Brigitte Aubert que j'avais aimé, celui-ci m'a profondément déçu par l'intrigue et l'écriture. Voulant se situer dans la lignée des comédies policières d'Agatha Christie, on voit le retour de Elise Andrioli, célèbre enquêtrice devenue tétraplégique, aveugle et muette à la suite d'un attentat. Donc ce qui a une influence sur les perceptions de cette femme mais je trouve que le rendu de ces sensations reste inabouti et réduit à des procédés répétitifs de ponctuation ou d'effets soulignés. Cela aurait pu être poétique et original dans la perception des scènes de crimes. Et l'idée qu'elle y voit plus clair que les autres est intéressant. C'est un roman policier léger, humoristique mais pour moi pas même divertissant.
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Amateur de thrillers, je suis plutôt déçue. Dans un autre genre, cela me fait un peu penser à du San Antonio. Humour donc, personnages caricaturaux. Disons que le ton du récit peut porter à sourire par moment, mais sans plus pour moi. J'espère découvrir une autre Brigitte Aubert lors d'une prochaine lecture (je tenterai "Funerarium" mais pas tout de suite : il faut me laisser le temps de digérer celui-ci)
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Aubert Brigitte – "La mort au festival de Cannes" – Seuil/Points, 2015(ISBN 978-2-7578-5929-2)

Un roman policier qui se voudrait drôle et plus ou moins déjanté, truffé de références à d'autres oeuvres (films, romans etc). Malheureusement, c'est raté.

Comme l'auteur se réfère, voire se réclame à quelques reprises de San Antonio/Frédérique Dard, le lecteur se sent poussé à effectuer une comparaison, et constate au moins deux grandes différences.
La première : San Antonio faisait dans "l'hénaurme", dans l'exubérance, certains affirmaient même dans le rabelaisien, ce qui n'est franchement pas le cas ici.
La seconde : même si F. Dard écrivait ses San Antonio pour le plaisir de déballer du vocabulaire et de la métaphore osée, il n'oubliait pas de s'appuyer sur une intrigue à rebondissements, ce qui encore une fois n'est franchement pas le cas ici.

En consultant les dernières pages du volume, je constate que l'auteur enchaîne les publications depuis 1992 à un rythme effréné (plus d'un volume par an). Il y eut des plumes pour relever un tel défi (Simenon, F. Dard ou A. Christie) mais B. Aubert devrait se donner des objectifs plus modestes, ce qui lui permettrait sans doute d'écrire des romans plus marquants...
Déception.
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