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sur 50 notes
En 1981, André et François ont 20ans et beaucoup d'espoir dans le changement promis par le candidat socialiste aux élections présidentielles.

Quand ils se rencontrent 20 ans plus tard, la déception est grande pour André de découvrir son compagnon d'espérance. Apres cette visite inopportune, André ne peut s'empêcher de se remémorer des années où ils espéraient changer la vie.

En lisant ce roman, j'avais le secret espoir de pouvoir ressentir ce moment de folie qu'a connu la France lors de son retour au socialisme avec l'élection de François Mitterrand. de ce point de vue, j'ai été très déçue. C'est effectivement en 1981, lors de la campagne présidentielle que débute le récit mais on assiste davantage aux tergiversations d'un jeune adulte sur sa condition et son devenir que le portrait de mon pays. J'ai eu beaucoup de mal à lire cette première moitie du roman, je l'ai trouvée touffue et un peu emmêlée.

Heureusement, la seconde partie, avec leur départ pour les Etats Unis pour un job d'été m'a plus séduite. C'est clairement, l'échange et la relation entre Jenny et André qui m'a le plus convaincue. Jenny est une vieille dame qui expose à André sa vie d'espionne pendant la résistance contre le récit de ses petites histoires avec les filles. C'est à peu près la seule chose que j'ai aimée et retenue dans ce roman.

Pour finir, j'ai été agacéepar l'utilisation abusive faite par Antoine Audouard des phrases en anglais tout au long de ce roman. Cela ne m'a pas empêcher de comprendre mais cela a haché ma lecture de façon désagréable.
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Merci à Babelio et aux éditions Gallimard de m'avoir proposé ce livre.

André et son ami François ont une vingtaine d'années. Ils sont invités par des amis à New York et ce voyage va les changer.
Nous sommes en 1981, Mitterrand se présente à l'élection présidentielle avec le slogan "Changer la vie".

J'ai eu deux problèmes avec ce livre, je n'ai pas réussi à m'immiscer dans l'atmosphère des années 80' ni apprécier les personnages.
Pourtant, ce livre a de quoi plaire, la jeunesse, l'énergie et la joie de vivre imprègnent chaque page. le style est porté par une bande-son de titres rock mais je l'ai trouvé ampoulé, avec un franglais qui ne trouve pas son utilité.
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Changer la vie, c'est un regard nostalgique jeté par-dessus l'épaule vers une jeunesse pleine de promesses dont aucune ne semble avoir été tenue. Antoine raconte ses vingt ans sous la France de Mitterand. 81, le grand chambardement politique et social, l'été du départ vers New-York pour le narrateur. Accompagné de son meilleur ami François, il débarque à Manhattan sous une chaleur suffocante, invité par une riche Texane qui va lui prêter un appart et accessoirement devenir son amante d'un soir. Antoine est embauché pour recueillir les souvenirs d'une résistante, son patron pensant qu'avec ce témoignage de première main, il tiendra un best seller pouvant sauver sa maison d'édition du naufrage. Antoine rencontre beaucoup de monde, il navigue dans l'undergound culturel d'une ville fiévreuse qui ne dort jamais. Un été inoubliable, de ceux qui vous marquent à vie.

Franchement, j'ai trouvé l'exercice futile, un peu vain, sans grand intérêt. Antoine Audouard évite l'écueil du pénible « c'était mieux avant », il adopte un ton léger et emprunt d'une autodérision bienvenue mais cela n'a pas suffit pour que j'y trouve mon compte. Trop anecdotique, trop en surface, trop de digressions, de parenthèses, de notes en bas de pages… Trop de choses pour un arrière goût final de « pas assez », c'est le comble.

Cette histoire d'illusions et de déceptions interroge sur l'écart permanent entre nos rêves de jeunesse et notre réalité d'adulte, avec tout ce que cela comporte de renoncements et de compromissions. Déjà-vu, déjà-lu, je sais pertinemment qu'il ne m'en restera pas grand-chose d'ici peu.


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Merci babelio et les éditions Gallimard de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre, qui je dois l'avouer ne m'a nullement conquise. Je l'ai même abandonné au milieu devant un style agaçant où se mélangent chansons diverses et phrases en anglais. C'est l'histoire tarabiscoté et intello d'une époque que je n'ai pas connue, les années Mitterand, l'histoire d'un renoncement aux rêves, l'histoire d'une désillusion pour deux amis, André (Dédé) et François bercés par la rengaine socialiste "changer la vie".
Déception pour moi mais je le prête à qui serait tenté!
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André, éditeur parisien d'une cinquantaine d'années, reçoit un appel de François, l'ami avec lequel, en 1981, il a passé un été à New York. Il se souvient de cette dépaysante parenthèse américaine.

L'histoire racontée par Antoine Audouard dans Changer la vie n'est pas très originale, et pourrait être un complet cliché. Son style, volontairement relâché et mâtiné d'un anglais, voire d'un espagnol pas toujours très corrects, surprend mais s'avère très fluide et efficace. On a l'impression d'écouter parler le narrateur, ce « nègre », qui, dans une troublante mise en abîme, semble presque lui-même raconter ses souvenirs à un autre nègre. Et son récit est extrêmement vivant, réaliste, parfois acide : on suit la belle galerie de personnages dans les rues d'une ville écrasée de chaleur, dont les plus belles heures semblent déjà derrière elle. C'est aussi un bel hommage à la culture américaine, du Lauréat à Norman Mailer, en passant par les Ramones et le base-ball.

Au final, une très bonne surprise. Merci à Babelio et aux éditions Gallimard de m'avoir permis de découvrir cet excellent roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Mention assez bien pour cette collabo Babelio, cette collaboration plutôt car l'apocope collabo sonne mal, définitivement. J'aime bien ce livre d'Antoine Audouard. Vif et enlevé, tonique et gentiment nostal. Mais il m'a quand même un peu énervé surtout au début car je déteste les grand-messes type 10 mai 81 et leur côté branché bien démago. Et je craignais qu'André ne me casse vite les pieds à coups de slogans comme Antoine Audouard avec son titre "moi je". Mais passé cette irritation épidermique chez moi fréquente j'ai aimé cette longue virée à New York, quoique très branchouille elle aussi. Sûr que débarquer dans la Grosse Pomme et (presque) aborder Lou Reed et les icônes de la Factory, on n'y croit pas trop mais on accepte.Après tout on n'est pas sérieux quand on a vingt ans dans le Village vers 70. Et on n'est guère plus sérieux quand on lit Changer la vie.

Foin-loin de la Bastille André et François se retrouvent un été à New York, et, au long des chapitres portant tous le nom d'une ou deux chansons, Doors, Velvet, Springsteen, Tom Petty (ça sonne d'ailleurs assez bidon), se retrouvent dans la virevoltante noria de la ville qui ne dort jamais. Changer la vie tient du roman d'apprentissage qui aurait troqué l'Italie du XIXe pour le milieu très in de l'édition est-américaine, et une ambiance The New Yorker où passerait un binoclard maigrichon en route vers son psy. Beaucoup d'humour dans ce livre qui n'assène rien, gauche bobo mais pas méchante, rythme enlevé, sexuellement actif et pré-sidaïque. Autant dire la préhistoire. Rien de fondamental mais un voyage sympa dans l'image de New York début eighties, vue par un écrivain alors jeune élevé aux chroniques du Canard Enchaîné où officiait Yvan Audouard son père.

Antoine Audouard évoque pour son héros principal André et pour ses 20-22 ans la déception joyeuse. Et ça, j'aime vraiment beaucoup.L'idée qu'à vingt ans on est un gros bêta, je le sais, j'ai eu vingt ans. Et que ce qui est somme toute assez marrant, ça dure rarement. Non, ça dure jamais. Je remercie Babelio qui continue de me faire confiance.
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D'une écriture nerveuse et rapide, presqu'à perdre haleine, du moins au début du livre, Antoine Audouard nous raconte une histoire .... A l'occasion de la visite d'un ancien ami il se souvient de leur jeunesse ; ils ont une vingtaine d'années en 1981, et s'intéressent à Tonton qui devrait "Changer la vie". Ils n'y croient pas vraiment mais espèrent un peu, quand même.
La soeur du narrateur, Caroline, de retour d'Inde veut elle aussi "changer la vie" en créant une communauté du Nouvel Etre ...
L'un de deux amis, André le narrateur, devient "nègre" dans une maison d'édition ; l'autre, François, termine Sciences Po ; puis ils partent à New York, et là je m'arrête de lire tellement je m'ennuie ...
Ce retour sur les années 80 - 90 aurait pu être réussi, mais il ne l'est pas ; entre les pauvres érections de ce Dédé qui nous sont racontées en long et en large et leurs opinions politiques convenues et peu intéressantes, c'est un désert littéraire sans aucun intérêt.
(Merci quand même à Babelio et aux éditions Gallimard)
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Très joli livre que ce 'changer la vie d'Antoine Audouard, évocation de la construction de l'âge adulte au moment où Mitterrand gagne les élections en 81. L'auteur part bosser à New York, comme 'nigger' (il ne sait pas que nègre se dit 'ghostwriter' en anglais!), travaille pour un petit journal et se complaît de l'ambiance du New York des années Reagan, en plein Greenwich Village, amantes, amours, amitiés et base-ball on the roof. Joli parce plein de romantisme comme tout roman de la conquête de l'âge adulte, des gaffes, des bourdes, de la découverte. C'est touchant écrit avec humour, précis malgré un gros contresens historique (le slogan changer la vie était celui de 1974, la force tranquille lui a suppléé en 1981 (on ne me la fait pas, à moi!). Bien narré, plaisant, malgré quelques longueurs. Merci à Masse Critique de m'avoir fait découvrir cet auteur.
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Les retrouvailles entre les deux amis, rapides, font vite place aux souvenirs d'André qui nous plongent dans l'atmosphère de la victoire de Mitterrand et le sentiment de liberté que ressentaient alors les partisans. C'est dans cette ambiance légère que les deux compères se verront proposer un voyage aux Etats-Unis, afin de profiter de stages dans les milieux professionnels qu'ils visent. Commence alors une sorte de voyage initiatique dans lequel chacun se découvrira aussi bien sur le plan sentimental que sur le plan professionnel et humain.
Le premier tiers, qui pose l'ambiance et l'atmosphère générale, m'a paru lourd et long. Les phrases à rallonge avaient tendance à me perdre et j'ai eu énormément de mal à entrer dans cette histoire. Il a fallu l'arrivée aux Etats-Unis pour que l'histoire prenne un sens et que l'environnement des deux jeunes gens prenne enfin forme dans mon esprit. A ce moment-là, j'ai voyagé dans le New-York de 81, j'ai ressenti un sentiment de liberté, agrémenté par une bande-son idyllique qui orne les titres de chapitres.
Pour autant, Changer la Vie me laisse un goût d'inachevé. Dans la relation d'André et François, bien que l'on sente une cassure dans ce voyage qui leur permet de passer de l'enfance à l'âge adulte, on ne parvient pas à saisir pleinement les raisons de leur brouille évoquée dans les premières pages du roman. J'ai eu la sensation qu'Antoine Audouard n'allait pas au bout des choses dans cette histoire et j'ai refermé ce roman avec des questions sans réponses et une grande frustration.
Au final malgré quelques bons points, Changer la Vie n'aura pas réussi à bousculer la mienne, même si les portes de New-York se sont ouvertes à moi, le temps de quelques pages…
Merci à Babelio et Gallimard pour cette lecture!
Lien : http://lalydo.com/2015/06/ch..
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Avoir 20 ans en mai 1981 et partir passer l'été à New-York.
Comment à 20 ans peut-on vivre ce formidable élan d'espoir créé par l'arrivée au pouvoir d'un leader socialiste ?
J'avais 10 ans à l'époque ; j'ai donc peu de souvenirs (mais des souvenirs précis) et j'étais alléchée par la thématique annoncée par ce livre.

Ma lecture a peu étanché ma soif… Je suis totalement passée à côté de ce roman : j'ai trouvé l'histoire plate et me suis ennuyée, heureusement qu'un peu de traduction anglais/français m'a empêché de m'endormir…

Le style est souvent touffu (alors que le propos est simplissime…). le fait d'utiliser le titre d'une chanson en tête de chaque chapitre, outre de ne pas être très novateur, n'apporte rien. Et puis ces notes « du traducteur » en bas de page… je n'ai pas compris leur raison d'être…

Les personnages d'André et François sont inintéressants… à côté de ceux de Jenny et d'Isaiah ! Leur histoire est traitée de façon secondaire, pourtant elle aurait mérité un ouvrage à elle toute seule !
André et François sombrent dans la médiocrité, ce qui n'est pas forcément synonyme de roman raté si l'auteur veut traiter ce sujet, ce que je ne pense pas être le cas en l'espèce.

Sans rancune Babelio et merci pour ce masse critique !
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