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L'autre côté des ombres tome 2 sur 2
EAN : 978B08NTWD33M
MxM Bookmark (13/01/2021)
4.18/5   22 notes
Résumé :
Après des années, prisonnier d’une malédiction, Frédéric Cendrevent est enfin libre. Il essaie de se reconstruire, loin du lieu où il a toujours vécu, et d’Allowin Singulier-Weyrd, l’exorciste dont il est tombé amoureux malgré lui.

Mais on n’échappe pas aussi facilement à son passé : en recueillant un esprit-loup des années plus tôt, il n’imaginait pas se retrouver mêlé à une intrigue politique qui menacerait ses rêves d’avenir.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'ai beau avoir fini le roman hier, je n'arrive toujours pas à mettre mes idées au clair pour vous parler de mon premier coup de coeur de l'année : le tome deux de L'autre côté des ombres… C'est toujours un peu difficile de parler d'un coup de coeur, car pour moi, cela joue essentiellement sur l'émotion, mais je vais essayer !

Frédéric est donc au centre de ce second tome. Nous l'avons quitté après sa séparation avec Owin, et le retrouvons quelques mois après. Cette séparation, même si elle avait quelque chose de triste et de mélancolique, était une bonne chose dans le sens où nos deux héros (et surtout Frédéric) avaient besoin de savoir si les circonstances de leur rencontre avaient créé ces sentiments, ou bien si c'était quelque chose de réel, qui ne les concernait que tous les deux. Notre héros avait aussi besoin de réapprendre à vivre. Passer toute sa vie en reclus, accablé par sa malédiction, il fallait qu'il explore le monde extérieur.

Pour moi donc, ce second tome de L'autre côté des ombres est une reconstruction, alors que le premier était plus une quête d'identité. La romance et le côté fantaisie ont bien entendu leur place mais c'est avant tout ce côté psychologique qui est le fil conducteur. J'avais adoré Frédéric dans le premier tome, et ici, je l'ai trouvé encore plus touchant. Il donne l'impression d'être un petit garçon (pas dans le sens négatif) que l'on a envie de protéger et qui doit se battre contre le monde extérieur. Il tâtonne, il n'est pas très emballé par toutes ces interactions, ces codes sociaux. Il est grognon notre Frédéric, et je peux le comprendre. Mais il ne baisse pas les bras, il fait des efforts, et il finit par se faire sa place.

Alors bien entendu tout n'est pas rose. Etre invocateur dans le monde de Noémie Auke, c'est loin d'être une partie de plaisir. Frédéric va devoir se battre contre lui-même, ses doutes, mais aussi contre le Conseil et les préjugés liés à sa magie. Sa relation avec Bleiz s'approfondit aussi. Si cela est attendrissant de les voir être encore plus proche, cela amène aussi d'autres interrogations. Et puis il y a Owin… toujours présent dans l'esprit de l'invocateur. Sans compter que le danger rôde… Une menace pèse sur Frédéric sans que l'on sache qui est derrière tout cela.

Beaucoup de choses à explorer donc, mais qui le sont de façon tout à fait géniale. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j'ai retrouvé cette sensation réconfortante de retrouver un univers qui m'avait plu. Et on s'y croirait. Je n'ai eu aucun mal à m'imaginer les lieux et l'atmosphère de l'histoire.

Le tome deux de L'autre côté des ombres est moins dans l'action et le côté enquête que l'on avait pu découvrir avec Owin Singulier. Pour moi, c'est une autre ambiance, mais tout aussi plaisante à découvrir. le côté relationnel est ultra présent et on découvre bien plus du monde de nos deux héros, en visitant notamment Clunia, le domaine des loups-garous ou bien le manoir des Singulier. La magie est toujours aussi présente, et la romance est très joliment exploitée, tout en douceur et en tendresse.

J'ai refermé le tome sans nostalgie, et avec le sourire, ce qui est assez rare quand je quitte des personnages que j'ai adoré. Mais il y a une telle sérénité que, même si bien entendu je voudrais encore plus de romans pour L'autre côté des ombres, je sais que Frédéric et Owin continueront de vivre leur vie, avec leurs « petits » tracas, mais que rien ne les arrêtera.
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Nous retrouvons Frédéric quelques mois après sa séparation d'avec Allowin, tentant de s'intégrer à une vie de liberté : il étudie à l'université pour être invocateur, apprend les relations sociales, vit au sein de la meute de Griffecoeur avec Bleiz, son fenris, tente de comprendre un monde où il n'a en fait jamais vécu ... et ne pense pas du tout à son exorciste, mais alors pas du tout...

Quand leur intervention, à Bleiz et lui, permet de libérer neuf jeunes fenris promis à un sort funeste, il met le doigt dans un engrenage qui va s'emballer et mettre sa vie à l'envers...

J'avais vraiment aimé le premier tome et ce second confirme, pour moi, le talent de l'auteur : elle a un réel talent de conteuse, elle nous embarque dans son univers ou la magie fait partie de la vie mais où les luttes de pouvoirs politiciennes sont aussi d'actualité.

La relation de Frédéric et d'Allowin est absolument magnifique, douce, tendre, forte, rendue finalement encore plus belle avec l'éloignement imposé par Frédéric pour tenter de se trouver. Chaque interaction est très intense, même quand finalement ils ne se voient pas (l'audition au Conseil) et Allowin est d'une patience infinie avec son invocateur. Il s'agit d'ailleurs presque d'un trio puisque Bleiz fait totalement partie de Frédéric, mais non, pas de ménage à trois, pervers que vous êtes ;-))) Je vais me renseigner pour adopter un fenris !

Ce tome est cette fois du point de vue de Frédéric, puisqu'il s'agit de sa construction en tant qu'homme libre, avec un prologue et un épilogue du point de vue d'Allowin, même trouvaille ingénieuse que dans le premier tome, mais inversée. Mais si les sentiments sont bien présents (amour, amitié, attachement, liens de meutes, famille...), l'action n'est pas en reste et ce, jusqu'aux toutes dernières pages qui nous offrent une vraie conclusion tant à la romance qu'aux évènements de ce tome. Bien sûr, on en voudrait plus, ce monde est tellement riche mais cette duologie est absolument parfaite telle qu'elle est.

J'ai lu que l'auteur avait d'abord dans l'idée de ne proposer qu'un seul tome avec une conclusion dans l'épilogue : un grand merci à elle pour ce second tome qui permet à l'histoire d'aller plus loin et de nous offrir ces très jolis moments.

Un grand bravo aussi pour les couvertures des deux romans, absolument sublimes.

J'ai hâte de lire d'autres romans de Noémie Auke et je la remercie pour cette superbe aventure.
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Dans ce second tome de la duologie, nous suivons Frédéric Cendrevent, qui après un an passés à l'université en ville commence à s'intégrer dans la société dont il avait été écarté depuis la naissance par la malédiction qui le maintenait séquestré dans la demeure familiale dont il est le dernier représentant. Il est proche d'obtenir son certificat d'équivalence, première étape avant de pouvoir entamer des études d'invocateur … si on le lui permet. Depuis qu'il s'est séparé d'Allowin Singulier-Weyrd il commence à se rapprocher du moment où il pourra le retrouver, s'il veut toujours de lui. Cependant les circonstances, à savoir une menace sur la vie de son amour, vont certainement hâter leur rapprochement …


Nous retrouvons ce monde proche du notre, à part que la magie et les êtres magiques font partie de la vie de tous les jours. Une enquête, des manoeuvres politiques, les intrigues des grandes familles sorcières, des esprits loups, des garous, des malédictions, un fae amoureux, et la retrouvailles entre les deux hommes, le tout sous le regard de Bleiz le fenris. Dans ce tome nous découvrons d'avantage la vie de tous les jours de cette société sous l'angle de Frédéric dont nous suivons les aspirations, une occasion de découvrir les aspects politiques qui pourraient les contrecarrer. Un côté polar, des aventures où se mêlent la magie et la relation amoureuse de Frédéric et d'Owin, où les relations familiales des clans et la politique s'invitent avec les menaces qui les accompagnent …


Une lecture facile et agréable d'urban fantasy, l'autrice nous invite dans un monde bien campé et d'une certaine originalité où les personnages sont bien campés, un moment agréable de détente qui devrait convenir à tous …
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J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome. Je dois dire qu'il est différent du premier et ce n'est pas pour me déplaire.
Je vais revenir un peu sur le premier (je l'ai bien en tête je l'ai relu juste avant, car j'ai quand même une petite tête). Dans le premier nous suivions Allowin Singulier-Weyrd, un jeune exorciste qui reprenait le commerce de sa tante suite à son décés, il y rencontre Frédéric Cendrevent, un jeune homme victime d'une malédiction. Allowin va réussir à le libérer. Mais aussi une relation va naître entre les deux. Mais une fois Libre Frédéric a voulu connaître sa place dans le monde. C'est à ce moment que le tome 2 commence. Frédéric Cendrevent vit à la capital avec une meute de loup-garou, il va à la fac... Tout va bien pour lui sauf qu'Allowin lui manque. Mais malheureusement il va se retrouver confronter au conseil.
Ceux qui peuvent surprendre c'est qu'on n'est pas du tout dans la même dynamique entre le 1 et le 2. Dans le 1 on présentait les personnages et on avait un grand mystère global à résoudre. Que dans le 2 c'est plus une présentation du monde et les personnages se laissent porter plus qu'ils enquêtent. Personnellement j'ai beaucoup aimé cette dynamique, j'aime qu'on me présente un univers et je trouve que c'est dernier temps je ne le retrouve pas donc j'étais ravie. En plus, je trouve que c'est moins commun que le 1, qui se raccroche à l'imaginaire de la maison hantée déjà très présente dans le MM.
Franchement j'étais transporté la plume de l'autrice et très fluide et surtout j'ai trouvé vraiment cela agréable. Moi je me suis laissée emporter et je n'ai pas ressenti de longueur. Cependant, je sais que certains vont trouver ce livre long, au bout de 40% je me suis fait la réflexion qu'on ne savait pas où on allait, qu'on a le train train de Frédéric... Pour moi c'est soit on rentre dans l'histoire soit je pense qu'on va finir pas s'ennuyer (mais ce n'est pas mon cas mais j'aime les choses calmes)
Mon seul vrai problème c'est que c'est la fin, pourquoi faire une duologie ? Ce livre m'a juste mis l'eau à la bouche pour moi j'ai un goût de trop peu. Je veux connaitre plus la famille d'Allowin, je veux connaître plus l'univers... Je n'ai pas eu une impression de point final, car j'ai l'impression de ne pas avoir découvert tout ce que l'univers avait de cacher. Les personnages eux sont rentrés dans leur routine et je comprends qu'on les laisse de côté, mais pas l'univers.
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Cette deuxième partie est aussi bien que le tome 1. Cette fois, on suit particulèrement Frédéric qui est un personnage moins haut en couleurs qu'Allowin mais qu'il était impératif de développer: après avoir été victime de hantise toute sa vie, à 28 ans il doit se réadapter et ce n'est pas simple pour lui. Il se retrouve malgré lui pris dans les filets de la politique - comme Owin - sans que cela devienne pesant pour le lecteur. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet univers sans faire perdre de vue le fil du récit est renforcée par le plaisir de découvrir un peu plus les cousins Singulier, Coré et Orphée. L'histoire d'Yvain est révélée (enfin!) mais j'espère que l'auteur se fendra d'un nouvel opus pour la développer ou pour s'occuper un peu plus sérieusement desdits cousins: le personnage d'Orphée est aussi perturbant qu'Owin sans que les autres ne s'en rendent compte... en tous cas, les graines pour une suite sont semées.
Une lecture qui tient ses promesses.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Après des mois de bataille et d’obstination, il maîtrisait enfin le réseau de bus. Du moins ses trajets les plus courants. Pour un moyen de transport en commun, il rechignait beaucoup à prendre des passagers. Il s’était écoulé des semaines entières avant que Frédéric arrive à son arrêt sans voir son bus partir sous ses yeux, sans devoir l’attendre un temps indéfini, qui pouvait être de cinq minutes comme d’une demi-heure, qu’il soit en avance ou pas sur l’horaire affiché.

Lorsque pour la troisième fois consécutive, celle qui décidait de toutes les autres, il était monté dans le bus, à l’heure, et sous le regard presque déçu du conducteur, il avait fait face à un tout autre problème : les déviations et les terminus intempestifs dix arrêts avant le sien. Ils étaient devenus de moins en moins fréquents au fur et à mesure que Frédéric apprenait à se déplacer à pied dans Clunia, à connaître ses raccourcis. Il lui arrivait même parfois de descendre avant son arrêt, histoire de remettre le bus à sa place. C’était très satisfaisant de le priver du plaisir de le mettre en retard.

Depuis quelque temps, ils avaient fait la paix. Frédéric arrivait toujours quelques secondes avant son bus et lorsqu’il montait le conducteur lui disait bonjour. Surtout, surtout, il y avait toujours au fond une place de libre sur une rangée de deux, et jamais personne ne venait s’asseoir à côté de lui, même s’il y avait beaucoup de monde.
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— Qu’est-ce qui se passe ?

Il croisa le regard de Lazuli dans le rétroviseur.

— Il tremble.

— On n’est plus très loin, dit Coré d’une voix tendue.

— Je le savais, gronda la louve-garou. Je savais qu’ils les planquaient sur leur domaine, ces connards ! Je vais me les faire !

Souvent, Frédéric se demandait pourquoi elle représentait les meutes, plutôt que Selim le doux diplomate, ou n’importe quel autre membre de n’importe quelle autre meute doté d’un minimum de retenue. Ce jour-là, la réponse lui paraissait évidente : sa détermination à défendre ce qui lui tenait à cœur, avec les crocs s’il le fallait.

Et il s’en réjouissait. Où qu’ils aillent, quels que soient leurs ennemis, ils leur sauteraient à la gorge, ils leur feraient payer ce qu’ils avaient fait subir à Bleiz, et à on ne savait encore combien de fenris.
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Il s’était toujours promis que le jour où ils se retrouveraient, ce serait lui qui l’aurait choisi. Un jour où il aurait été certain de tenir debout tout seul.

Allowin lui aurait dit qu’il n’avait rien à prouver, à personne. C’était faux, il avait tout à se prouver : qu’il était capable de vivre dans ce monde auquel il n’aurait jamais cru appartenir. D’être autre chose que l’ersatz d’humain ayant survécu comme une mauvaise herbe entre les pierres de son manoir.

Alors, un jour de confiance en lui, il serait allé le voir, nerveux, mais pas terrifié. Ils auraient parlé de leur vie l’un sans l’autre, puis de leur vie l’un avec l’autre, peut-être, s’ils le désiraient encore tous les deux. L’issue de la rencontre, amour, amitié, adieu, ne serait ni une victoire enivrante ni une défaite destructrice, rien qu’un pas de plus sur son chemin.

Il n’aurait pas été au palais de l’Équilibre, mis au pilori pour avoir eu l’audace de venir en aide à un fenris, questionné sur sa bonne foi, son passé plus que douteux.

En position de faiblesse, encore une fois.
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Frédéric se laissa envelopper par la chaleur de leur présence, cette familiarité réconfortante qui s’était insinuée en lui sans qu’il le remarque. La meute n’avait jamais rien exigé de lui.
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Claire se tourna vers la fenêtre et son regard se perdit au-delà de la vitre.

— Nous pourrions inciter un esprit de la nature à s’installer dans une zone agricole, un enfant du blé ou une hamadryade fruitière, et ainsi l’aider à prospérer. Nous pourrions guider des follets dans les foyers qui en auraient besoin. Inviter une pégée à habiter une source pour la protéger et la rendre potable, attirer une potamide dans une rivière dangereuse, où elle sauverait ceux qui s’y noient, ou bien dont la seule présence augmenterait le nombre de poissons… Demander l’aide d’une néphélée lorsque la pluie ne tombe pas, plutôt que d’avoir à organiser un lavage de vitres à l’échelle d’une ville.

Aider un exorciste à faire parler un fantôme, ajouta Frédéric intérieurement.

— Ce sont des choses que vous… que tu… as faites ici ?
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