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3,66

sur 1339 notes
Veuve depuis quelques mois, l'intrigante londonienne Lady Susan Vernon se rend dans la campagne en quête d'un bon parti pour remplacer son défunt mari. Sans compter sa fille, Frederica, pour qui elle a bien peu d'affection et qu'elle cherche à marier à tout prix à un homme qu'elle a choisi pour elle.
Un échange de lettres entre les membres de la famille Vernon d'une part, et entre Lady Susan et son amie Mme Johnson (restée à Londres) nous permet de comprendre peu à peu qui est cette femme qui agite tant les plumes.

Un récit qui ne m'a ni passionné ni déplu. On retrouve les grands thèmes chers à Jane Austen : les intrigues bourgeoises, le mariage, le prestige de classe, ainsi qu'une certaine forme d'humour.
Jane Austen est assurément la Carrie Bradshaw de son époque, en cela, la lire est assez intéressant. D'autre part elle livre des analyses très justes sur l'hypocrisie et la condition des femmes - quoi qu'on en dise !

Mais bon, force est de constater que ce genre de récit n'est quand même pas ma tasse de thé.
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J'ai bien aimé ce court roman épistolaire qui révèle tout le talent de Jane Austen. En effet, à travers cet échange de lettres elle nous dépeint un petit groupe de personnages représentatifs de la société anglaise du XIXème siècle où les femmes n'étaient jamais maîtresses de leur destin.

Le plus délicieux dans Lady Susan, c'est la plume de l'auteur, pleine de verve et d'humour. On adore "détester" Lady Susan qui multiplient les petites combines pour arriver à ses fins : se remarier avantageusement sans renoncer sa liberté toute relative et se débarrasser de sa fille jugée encombrante en la mariant au prétendant d'une de ses "adversaires". Face à une Lady Susan à la moralité élastique, les autres personnages semblent bien démunis, soit aveuglés par ses belles paroles, soit, lorsqu'ils sont conscients des manoeuvres, dans l'incapacité de les contrecarrer. Jusqu'à ce qu'un grain de sable ne vienne gripper la machine et sauver la morale de l'histoire...

Lady Susan m'a permis de passer un agréable moment que j'ai bien envie de prolonger en regardant à nouveau son adaptation cinématographique, Love and Friendship...
Lien : https://lecturesdestephanie...
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Lady Susan est une jeune et jolie veuve désargentée qui a la beauté pour elle. Elle est prête à marier sa fille de 16 ans, sans que celle-ci ne puisse s'y opposer. Sa belle-soeur ainsi que son mari vont tout faire pour que la jeune Frederica ne fasse cette union dont elle a horreur .Mais Lady Susan est très habile et très intelligente si ça ne va pas avec ma fille et bien dit-elle ce sera moi qui me marierai avec Sir James.
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Lady Susan Vernon est veuve, désargentée et a une solide réputation de libertine. Bien décidée à se remarier au plus vite, et si possible avec un bon parti, elle va jeter son dévolu sur Réginald de Courcy un jeune et riche aristocrate. Et pour le faire tomber à ses pieds, lady Susan est prête à utiliser toutes les ruses.

Quand Orgueil et Préjugés rencontre Les Liaisons Dangereuses, cela nous donne le roman épistolaire Lady Susan. Jane Austen s'éloigne de ses personnages habituels à savoir des jeunes filles pauvres mais avec une bonne morale pour nous présenter lady Susan, une veuve absolument détestable et prête à tout pour épouser un bon parti. J'avoue que j'ai trouvé jubilatoire de voir lady Susan s'empêtrer dans ses intrigues pour finalement ne pas récolter grand chose. Les personnages et la narration change agréablement des autres romans de Jane Austen. Un vrai bonheur de retrouver cet auteur.
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Dans cette critique de la haute société anglaise, Jane Austen se montre encore plus moqueuse et virulente que dans ses autres romans: c'est sans doute dû à son jeune âge lorsqu'elle l'écrit. Au travers de ces lettres que s'échangent Lady Susan, Mrs Johnson et les Vernon, rien n'adoucit le portrait de cette jeune veuve qui intrigue et manigance autour d'elle. Ce court roman est un vrai plaisir de lecture, on grince des dents face aux propos de Lady Susan, et on se demande, comme la narratrice finale, ce que cette femme éprouve réellement, si elle est un tant soit peu capable d'éprouver quelque chose. Est-elle seulement à plaindre?
Peut-être que ce court roman manque un peu de subtilité et des détours psychologiques de ceux qui ont suivi mais finalement ça n'enlève rien à sa verve.
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J'ai choisi ce (très) court opus pour faire la connaissance de Jane Austen, mentionnée comme auteur favori ou au moins de tout premier plan par beaucoup sur ce site.

Je n'ai pas été déçue. Par ce roman épistolaire, l'auteure décrit à merveille les sentiments de tout un chacun dans une Angleterre des plus puritaines.

Lady Susan apparaît comme dotée d'une âme noire à souhait, là où, en d'autres temps, elle serait passée comme une femme s'occupant et ne se préoccupant que d'elle-même, papillonnante et sans l'enfant qu'elle a bien été obligée d'avoir en cette fin du 18e siècle et qui ne lui est que contrainte. Les autres protagonistes sont bien plus conformes à l'idée que je me fais de l'Angleterre collet monté de cette époque.

Je ne sais pas encore si cette incursion va m'inciter à me plonger dans un autre roman, tous beaucoup plus volumineux, de cette écrivaine. L'avenir nous le dira.
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Lady Susan, 35 ans, belle, intelligente, mais également (ou surtout) garce, perfide, manipulatrice, hypocrite, menteuse et j'en passe... Ça fait tout de même beaucoup pour une seule femme !! L'échange de lettres, qui tournent toutes autour de cette femme, nous confirme un peu plus, à chaque échange, à quel point elle est détestable. Un petit bouquin épistolaire qui se lit vraiment très rapidement... et on apprécie encore une fois la plume intelligente d'Austen, plein de finesse et d'ironie... Je déplore tout de même le peu de pages, puisqu'on ne peut se plonger entièrement dans l'univers d'Austen.
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J'ai toujours un peu de mal avec la forme "épistolaire", d'ailleurs l'an dernier je n'ai pas validé cet item du challenge HP.

Bah cette année, j'ai vu passer par hasard ce bouquin sur le challenge. Il n'est pas très long et c'était l'occasion de retrouver J. Austen, que j'avais bien aimé avec Northanger Abbey.
Bah je suis assez sidérée par cette "oeuvre de jeunesse" de la demoiselle, car elle est vraiment excellente !

Elle nous décrit une sacrée fichue manipulatrice, tout à fait odieuse de mon point de vue, et j'avoue que je l'ai lu d'une traite, tellement j'avais envie de connaître la fin ! Ce qui est quand même rare avec un bouquin de cette époque, quelle que soit sa longueur, mdr ! Et surtout un bouquin épistolaire. Mais quel talent ! Il va peut-être falloir que je me penche un peu plus sur les oeuvres de cette grande dame dans les années qui viennent...

Bref, c'est un très bon petit bouquin pour découvrir l'auteure si on ne la connait pas.
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Je poursuis ma découverte des classiques pour cette année avec un roman épistolaire. Je n'avais que moyennement apprécié Raisons et sentiments pour son côté "tirage dans les pattes" et recherche du plus beau parti.
Eh bien ici, c'est un peu la même chose. Puisqu'à travers les échanges de lettres entre les différents personnages, on suit les manigances d'une jeune veuve sans le sou qui cherche à tout prix à se placer chez un homme bien pourvu. Je n'ai que peu réussi à m'attacher aux divers personnages hormis la pauvre Frédérica qui se retrouve bien malgré elle catapultée dans toute sa candeur dans ce panier de crabes, où les bassesses écrites flirtent avec le miel doucereux et faux des conversations.
Un monde de salon mondain où les hommes sont des faire-valoir, décrits soit comme idiots ou faibles, et où ces dames exultent des revers de fortune de leurs rivales et se font des gorges chaudes de petites mesquineries.
Le style et la plume par contre sont un vrai délice qui m'a permis d'aller au bout de ce roman parce que c'est superbement écrit mais la vie victorienne n'est vraiment pas un long fleuve tranquille.
Demi-teinte pour l'histoire et les personnages mais dans un style qui mérite que l'on s'y plonge.
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Court roman épistolaire écrit en 1794 alliant concision et puissance. Sous une apparence mondaine et courtoise, il dévoile la hideuse machinerie en oeuvre dans la haute société anglaise du 18 ème siècle et en dit presque autant que le monumental "Clarisse Harlowe" de Samuel Richardson, édité 50 ans plus tôt : mariages forcés, manipulation, désamour maternel, contrainte économique impitoyable pesant sur les veuves et les jeunes fille, et sur tous à travers elles.
Lady Susan, produit implacable d'une société qui ne l'est pas moins, une héroïne qui glace le sang.
Jane Austen, obsédée par l'institution du mariage, n'a pas écrit des "bluettes" : elle a étudié tous les aspects du fonctionnement d'un des plus formidables pivots producteur et transmetteur de richesse et de pouvoir dans la société de son temps. Son oeuvre est politique.
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