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Citations sur Mansfield Park (98)

Il y a de cela à peu près trente ans, Mlle Maria Ward d’Huntingdon, n’ayant pour toute fortune que sept cents livres, eut la chance de conquérir le coeur de Sir Thomas Bertram de Mansfield Park, dans le comté de Northampton. De ce fait elle fut élevée au rang de femme de baronet avec tout le luxe et tout le confort que lui apportait une maison bien montée et digne de sa situation.
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À 8 heures, Edmund était dans la maison. Les jeunes filles de leur chambre en haut l'entendirent entrer, et Fanny descendit. La perspective de le revoir tout de suite, sachant ce qu'il devait supporter, raviva tout ce qu'elle avait d'abord ressenti. Il était là, tout près, et malheureux. Elle fut sur le point de défaillir à l'instant de pénétrer dans le petit salon. Il était seul, et aussitôt alla au-devant d'elle. Elle se retrouva pressée sur son cœur, avec ces mots, à peine articulés : "Ma Fanny, ma sœur, la seule, mon seul réconfort à présent." Elle fut incapable de prononcer une parole. Lui aussi durant quelques minutes ne put en dire davantage.

Il se détourna pour se reprendre. Quand il recommença de parler, sa voix tremblait encore, mais son attitude révélait un souci de se maîtriser et la détermination d'éviter toute autre allusion du même genre.
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Si cet homme ne possédait pas douze cents livres de revenus par an, il serait un être absolument stupide.
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Fanny, incapable de se retenir complètement de les observer, en avait suffisamment vu pour être passablement satisfaite du cours que prenaient les choses. Il était cruel d'être heureuse alors qu'Edmond était en train de souffrir. Toutefois, un certain bonheur naissait, par force, de la certitude même de sa souffrance.
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Une jeune fille est toujours plus agréable à fréquenter si elle a pris un engagement que si elle ne l'a pas fait. Elle est sûre d'elle-même. Les soucis se sont envolés et elle sent qu'elle peut exercer tous ses pouvoirs de séduction, tout en restant à l'abri des soupçons. Il n'y a rien à redouter d'une fiancée; on ne peut lui causer aucun tort.
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Il avait voulu en faire de bonnes jeunes filles, mais ses soins avaient porté sur l'intelligence et les manières, non sur le caractère. Volume 3, chapitre 17
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Il avait dans ce cas fort mal mené les choses; mais si déplorables qu'eussent été les choses , il se prenait à penser que là n'avait pas été l'erreur la plus funeste de son éducation. Quelque chose faisait foncièrement défaut, ou alors le temps eût dû faire disparaître la plupart de ses néfastes effets. c'étaient, il le craignait, les principes qui avaient fait défaut, des principes actifs, et on ne leur avait sans doute jamais appris à gouverner leurs penchants et leurs humeurs, en leur communiquant ce sens du devoir qui se suffit à lui-même. On les avait instruites dans la religion, leur avait appris la théorie, mais on n'avait jamais exigé d'elles que ces principes religieux fussent mis en pratique. Le but autorisé de leur jeunesse, se voir distinguées par leur élégance et leurs talents d'agrément, ne pouvait avoir exercé sur leur esprit d'influence bénéfique et morale. Il eût voulu les voir croître en sagesse, mais avait appliqué tous ses soins à leur intelligence et leurs manières, et non à leur caractère ; et il craignait bien que nulle bouche ne leur ait jamais conseillé l'abnégation et l'humilité.
Il déplorait amèrement cette carence et parvenait à peine à comprendre maintenant comment les choses en étaient venues là. Et il était malheureux à l'extrême d'avoir élevé ses filles, malgré la dépense et le soin d'une éducation coûteuse et empressée, sans qu'elles eussent compris où étaient leurs premiers devoirs, ou qu'ils eût appris à connaître leur caractère et leur tempérament.

Chapitre 48
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Il y avait en elle cet héroïsme qui naît de bons principes, et elle était résolue à accomplir son devoir ; (...).

Deuxième partie, chapitre 25
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Son émotion et son inquiétude étaient à leur comble et surpassaient de lmoin celles des autres, par le privilège d'une nature que l'innocence même ne pouvait empêcher de souffrir.

Deuxième partie, chapitre 19
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Son coeur était cruellement blessé et empli de colère, et elle n'était capable de trouver de consolation que dans la colère. La soeur avec laquelle elle était accoutumée de vivre en bonne intelligence était désormais devenue sa plus grande ennemie; (...).

Première partie, chapitre 17
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