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Citations sur Mansfield Park (98)

Vous l'élèverez ainsi jusqu'au rang de véritable manoir. de la simple demeure d'un gentelman, elle deviendra, par de judicieuses améliorations, la résidence d'une esprit cultivé, d'un homme de goût, ayant acquis les manières modernes, en possession d'une bonne parenté.

Deuxième partie, chapitre 25
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Fanny, qui était toujours une auditrice polie, et souvent la seule auditrice disponible, écoutait le récit de leurs griefs et de leurs malheurs.

Première partie, chapitre 18
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Les querelles de famille sont le plus grand des maux, et tout vaut mieux que d'en venir à semer la discorde.

Première partie, chapitre 13
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Plus âgées, ses cousines lui firent des réflexions blessantes sur sa taille, et l'emplirent de confusion dès l'instant où elles attirèrent l'attention sur sa timidité. Mademoiselle Lee montra son étonnement à la voir si ignorante, et les femmes de chambre se gaussèrent de ses habits; et, lorsqu'à ces chagrins s'ajouta la pensée de ses frères et soeurs pour qui elle avait toujours été le personnage le plus important, jouant les rôles de compagne de jeux, de préceptrice et de nourrice, son coeur fut plongé dans la plus noire mélancolie.

Première partie, chapitre 2
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Pendant ce temps, la jeune visiteuse était aussi malheureuse que possible. Craintive et toute honteuse, regrettant le foyer qu'elle avait quitté, elle n'osait lever les yeux et ne parvenait à parler de façon audible qu'en versant des larmes. Dès Northampton, et tout le temps que dura le voyage, madame Norris n'avait cessé de lui parler de la miraculeuse bonne fortune qui était la sienne, (...).

Première partie, chapitre 2
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Fanny Price avait à cette époque tout juste dix ans, et bien que, de prime abord, il n'y ait rien eu en elle qui pût séduire, il n'y avait rien non plus qui inspirât de la répugnance aux membres de sa parenté.

Première partie, chapitre 3
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Voici une trentaine d'année, mademoiselle Maria Ward de Huntingdon fut assez heureuse pour captiver, avec sept mille livres de rente comme seule fortune, le coeur de Sir Thomas Bertram, de mansfield Park, dans le comté de Northampton, et se hausser ainsi jusqu'au rang de femme de baronnet, acquérant de surcroît tout le bien-être et les avantages matériels qu'offrent une belle maison et un revenu considérable. Ce ne fut dans tout Hunbtingdon qu'exclamations sur la magnificence d'un tel mariage, et son oncle, l'homme de loi en personne, lui permit d'y prétendre équitablement en lui accordant une somme d'au moins trois mille livres. Ses deux soeurs ne pouvaient manquer de tirer profit de son élévation; et ceux qui, parmi leurs connaissances, jugeaient mademoiselle Ward et mademoiselle Frances d'une aussi grande beauté que mademoiselle maria, n'hésitèrent pas à prédire pour elles des mariages presque aussi avantageux.

Première partie, chapitre I
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– Eh bien, constata-t-il, après un échange rapide de questions et de réponses réticentes, me voilà plus heureux que je ne l’étais auparavant, car maintenant je comprends mieux l’opinion que vous avez de moi. Vous croyez que je suis inconstant, que je cède volontiers au caprice du moment, que je suis aisément tenté et que je peux tout aussi facilement me détacher. Avec un pareil jugement, il n’est pas étonnant que… Mais nous verrons… Ce n’est pas par des protestations que je chercherai à vous convaincre que vous avez tort ; ce n’est pas non plus en vous affirmant que mon attachement est inébranlable. Ma conduite parlera pour moi ; l’absence, la distance, le temps joueront en ma faveur. Ce sont eux qui prouveront que si quelqu’un est digne de vous, c’est bien moi. Vous m’êtes infiniment supérieure par la conduite. Tout cela, je le sais bien. Vous possédez des qualités dont je ne soupçonnais pas l’existence à un tel point chez un être humain. On relève en vous certains traits qui vont au-delà… Non pas au-delà de ce que l’on peut constater, car on ne constate jamais rien de tel, mais qui dépassent tout ce que l’imagination peut envisager. Mais ceci n’est pas pour m’effrayer. Ce n’est pas en ayant un mérite égal au vôtre que l’on fera votre conquête. Cela est hors de question. C’est celui qui verra vos vertus avec le plus de clarté et qui les vénérera le mieux ; celui qui vous aimera avec la plus grande ferveur, qui aura le plus de droits d’être payé en retour. C’est là-dessus que repose ma confiance en l’avenir. C’est de par mes droits que je vous mérite et vous mériterai ; et une fois que vous serez convaincue que mon attachement pour vous est tel que je le soutiens, je vous connais trop bien pour ne pas entretenir les plus ardents espoirs… Oui, ma très chère, mon aimable Fanny. Mais non […], pardonnez-moi. Peut-être n’en ai-je pas encore le droit, mais quel autre nom puis-je vous donner ? Pouvez-vous croire que vous demeuriez toujours présente à mon esprit sous un autre nom que celui-là ? Non, c’est bien à « Fanny » que je pense tout le jour, et qui hante mes rêves. Vous avez fait de ce nom un tel synonyme de la douceur que nul autre ne peut mieux vous correspondre.
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- Je n’ai jamais été si longtemps de ma vie en compagnie d’une jeune fille, essayant de la divertir et réussissant si mal. Je n’ai jamais rencontré une jeune fille qui me regardait d’un air si grave ! Je dois essayer d’en tirer le meilleur. Ses regards disent : «Je ne veux pas vous aimer, je suis déterminée à ne pas vous aimer» et je le dis, elle le fera.

[Henry Crawford, partie 2, chap 6]
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Je ne sais pas positivement comment traiter miss Fanny ;
je ne la comprends pas ; je ne pourrais pas dire ce qu’elle était hier.
Quel est son caractère ? est-elle grave ? est-elle capricieuse ? est-elle prude ?
Pourquoi détournait-elle ses yeux de moi, ou me regardait-elle d’un air si sérieux ?
à peine pouvais-je lui parler ! Je ne me suis jamais trouvé si long-temps dans la société d’une jeune personne, essayant de m’entretenir avec elle et réussissant si mal.
Je n’ai jamais rencontré des regards si graves de la part d’une femme de son âge :
je veux essayer de leur donner une autre expression. Ses yeux disent :
Je ne vous aimerai pas, je suis déterminée à ne pas vous aimer, et moi je dis : Elle m’aimera !

- Plaisant garçon ! et cependant voilà ce qui vous attire vers elle : c’est qu’elle ne fait pas d’attention à vous !
Voilà ce qui lui donne une peau si fine, ce qui la grandit et produit tous ses autres charmes à vos yeux.

Je désire que vous ne la rendiez pas réellement malheureuse. Quelque peu d’amour peut l’animer et ne pas lui nuire ; mais je ne veux pas que vous lui inspiriez une passion, car c’est la meilleure petite créature qu’il soit possible de trouver, et elle a beaucoup de sensibilité.
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