Le passe-muraille

Petite recueil de nouvelles fantastiques et atypiques. Sous une prétendue gaieté, certaines histoires amènent à la réflexion. Certes, Marcel Aymé est un épatant conteur mais le style reste désuet et le tout a mal vieilli.

Texte rempli de fantaisie. A lire pour sourire et passer un bon moment.
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Le diffusion récente du film avec Bourvil (j'avais déjà vu celui avec Denis Podalydes, beaucoup plus fidèle à l'histoire écrite par Marcel Aymé) m'a incitée à relire la nouvelle, un peu oubliée. Je suis une inconditionnelle de Marcel Aymé, j'adore sa plume élégante, pétillante, pleine d'humour, même dans ses histoires les plus sombres, sa façon de camper ses personnages et surtout la double lecture que l'on peut faire des histoires qu'il raconte. Je l'ai travaillé avec mes élèves, et je ne m'en suis jamais lassée ! En plus, il me renvoie à mon enfance avec Les contes du chat perché. Un conteur hors pair, un peu suranné, certes, mais cela a aussi son charme.

Le passe-muraille est une suite de nouvelles de Marcel Aymé. Après avoir lu le Horla de Maupassant je trouve que Marcel Aymé est encore plus imaginatif, plus volubile, sa fantaisie est extraordinaire. Il se dégage un parfum d'humour qui donne un plaisir de lecture comme avec nul autre livre. Si quelqu'un connait des livres plus récents avec autant de fantaisie et d'humour, je suis preneur !

Des nouvelles qui m'ont rappellé L'Amour est aveugle de Boris Vian.

Le passe muraille ainsi que les autres nouvelles nouvelles de ce roman, sont toutes poignantes et émouvantes, raconté avec justesse comme sait si bien le faire Marcel Aymé.
J'aime, j'aime !!!

Recueil de nouvelles plus ou moins farfelues et qui sont dans l'ensemble un peu une perte de temps à lire...
A part bien sûr "Le passe-muraille".

« Il y avait à Montmartre, au troisième étage du 75 bis de la rue d'Orchampt, un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé. Il portait un binocle, une petite barbiche noire et il était employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement. En hiver, il se rendait à son bureau par l'autobus, et, à la belle saison, il faisait le trajet à pied, sous son chapeau melon.

Dutilleul venait d'entrer dans sa quarante-troisième année lorsqu'il eut la révélation de son pouvoir. »

Agréable à lire meme si ces nouvelles sont un peu datées pour le XXI eme siècle...

Assurément la nouvelle la plus connue de Marcel Aymé, et pourtant le titre est trompeur puisque "Le passe-muraille" est en fait un recueil qui en comporte neuf autres, à peu près d'une vingtaine de pages chacune. Les histoires sont plus ou moins inégales, mais toutes ou presque ont en commun un caractère extravagant qui se rapproche parfois du fantastique. Tantôt M. Aymé se fait drôle avec un humour caustique voire féroce qui n'épargne pas grand-monde, tantôt il se fait plus grave avec des récits très vivants qui sont le reflet des préoccupations de l'époque, à savoir la sombre période de l'Occupation allemande.
Mises bout à bout, ces histoires sont très plaisantes à lire et contrairement à ce qui a été écrit dans plusieurs autres critiques, le style n'est en rien désuet ou démodé !