Voici venu le deuxième tome de Black program, qui installe de nouveau le Commando Caïman dans l'action.
Une mission ultra-secrète de la Nasa ne s'est pas terminée comme prévu... Elle a même donné naissance à une sorte de super-méchant doté de pouvoirs et de moyens illimités. C'est ce personnage maléfique que Bruno Brazil et Gaucho Moralès vont devoir aller débusquer dans une base bien cachée au coeur de la forêt brésilienne... Non loin de certain repère de même style, démantelé lors de la première aventure du célèbre commando!
Cette reprise de Bruno Brazil s'avère une complète réussite, tant au niveau scénaristique que pour le graphique... Et l'album Black program 2 se clôt sur une révélation stupéfiante propre à fouetter la curiosité du lecteur.
Commenter  J’apprécie         221
On continue là où l'on avait laissé les personnages la dernière fois : face à la révélation fabuleuse d'une mission Apollo XVIII et du premier pas sur…
Plus rapidement en 1977 que de nos jours et on ne peut pas mettre ce raccourcissement de temps sur le compte de la non connaissance puisque l'on sait que le voyage le plus court fut réalisé, par une sonde, en 224 jours (et non 6 mois – 180 jours - comme dans la bédé qui se déroule, je le rappelle, en 1977!).
Passons ce petit raccourci avec le temps et regardons du côté du grand Méchant qui semble faire un effet boeuf à bien des gens, comme si Dieu leur était apparu en personne.
Rebelle ne lui en veut même pas de la perte de son bras (coupé à l'arrache) et de son énucléation… Waw, c'est vous dire le charisme de cet être nimbé de lumière !
Si le premier tome m'avait plu, si j'y avais trouvé quelques bonnes choses (sans que pour autant le scénario ne soit exceptionnel), dans cette suite, après une moitié bien rythmée, le final a fait un gros pchiiiiit de partout !
Le Méchant semble plus fou qu'éclairé (ok, comme souvent), son projet est gigantesquement démesuré (ok, comme d'habitude), mais là, j'ai eu l'impression qu'il avait un énorme pète au casque et qu'aucuns scientifiques, dans ceux qui l'avaient suivi dans sa mégalomanie, ne l'avaient remarqué le moins du monde.
Bref, je suis restée dubitative devant ces révélations folles (peut-être était-il fou, tout compte fait?) et je n'ai absolument pas accroché à ce méchant d'opérette qui surgit sur la fin, qui paraissait prometteur et qui ne le fut pas (selon mon avis, c'est-à-dire par grand-chose).
Zut alors, la suite n'était pas au niveau du premier tome…
Tant pis, je passerai mon tour pour les albums suivants et me contenterai, si un jour j'ai le temps, de lire les anciens albums.
Commenter  J’apprécie         110
Le commando Caïman est bel et bien reconstitué, et cette mission "Black Program" leur va comme un gant.
Une mission secrète menée par la NASA qui aurait rendu l'alunissage quasi anecdotique, car la mission d'Apollo 18, qui n'a officiellement jamais existé, est bel et bien allée jusque Mars, mieux encore, suivant le même schéma lunaire, un module s'y est même posé.
C'est au retour que les choses se sont compliquées pour les 2 astronautes, Allan Wordling et Franck Rutherford, récupérés gravement blessés après le brutal atterrissage de leur capsule dans le Nevada.
Depuis, Rutherford est maintenu dans un état végétatif et le soucis, c'est que c'est lui qui a foulé le sol martien, et aucune photo, aucun témoignage de cet exploit n'a, à ce jour, été remis au commandement.
Mais en se rendant au centre secret où est hospitalisé Rutherford, Whip et Tony vont rapidement réaliser que ce n'est pas lui qui est en face d'eux...
Quand à Bruno, sa priorité est de se rendre au chevet de Rebelle qui vient de se réveiller.
Gravement blessée, désormais aveugle et amputée de sa main droite, elle est en effet la seule à pouvoir formellement identifier Wordling.
Gaucho s'est de son côté porté volontaire pour épelucher le listing des visites de la prison de Rebelle et est aussi sur le point de faire une découverte surprenante...
Commenter  J’apprécie         30
Bonne reprise des aventures de Bruno Brazil, même si le dessin fin de Vance me manque terriblement : l'histoire est suffisamment alambiquée pour être agréable à suivre, les personnages principaux sont bien cassés, psychologiquement brisés, mais ils arrivent à se réunir pour lutter contre un psychopate qui a pris la place de son collègue et qui a littéralement disjoncté lors d'une mystérieuses mission sur Mars.
Pas mal.
Commenter  J’apprécie         50
Bel ouvrage remarquablement maîtrisé, marqué d’un classicisme assumé et revendiqué, ces Nouvelles aventures de Bruno Brazil feront certainement le plaisir des lecteurs nostalgiques.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un retour qui muscle le héros et son environnement même si on est toujours à la fin des années soixante-dix.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Je me suis avancé sans hésiter...
C'était comme si on m'avait pris la main pour me montrer l'envers du décor, la nature ultime des choses!
Les sursauts gamma sont un déchainement de photons apparaissant de manière aléatoire dans le cosmos… c’est la force la plus impressionnante de l’univers, générant des événements presque aussi lumineux que le Big Bang. Tout cela a été découvert il y a environ dix ans, mais on ne sait pas d’où ça vient exactement.
Aller rendre visite à un homme en état végétatif, ça va sûrement me remonter le moral...
Dans le 168e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Bobigny, 1972 que l'on doit au scénario de Marie Bardiaux-Vaïente, au dessin de Carole Maurel et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Deux soeurs que l’on doit au scénario d’Isabelle Sivan, au dessin de Bruno Duhamel et qui est édité chez Grand angle
- La sortie de l’album Les dinosaures du paradis que l’on doit à l’auteur Mazan ainsi qu’aux éditions Futuropolis
- La sortie de l’album Vingt décembre, chroniques de l’abolition que l’on doit au scénario d’Appollo, au dessin de Téhem et que publient les éditions Dargaud
- La sortie du cinquième et dernier tome de Saint-Elme, un titre baptisé Les thermopyles que l’on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frederik Peeters et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album L’expert que l’on doit à l’autrice Jennifer Daniel ainsi qu’aux éditions Casterman
- La réédition dans une version collector de La bombe que l’on doit aux cénario conjoint de Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, au dessin de Denis Rodier et qui est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
+ Lire la suite