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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un titre qui s'imposait en cette veille de Noël qui devrait toujours être d'abord un moment de partage, de joie et d'amour. Une recommandation à suivre même si certains sont moins aimables que d'autres …

C'est le troisième livre que je lis de l'autrice et j'ai retrouvé ici son talent pour peindre des personnages attachants, des personnages souvent un peu paumés, des personnages un peu cabossés par la vie.

Eddy, ancien taulard, est veilleur de nuit. A la mort de son père, il réécoute des bribes de bande enregistrées alors qu'il était enfant, souvent victime de la méchanceté des autres enfants. Un souvenir, en particulier revient le hanter : ce cadavre d'une SDF qu'il a découvert un matin dans la rue et auquel il avait dérobé deux photos. Cette femme est morte et enterré sous X : pas d'identité, rien pour permettre de l'identifier à l'époque, peut-être ces photos auraient suffi. Taraudé par le remords, Eddy va enquêter et rencontrer de fil en aiguille les témoins de la vie de Rosa et reconstituer le parcours de cette femme.

Ils sont nombreux ces personnages qu'Eddy va croiser, chacun livrant une part de la vie de Rosa, chacun se confrontant à ces souvenirs, chacun revivant une part de sa vie, et pour certains ce sera l'occasion de changements petits ou grands. L'autrice sait mettre en lumière ces destins ordinaires, les magnifier par la tendresse qu'elle porte à ces personnages et nous les faire aimer. Et c'est toute triste que j'ai fini par les quitter, non sans avoir versé ma petite larme ici ou là. C'était juste la lecture qu'il me fallait pour cette période de l'année, une lecture où l'amour traverse toutes les pages, même s'il se cache un peu parfois, même s'il n'est pas flamboyant, même s'il n'est que celui de gens comme vous et moi, avec une mention spéciale pour les deux petits jumeaux qu'Eddy va croiser souvent et qui m'ont fait craquer
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Si je vous dis, coup de coeur, pour Il faut beaucoup aimer les gens de Solène Bakowski, vous allez me demander : Pourquoi ?
C'est quoi un coup de coeur pour le lecteur que je suis ?
C'est l'émotion qui vous saisit sur le point final de la dernière page.
C'est les images qui restent.
C''est les personnages qui vous hantent bien après avoir refermé le livre.
C'est les mots d'une romancière qui vous ont touché.
C'est ce sentiment d'abandon quand s'écrit le mot fin.
Pour ça, il faut aussi une belle histoire.
De celle qui fait, parfois, perler une larme sur votre joue.
Un Il était une fois qui ne légende pas.
Pourtant, autant le dire tout de suite, Solène ne m'a pas embarqué dès les premières pages. Non, elle a tendu son filet et moi, pas méfiant, je suis tombé dans le piège.
Les pages ont défilé, puis défilé, et encore... À toute vitesse.
Accroché, le lecteur.
Il faut dire aussi qu'Eddy, son personnage principal,  n'attirait pas mon empathie. Pourtant, le gamin de 11 ans qui découvre, sur le chemin de l'école, le corps sans vie d'une SDF, pouvait émouvoir.
Mais non, il y avait quelque chose de gênant.
Les années ont passé, Eddy a grandi.
Eddy a fait des conneries.
Eddy a payé.
Et aujourd'hui, sur les cendres de son père encore chaudes, le voici qui se souvient de ce sinistre matin.
De cette femme.
Qui était-elle ?
Et c'est là que le roman bascule.
C'est là que Solène Bakowski m'a attrapé par le coeur.
Eddy en quête de rédemption.
Une photo, quelques affiches, un magnétophone (outil désuet à l'heure du smartphone) de belles rencontres, des confidences.
Un fantôme qui revient à la vie.
Il faut beaucoup aimer les gens, c'est un récit.
Des vies qui se sont croisées, des vies bouleversées, des appels au secours, des vies qui se racontent sur les ondes d'une radio.
Il y a les romans épistolaires dans lesquels on découvre les personnages au travers des lettres qu'ils s'échangent.
Ici, pas de lettres, mais des voix.
Celles qui sortent des enregistrements, celles qui s'invitent dans notre quotidien via les ondes radiophoniques ou celles qui chantent, ce fado ou cette Vie en rose, fils rouges de vies qui défilent.
Eddy va apprendre.
Eddy va se révéler.
Eddy va se réveiller.
Au moment de rédiger cette chronique, je me souviens.
De ce duo d'enfants turbulents, de ce papy jardinier, de cette dame pipi, de ce magicien, de lucioles et de tous les autres.
Je ferme les yeux et un étrange parfum chatouille mes narines. C'est une pâtisserie qu'on sort du four, une tarte.... abricots /menthe.
S'il vous plaît Solène, donnez moi la recette...
"Il est entré dans mon coeur
Une grande part de bonheur
Dont je connais la cause"
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Solène Bakowski m'a conquise une fois de plus avec les destins croisés d'Eddy Alune, Luciole, Rosa et ses personnages secondaires Noémie, Ahmed, Amalia et les autres.

L'autrice a l'art de nous conter les destins fragiles de ces gens que l'on croise sans les voir. Elle tisse sa toile de dentelles pour nous donner à rencontrer des êtres abîmés par la vie, en proie aux doutes et aux remords comme Eddy et Luciole. Chaque roman de Solène Bakowski nous parle d'humanité.

Je ne veux pas divulgâcher cette histoire si délicatement écrite. Mais, ne passez pas à côté de la perspective qui vous est offerte de regarder le monde autrement, de vous laisser porter par la voix de Luciole et l'envie de réparer d'Eddy.

Eddy redonne vie à Rosa, morte sous un porche. Il retrace sa vie à travers le récit des personnes qui l'ont connue, aimée, qui ont été intrigués par cette femme croisée au hasard d'un café. Une femme vibrante. Cela va permettre à cet homme fermé, solitaire, blessé, de s'ouvrir aux autres.

L'autrice sort de l'ombre ces personnages que la vie malmène. Elle nous parle tout en pudeur de ceux qui leur offre un lien ténu, une écoute indispensable jusqu'au matin suivant, pour qu'ils aient la force de continuer jusqu'à la nuit suivante.

Solène Bakowski est une guérisseuse, elle pose sa plume avec tendresse sur votre coeur pour vous permettre d'aimer les gens, tout simplement.

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Dans ses remerciements, l'auteure nous avoue avoir pris quelques libertés avec la vraie vie, c'est exact mais cela fait du bien de lire ce roman.
D'un fait divers réel: la mort d'un SDF,devant lequel elle passait tous les soirs sans le voir et dont le collectif de " La mort dans la rue" a fait des recherches pour recueillir des informations ,Solène Bakowski en a fait une histoire,sauf que ce SDF est devenu une SDF.
Presqu'un conte de fées, si les gens pouvaient réagir comme cela dans la vraie vie,Dieu que la vie serait belle!
Je ne vous parlerai pas de l'histoire,d'autres lecteurs le font et le feront mieux que moi ,juste mon ressenti: bien que Je ne sois pas fan de ce genre de littérature, j'ai aimé ce roman pour l'originalité de l'histoire,seul bémol que je retiens: beaucoup de personnages mis en scène beaucoup de questions soulevées par les nombreux thèmes abordés.
En fait ,l'impression d'un roman trop riche l'auteure avait beaucoup de messages à faire passer, ceci dit,je l'ai lu en deux jours canicule oblige ne pouvant jardiner.
Peut-on le classer dans du roman " Feel-good",oui,mais un bon " feel-good",qui vous fait voyager tour à tour aux côtés des nombreux personnages de cette histoire. Un roman évasion, détente ,qui malgré son utopie est porteur de nombreuses questions ,de remise en cause de l'être humain,le tout nimbé d'espoir et de résilience d'où ce titre.
J'aurais aimé une autre fin ,pour clore ce conte de fées du genre : " Et ils se rencontrèrent et eurent beaucoup d'enfants ".Mais non ,la fin nous rejette brutalement dans la vraie vie, finis le rêve !
Un très bon style, une belle histoire à recommander.
Et la lecture de ce roman vous aura t-il fait changer votre vision du monde , vaste question.?⭐⭐⭐⭐

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Coup de coeur !
Une explosion d'émotions !
Un roman d'une sensibilité extrême qui met en scène des personnes cabossées par la vie mais qui essayent d'avancer , qui se reconstruisent après de douloureuses expériences.
Tout est en délicatesse, en pudeur ! Les mots, bien choisis, bien agencés nous aident à cerner les personnages et j'ai cheminé avec eux pour comprendre et découvrir ! La palette des personnages secondaires est diversifiée, riche. Leurs destins permettent de développer des thèmes tels que l'immigration, l'amour, la solidarité, l'amitié, la précarité, la famille... Ces belles personnes m'ont émue et j'ai vraiment lu ce livre à toute vitesse même si j'ai regretté de les quitter en refermant le livre !
La chronologie est originale , et un peu déroutante au début puisqu'elle se déroule à des époques différentes. Mais l'étau se resserre petit à petit et des destins se rejoignent. le suspense s'installe et je me suis mise à rêver, à imaginer un dénouement , heureux bien entendu.
L'auteure en profite également pour mettre à l'honneur les travailleurs de la nuit. Ces personnes,( gardiens, animateurs , personnel soignant, personnel hôtelier...)sont souvent oubliés car la nuit ,propice au silence, au calme provoque également crises d'angoisse et de solitude.
Un roman à lire absolument ! Et le titre choisi si judicieusement est une maxime à adopter : il faut beaucoup aimer les gens !
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24 heures pour lire cette pépite... des vies qui s'entremêlent, des personnages plus attachants les uns que les autres... l'âme humaine avec tout ce qu'elle comporte de bons et de mauvais en nous...
l'histoire de Rosa, morte dans l'indifférence...
l'histoire d'Eddy qui a une revanche à prendre sur la vie...
je n'ai pas pu lâcher ce roman et je remercie Solene Bakowsi qui a un don pour raconter de belles histoires qui ne laissent jamais indifférentes !!!
vous l'aurez compris je recommande chaudement cette magnifique histoire !
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Eddy est veilleur de nuit. Son métier correspond à son besoin de solitude et lui permet d'écouter « La nuit de Luciole », une émission qu'il a découverte en prison. Il organise « ses pauses avant 1 heure du matin et pendant les intermèdes musicaux » (p. 20). La voix de l'animatrice l'apaise, il a la sensation qu'elle ne s'adresse qu'à lui. Au printemps 2021, à la fin de son service, il reçoit l'appel qu'il redoutait : son père est mort. de l'appartement de son enfance, il ne conserve qu'un carton de souvenirs. Mais il manque l'essentiel : celui qui se vient hanter ses rêves, celui de la dame morte, en bas de chez lui, il y a vingt ans. Il avait onze ans et elle a été son premier cadavre. C'est lui qui avait appelé la police. Avant son arrivée, il avait subtilisé l'enveloppe que la défunte serrait dans sa main. Deux décennies plus tard, il décide de rendre son passé à celle qui a été enterrée sous X.


Armé du magnétophone de son adolescence, il recherche ceux qui ont rencontré cette inconnue. Au départ, son intention est de soulager sa conscience et de « déporter son chagrin » (p. 27) provoqué par la perte de son père. Il regrette la souffrance qu'il a imposée à ce dernier. Eddy a été un enfant harcelé et les stigmates de sa jeunesse l'ont mené vers la violence. Au début, peu coutumier des interactions sociales, il est maladroit et peu tourné vers ses interlocuteurs. Puis, au fil des échanges, il s'ouvre aux autres et se transforme. Il redonne vie à celle dont l'identité avait été effacée, lors de son décès, mais dont le nom n'avait jamais oublié dans le coeur de ceux qui l'avaient côtoyée. Et il se répare. Des enfants lui redonnent le sourire, un vieil homme lui montre la valeur du grand amour, un autre partage l'importance de la transmission ; auprès d'autres personnes, il découvre le pouvoir de l'abnégation, tous lui apportent la force de devenir lui-même. Quant à lui, à ceux qui ne connaissaient pas les questions, il offre, pourtant, les réponses.


J'ai vécu une expérience surprenante et merveilleuse en lisant Il faut beaucoup aimer les gens. En effet, j'étais tellement plongée dans l'histoire que je me suis surprise à interpeller les personnages, à noter de demander à Solène Bakowski, à l'occasion d'un salon, si l'un avait vraiment dit cela de cette manière ou si l'autre avait agi ainsi. Les personnages me semblaient réels et j'étais éblouie par leur authenticité. Luciole éclaire d'espoir les nuits des solitaires, elle leur apporte l'attention dont ils ont besoin et apaise ceux qui l'écoutent. Son émission m'a rappelé Libre antenne, animée par la douce voix de Caroline Dublanche, que je suivais, il y a de nombreuses années. Eddy, alors qu'il ne l'avait pas envisagé, illumine, de nostalgie et de tendresse, les journées de ceux qui ont aimé Rosa. Ces derniers allument l'étincelle qui manquait dans la vie de leur passeur. Mon coeur s'est embrasé, s'est rempli d'amour et s'est enrobé de magie. Je vivais et je contemplais les sensations qui m'étreignaient, fascinée par la force de mes sentiments.


J'ai eu un immense coup de coeur pour Il faut beaucoup aimer les gens.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Il s'appelle Eddy Alune, il a eu une enfance sensible où l'amour n'était pas toujours au rendez-vous, il était la cible des railleries à l'école. « La Lune » qu'on l'appelle. Pendant que les railleries se multipliaient, la rage grondait en lui mais restait dans ses tripes. On le sait bien, une rage fini toujours par exploser.
Lorsqu'il a onze ans il découvre le cadavre d'une femme dans un coin de rue. Ce cadavre sera le premier qu'il verra dans sa vie mais pas le dernier.
Ce cadavre le marque évidemment, il a maintenant 31 ans et le visage de cette femme le hante, d'autant plus qu'elle a été enterrée sous X.

Comme une mission de vie il s'engage dans une enquête pour comprendre l'histoire de cette femme, comment s'est-elle retrouvée à mourir seule ? Magnétophone en main il va faire des rencontres riches d'humanité et il va comprendre qui elle est mais pas seulement. Il va mettre à profit sa générosité pour lui rendre hommage et pour se dévoiler lui même dans son entièreté d'homme.

Ce livre déborde de personnages généreux et il est d'un altruisme émouvant. Eddy m'a touché profondément, sa psychologie et son caractère introverti mais de feu font un parfait équilibre dans cette histoire. On peut deviner le coeur vaste de Solene Bakowski dans ce livre, comme si elle y avait mis ses émotions, son amour et ses tripes.

La mort, la vie, la dualité de notre existence est au coeur des pages. Vivons ! Ouvrir ce livre c'est l'assurance de rencontres inoubliables &#xNaN
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J'ai adoré !!! Ca fait partie des bouquins qu'on est triste de finir parce qu'on a l'impression de quitter des amis chers.

Eddy est collégien quand il croise son premier mort... c'est une femme, allongée dans la rue... Eddy appelle Police Secours.

Deux décennies plus tard, Eddy, après un séjour en prison, travaille de nuit et a gardé, de ses nuits sommeil en cellule, l'habitude d'écouter l'émission de Luciole à la radio. Une nuit, il est appelé par le service de soins palliatifs : son père vient de mourir. Vider son appartement le replonge dans le passé et il repense à cette clocharde qu'il a trouvée dans la rue... Elle revient presque chaque nuit lui crier dessus. A force il a envie de savoir ce qu'elle est devenue après avoir été embarquée sans un fourgon. Il n'a aucune idée de ce que ça va lui faire vivre...

J'ai aimé le rythme de l'histoire, un peu brinquebalant parfois, comme la vraie vie ! J'ai aimé l'humour, la sensibilité, l'humain dans l'écriture. J'ai aimé les personnages haut en couleur mais touchants. J'ai aimé la fluidité de la lecture, la difficulté à poser le livre. J'ai aimé que ça ne termine pas à l'eau de rose. Il y a une seule chose qui m'ait fait tiquer : comment est abordé à la fin le "destin" des deux personnages parallèles à l'histoire, même si je pense avoir bien compris le message délivré (que je tais pour ne pas divulgacher). Mais c'est un tout petit hic (c'est juste que comme ça arrive à la fin, ça reste un peu...).
Bref, c'est un livre que je conseille !
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COUP DE COeUR IMMENSE ! ❤️

Il y a vingt ans, Eddy un jeune garçon, tombe par hasard sur le cadavre d'une SDF en pleine rue. Il lui dérobe quelques effets personnels en un inexplicable réflexe, mais n'oubliera jamais son visage. Aujourd'hui, rattrapé par ses souvenirs et sa culpabilité il décide de rendre à cette femme, morte dans l'indifférence générale, son histoire. Avec son magnétophone, de rencontres en souvenirs, il mène l'enquête sur cette inconnue de la rue...

Après mon immense coup de coeur pour Rue du rendez-vous, je me suis plongée dans ce roman avec enthousiasme mais aussi une petite crainte... Vais-je être aussi touchée? Et c'est un grand OUI. INCONTESTABLEMENT. ✨️

Il y a: Celle qui s'occupe des vivants. Luciole, une animatrice radio qui illumine la nuit de tant d'anonymes, qui les accompagne jusqu'au lever du jour...
Il y a: Celui qui veut réparer les morts. Eddy un jeune adolescent qui se lance dans une quête un peu désespérée pour tenter de réparer ce qui peut l'être encore...
Il y a: La merveilleuse plume de Solène Bakowski, les frissons qui m'ont parcouru au cours de ma lecture... et auxquels je pense encore.
Il y a: Les gens de la rue, ces invisibles que l'on croise sans les voir. Ceux qui nous entourent, ces inconnus qui sortent de l'anonymat et passent de l'ombre à la lumière...

Parce que nos vies sont semblables à des cristaux à multiples facettes. Parce que nos existences se chevauchent toujours, d'une manière ou d'une autre...
Un roman profondément humain et bouleversant qui m'a fascinée. Un sublime hommage à tous ces gens qui nous entourent. Rempli de magie, d'amour et de pudeur, il fera à n'en pas douter parti de mes coups de coeur de l'année.

À lire absolument ! ❤️
J'espère que vous êtes tenté(e)s? 😇

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