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sur 98 notes
Danilov est emmené au palais Likani à Borjomi où il doit être présenté, lui et son projet artistique à la gloire du Vojd, le Petit Père des Peuples, au principal intéressé : le grand camarade Staline. Mais le général se préoccupe plus de sa maîtresse Lidia, et aspire à meubler son séjour au palais d'une expérience d'analyse des rêves, à la manière de Freud...

J'ai pour habitude de préciser sur mon site s'il s'agit d'une lecture imposée, offerte, ou si elle émane d'un choix personnel. Là, j'ai juste envie de l'intituler : "lecture pénible".
A l'école, on nous apprend (tout du moins à mon époque, parce qu'aujourd'hui c'est une autre paire de manches, mais c'est surtout un tout autre sujet) à faire la différence entre le fond et la forme, afin de pouvoir mêler les deux avec harmonie. Ce livre abandonne complètement le fond, laissant entrevoir dans le synopsis une intrigue freudienne profonde mais nous bassinant avec les souvenirs des divers personnages, l'auteur prenant comme prétexte narratif de base cette présentation de projet artistique. Baltassat termine le récit comme il l'a commencé, à savoir sur un pas grand chose brumeux et inachevé, avec un développement complètement creux sur un Staline qui veut jouer à Freud mais qui le critique sans vergogne. L'"intrigue" n'y est finalement qu'un subterfuge, que dis-je ? une piètre excuse à la seule fin de pouvoir exhaler la forme.
Car ce texte démarre par une écriture ambitieuse qui se métamorphose vite en écriture prétentieuse, avec des phrases/paragraphes/pensées/descriptions à rallonge, utilisant à outrance des incises descriptives nominales et adjectivales ponctuées mais surtout répétitives, procédé répliqué à la virgule près sur quasi l'intégralité des pages au point (ça va, ma phrase n'est pas trop longue ??) de lasser, fatiguer, user le lecteur rebuté par tant de pédanterie littéraire. Contrairement à l'auteur, je vais m'arrêter là au lieu de continuer mes phrases histoire de vous montrer toute ma science en écriture.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'ai lu ce livre, sans vraiment comprendre, où l'histoire allait me mener. Et il y a les derniers chapitres, et là tout devient plus clair sur les intentions de l'auteur. Par contre, je ne comprends pas le lien avec le Divan, ni ce que le personnage de l'artiste vient faire là dedans... Je ne comprends pas ce besoin d'emmener le lecteur dans une direction qui n'est pas du tout le but finale de l'histoire.
S'ajoute à ça, que j'ai du m'accrocher sur les noms... j'étais perdue la moitié du temps pour savoir de qui on parle quand il ne s'agit pas des personnages principaux. Les noms russes ne sont pas ce que je retiens le mieux, et comme les personnages ne sont identifiés que par ce moyen, c'était un peu rude.
Alors certes, j'ai appris des choses, c'était intéressant... mais intéressant comme peut l'être un documentaire.
C'est un rendez vous raté.
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Un drôle de divan que celui de Staline, entouré de mystère, dans le déclin du dictateur, donc un huis clos romancé mais très précis sur certaines habitudes du petit père des peuples.

Il y a surtout une ambiance, une atmosphère qui ne m'ont pas déplu, une sorte d'envoûtement russe dans lequel j'aime me laisser aller, pour la première fois à proximité d'un tsar rouge.
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Je vais m'inscrire en faux par rapport à tous les avis positifs sur ce livre que je n'ai pris aucun plaisir à lire.
L'intrigue très mince se résume assez vite : Un jeune artiste soviétique (nous sommes en URSS en 1950), soutenu par la maitresse de Staline, va rencontrer ce dernier dans une de ses résidences et pas la moindre : le palais Likani, une des anciennes demeure des Roumanov. Autour de Staline un petit monde figé de peur organise un quotidien quasi-militaire du levé au coucher. le pauvre peintre est passé au grill de la méthode d'enquête stalinienne et la Vodieva (c'est l'amante) navigue entre l'artiste et Staline à qui elle voue une fidélité terrorisée (qui si j'ai bien compris ne s'avèrera fructueuse). Au milieu de tout cela, Staline flegmatique va se livrer à une mascarade de psychanalyse avec Lidia Semionova, (c'est toujours la maitresse mais avec son nom complet). Car, faisons une pause, un autre obstacle se présente au lecteur : retrouver le personnage ! En effet, soit il est nommé avec son nom russe = dérivé du prénom du père, prénom et patronyme, soit par son diminutif. Pas simple sauf peut-être pour Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) qui hante les pages et le cerveau malade de Staline, et Iossif Vissarionovitch, Staline lui-même. On comprend que le jeune Staline en a vu des vertes et des pas mûres dans son enfance et sa jeunesse mais rien n'est vraiment limpide, tout est suggéré dans un récit plombé par des descriptions, des digressions qui perdent le lecteur. Plusieurs fois, j'ai perdu le fil ténu de l'histoire, j'ai dû revenir sur mes pas mais souvent mes pensées ont quitté les pages de ce roman. L'ensemble écrit à la troisième personne met une distance énorme entre nous et le récit, on se trouve tellement loin que cela devient fastidieux à lire.
Sur le divan (identique à celui de Freud, qu'il appelle le charlatan)0 Staline radote des rancoeurs et des souvenirs qui n'apportent rien de nouveau au lecteur pour un bolchevique de première main, rien de révolutionnaire !
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Je partage la critique précédente
J ai pourtant lu ce livre en une journée mais je me suis perdue chronologiquement pasde repaires
De plus beaucoup de noms russes donc difficiles de mémoriser tous les personnages
Ce livre n en demeure pas moins un bon documentaire des derniers jours de Staline hai ou adoré suivant qui vous étiez
En opposition à la sévérité du dictateur de tres jolie scène d Amour très poétique
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Pour son neuvième roman, Jean-Daniel Baltassat nous emmène dans une drôle d'aventure, nous faisant partager l'intimité de Staline, trente mois avant sa mort. le divan de Staline ayant été adapté au cinéma par Fanny Ardant, cela a motivé la lecture de ce roman très bien écrit.

Nous sommes à la mi-novembre 1950, d'abord dans la datcha préférée de Iossif Vissarionovitch Staline, Guide et Petit Père du Monde Nouveau. Cette datcha, avec sa « vue sur la mer scintillante est une merveille. » Pourtant, il doit quitter ce lieu enchanteur pour rejoindre, toujours en Géorgie, près de la ville de Borjomi, la villa Likani, ancien palais du grand-duc Mikhailovitch.
C'est là qu'il retrouve Lidia Semionova, la belle Vedovia, qui lui lit des pages du « Charlatan viennois » pendant qu'il s'allonge sur un divan identique à celui utilisé dans le cabinet de Sigmund Freud. Avec beaucoup de détails, l'auteur montre l'incroyable déploiement de précautions pour assurer la sécurité de Staline. Celui-ci, devant quelques témoins, affecte une immense révérence envers Lénine mais l'auteur décrit bien, un peu plus loin, tout le ressentiment qu'il éprouve.
Au même moment, nous sommes au bord d'un troisième conflit mondial avec la guerre de Corée. Chou En-Laï réclame des avions russes pour contrer les offensives américaines mais Staline dit non, ce qui ne l'empêche pas de suivre de près les opérations.
Ce séjour dans le palais Likani est destiné à présenter à Staline un projet devant le rendre éternel, projet que doit mener à bien Danilov, peintre bien en cour au contraire de Kandinsky dont « les barbouillages de fainéant de l'abstraction » ne sont pas bien vus. Ce n'est pas de l'art, pas de la peinture…
Avec un constant souci du détail, l'auteur suit Lidia qui rend visite à Danilov pour l'encourager dans son projet idolâtrant un peu plus l'homme qui dirige d'une main de fer l'Urss. Les descriptions toujours très soignées nous apprennent que « le camarade Staline est insomniaque. Tant qu'il est debout, personne n'a le droit d'éteindre les lampes ni de se coucher. »
Les noms de ceux qui ont accompagné Staline dans ses combats reviennent mais les qualificatifs sont sans pitié :
« la vipère erratique Béria et l'obèse Malenkov… l'arrogance de Trotsky… » Puisqu'il y a un divan, Staline confie des rêves à sa compagne pour « jouer au Charlatan viennois. » Ainsi, le passé remonte à la surface avec tant d'horreurs et de souffrances. Staline s'offre même une séance de cinéma avec des films américains !
Le général Vlassik interroge Danilov sans concession. Staline lui dit ce qu'il pense de son projet en lui faisant toucher le masque mortuaire en bakélite de Lénine : « voilà le vrai monument d'éternité. Ça et la momie d'Ilitch dans son tombeau de la place Rouge. »

Après ça, il lui confie un dossier confirmant les massacres de millions de déportés et révélant une vérité terrible avec d'horribles et d'inimaginables souffrances.
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Un sentiment curieux s'est emparé de moi une fois la dernière page tournée. le sentiment d'être passé à côté. Mais finalement, en prenant un peu de recul, il en reste quelque chose, malgré quelques regrets.

Ce roman aurait aussi pu être intitulé : le divan - le même que celui de Freud (dit le charlatan viennois), le dictateur - Iossif Vissarionovitch (dit Staline) et sa maîtresse - Lidia Semionova (dite la Vodieva).

Gravitent autour d'eux, dans le palais Likani perdu à Borjoni en Géorgie, le Major Général Proskrebychev, secrétaire personnel de Staline, le Lieutenant Général Vlassik, responsable de la protection personnelle de Staline et une foule d'autres personnages au service du Petit Père des Peuples, illustration à l'échelle de ce microcosme des rouages et des absurdités de la dictature soviétique.

Mais nous avons failli oublier l'artiste, l'invité de Staline - sur recommandation de sa maîtresse - Valery Yakovlevitch Danilov venu exposer son projet d'oeuvre magistrale à "la grandeur éternelle de Staline" destinée à faire face au mausolée de Lénine sur la place rouge. À vrai dire, malgré la promesse initiale, il joue un rôle très limité.

La guerre fait rage en Corée. Les américains attaquent les camarades chinois. L'administration soviétique est à l'oeuvre, sans sentiments, sans conscience, implacable, poursuivant le mythe de l'idéal révolutionnaire, exécutant voire - pire - anticipant et imaginant les souhaits du Généralissime, pardon, du camarade Staline.

Mais voilà. le temps semble comme suspendu, seuls quelques télégrammes sélectionnés, des drapeaux bougeant sur une carte pour matérialiser les mouvements de troupes, ou le dossier que les services secrets lui présentent sur son invité, l'artiste, lui rappellent qu'il est le chef d'Etat, dictateur, de la deuxième puissance mondiale.

Staline sent la fin arriver. Staline jardine. Staline mange. Staline regarde des films (américains). Staline est sujet à des rêves, voire des cauchemars hantés par le fantôme de Vladimir Ilitch Lenine. Il cherche à les confronter - avec l'aide de sa maîtresse - aux théories freudiennes.

À-t-il des doutes ? Voire des regrets ? A-t-il peur ? A raison ou par paranoïa ? Prend-il conscience que si l'Etat et l'administration soviétique fonctionne comme elle le fait, c'est parce qu'une organisation à tendance par mimétisme et conformisme à se comporter comme son (ses) dirigeant(s) ?

Staline estime avoir une dette. Ou plutôt une responsabilité. Avant de réaliser un monument à sa gloire faisant face au mausolée de Lénine, Danilov doit connaître le passé de sa famille, pour assumer l'oeuvre et son futur.

Mais Staline a-t-il vraiment envie de cette oeuvre ?

Sur la forme, je partage pleinement les avis précédents. Des phrases entrecoupées de description nécessitant de reprendre trop régulièrement le fil d'une lecture interrompue. Trop de personnages avec des noms différents (état-civil, surnom, diminutif...), sans logique apparente, rendant parfois la lecture laborieuse. C'est dommage, car l'on conserve cette impression mitigée jusqu'à la fin et même une fois le livre refermé.

Lu dans le cadre de Masse Critique : Merci à Babelio et aux éditions du Seuil
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Gérard Depardieu sur la couverture donne la dimension d'un grand personnage ! Mais Staline au fil du récit prend de l'épaisseur..celle d'un tyran dans une Union Soviétique dominée par son régime autocratique et violent...l'étude psychosociologique du pouvoir et de son entourage est intéressante et très documentée..ce jeu du Divan et des" méthodes capitalistes " de Freud sont traitées avec l'intérêt et le mépris d'un homme ( Staline ) qui a du se battre contre tous et tout pour régner de façon despotique sur des humains qu'il manipule, qu'il méprise et, dans ses moments de "lucidité" : il arrive à avoir un peu de "spleen" pour son passé...personnage attachant par sa démesure, son "EGO" surdimensionné !
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Merci à Babelio et aux éditions Seuil de m'avoir fait découvrir ce livre à l'occasion d'une masse critique.
Découvrir un livre sans rien lire à son sujet n'est pas toujours à tenter ! Lorsque l'on m'a proposé de lire ce livre, je me suis lancée. Mais à peine ai-je lu quelques lignes que j'ai vite déchanté.
Le style est lent, le texte décousu, similaire à l'incohérence de l'introspection. Ce qui se joue dans un cerveau, aussi célèbre soit-il, reste particulièrement morcelé et désordonné. L'art de rendre explicite ce genre de réflexion interne est une prouesse, ici, j'ai ressenti principalement de l'ennui. le principe de la pensée intérieure n'est pas d'être donnée telle quelle à un autre individu, elle n'est créée que pour le propre usage de celui qui la fait naitre. Sans être filtrée a minima, elle vous emmène dans un tourbillon d'incompréhension .
Je n'ai pas réussi à accrocher à la narration que Jean-Daniel Baltassat nous propose. Certains sujets auraient mérité plus d'intérêt. La démarche originale de faire passer Staline sur le divan de Freud était attrayante mais n'aboutit pas à grand-chose. Elle n'apparait que sur quelques pages, le titre est donc bien trompeur.
J'ai eu une impression de sujets déposés les uns à coté des autres comme la cruauté, l'art, la dictature, l'Histoire, l'exil, la censure, la psychanalyse, le secret d'état mais sans que rien ne semble les relier. Tel l'huile et le vinaigre, les thèmes évoqués ne se mélangent pas et aucune mayonnaise à l'arrivée juste une sensation de vide. Vous l'aurez compris, cette lecture m'a été laborieuse, me donnant envie de refermer ce livre. M'étant engagée à le lire, j'ai tenu parole mais non sans mal.

Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Ballet des grosses ZIS et autres Moskivtch (limousines russes) dans le parc du Palais Likani, car voici qu'arrive Iossif Vissarionovitch Staline et toute sa suite de militaires. Il est venu quelques jours dans cette ville de cure, pour se détendre un petit peu, retrouver sa maîtresse Lidia Semoniova et accessoirement recevoir un artiste prodige, Valery Yakovlevitch Danilov, lequel compte lui présenter une fresque grandiose composée de plusieurs centaines de portraits du "petit père des peuples". Tout en jetant un oeil sur les différents conflits en Chine et en Corée qu'il dirige en sous-main dans la lutte contre l"empire du mal capitaliste, Staline, entre la projection de westerns US et quelques agapes, se piquera de psychanalyse. Enfin, disons, qu'il s"essaiera aux techniques freudiennes de manière sauvage. Ayant fait reconstituer soigneusement le cabinet de ce" charlatan de Freud" et aidé par sa maîtresse, il essaiera d'analyser ses rêves. Les souvenirs remonteront à sa mémoire, lui donnant fugacement un instant d'humanité.
Cette intrigue originale, mêlant avec talent le vrai et le faux, avait pas mal d'atouts pour me séduire. En consignant les personnages principaux dans un même lieu, hors des bâtiments officiels, l'écrivain a pu à la fois donner une description assez exacte de ce que pouvait être un dirigeant russe communiste et développer une intrigue romanesque. On ressent très bien l'idolâtrie évidente parce forcée pour ce tyran, des généraux jusqu'à la cuisinière, ainsi que l'extrême méfiance qui règne autour de lui, la peur du complot, de l'empoisonnement, de la trahison. On est au plus près du pouvoir, même si celui-ci est amené à s'intéresser à l'art et à ces nouvelles techniques psychanalytiques.
Cependant, je n'ai pas été tout à fait convaincu par tout ça. L'histoire avance lentement, peut être pour mieux se mettre au diapason de la marche de Staline dont le poids des ans commence à se faire vraiment sentir. Prenant le temps de décrire soigneusement, minutieusement, ce séjour, rien ne nous est épargné, des physiques des personnages jusqu'au plus petit élément de décor, grâce à des énumérations un tout petit peu rébarbatives car trop nombreuses, noyant le lecteur dans un luxe de détails. Difficile également de s'attacher à Staline, même décharné, pas loin de la mort, même nostalgique, ému par le suicide de sa femme, on a du mal à éprouver une quelconque compassion. Sa froide et manipulatrice maîtresse n'est guère plus sympathique. Il ne reste que ce pauvre artiste, le seul qui nous émeut. Malgré sa longue attente dans une grange doublée d'un interrogatoire assez inquiétant, il est hélas un peu sacrifié au profit de cette unique séance de psychanalyse qui n'apporte pas grand chose au récit, sinon à mieux nous montrer la mauvaise foi du dirigeant communiste.
Lecture en demi-teinte pour moi, à l'image du brouillard qui enveloppe le palais où réside Staline. Et malgré le sursaut horrifique de la dernière partie, je me suis allongé sur ce "divan de Staline" et ai presque failli m'endormir, peut être pour échapper la froideur et la sensation d"étouffement que l'auteur rend particulièrement palpable, mais surtout à cause d'une intrigue un peu trop diluée dans les détails de l'Histoire.

Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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