AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 4460 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Roman fantastique, La Peau de Chagrin nous plonge dans la vie d'un jeune homme désargenté durant l'époque de la Restauration (époque que Balzac nous dépeint dominée par l'appât du gain, comme dans Melmoth réconcilié). On y découvre les tourments que peut souffrir un Homme en butte avec la pauvreté, l'impossibilité de se divertir, de s'habiller de façon un tant soit peu soignée, de pouvoir plaire, de se nourrir à sa faim… mais aussi l'exaltation inouïe qu'on peut trouver dans l'étude intellectuelle, dans les profondeurs de réflexions interminables, dans des apprentissages sans cesse renouvelés, dans la contemplation de ce qu'on a sous les yeux, si l'on sait voir le monde avec un regard autre, « poétique ». Il nous parle aussi du sentiment amoureux, des excès qu'il peut pousser à accomplir, de la dépendance affective à un autre dont on n'est jamais trop assuré des pensées et des motivations (tout cela de manière un peu trop redondante parfois). Mais il s'agit surtout d'un roman philosophique qui pousse à se questionner sur la vie même, le désir et l'insatisfaction. Valentin, en prise avec des idées noires, rentre chez un antiquaire et collectionneur (passage un peu trop longuement détaillé pour moi) où il rencontre un étrange personnage qui lui propose d'acquérir un morceau de peau d'âne au pouvoir stupéfiant mais aussi terrifiant… À partir de ce moment, Balzac nous amènera à entrevoir deux types de vies possibles et différents points de vue sur celles-ci : une vie courte mais où tous nos désirs sont exaucés et une vie longue mais où l'on n'a plus la possibilité de désirer, vouloir quoi que ce soit. La sagesse pourrait laisser penser qu'une vie longue et dépouillée de l'esclavage du désir est préférable ou bien la fureur de vivre qu'une vie où tout est possible serait plus intense et meilleure. Mais les deux ne finissent-elles pas par se rejoindre ? Une vie où tout est possible ne rend-il pas indifférent à tout et ne tue-t-il pas tout désir naissant ou n'abrutit-elle pas dans la débauche ? Et une vie sans désir, n'est-ce pas un semblant de vie, la vie d'une plante se contentant de végéter, gommant tout ce qui fait l'humain ? C'est ce que pour ma part je crois avoir tiré de ce roman qui est je pense riche d'interprétations diverses.
Commenter  J’apprécie          94
Un roman fantastique, dans le genre et dans l'impression qu'il peut donner. La peau se réduit, se réduit, comme la vie. il y a tout une lecture philosophique à produire de ce roman qui ne se lache pas, se lit avec attention et intérêt. Bien sûr, les descriptions sont longues et peut être ennuyeuses mais elles sont bien écrites. Il est peut-être plus facile à lire que d'autres romans De Balzac et moins connu, alors n'hésitez pas!
Commenter  J’apprécie          91

La Peau de Chagrin, roman ou plutôt la tragédie fantastique du XIXe, en trois actes racontant la tragique vie puis l'agonie de Raphaël de valentin, un personnage sur lequel nous reviendrons plus tard.

Dans un premier temps, ce dernier désire ce suicider, et c'est par des magnifiques phrases, qui par ailleurs sont parmi les plus belles phrases de la plus belle écriture que j'ai rencontrée jusqu'à maintenant que l'immense Honoré de Balzac déroulera son roman. Sauf que voilà, le roman ne se déroule pas aussi facilement qu'on pourrait l'espérer. L'écriture est certes belle, magnifique et propre à Balzac, mais parfois on se dit que c'est mieux pour le bien commun ! Elle reste ampoulée, longue et digresse selon moi, et bien que les détails soient utiles pour s'immerger dans l'oeuvre, pour s'humidifier jusqu'à l'os de ce récit, de cette histoire ; elle a plus tendance selon moi à nous noyer. Des torrents de détails qui laissent l'auteur plus longtemps les yeux baignant dans le notes et explications que dans le récit en lui-même.

Contrairement à la majorité des gens, j'ai choisit de lire ce livre en premier lieu parce qu'il abordait un homme suicidaire allant se repentir et j'étais intrigué de savoir comment un si grand auteur tel que Balzac allait étudier le suicide et la mélancolie de ce jeune homme. Et sur ce point, je n'ai pas été déçu, le suicide, tantôt comparé à un « sublime poème de mélancolie » tantôt par l'horrible sentiment de solitude ; même lorsque Raphaël de Valentin levait les yeux au ciel « des nuages gris, des bouffées de vent chargées de tristesse, un atmosphère lourde, lui conseillaient encore de mourir ». Balzac a bien retranscrit la solitude et la complexité de la pensée suicidaire, en attestant que c'est une souffrance inouïe difficilement descriptible par des mots, mais que c'est la plus profonde et ignoble de toutes les misères.

Suite aux sublimes larmes pures nettoyant toute mélancolie que m'ont évoquée la tristesse et la solitude de Raphaël dans ce passage, survint celui chez l'antiquaire, en somme, la fin de mon exaltation et le début de l'ennui. Noyé sous toutes ces cascades de descriptions, seul la connaissance de la future peau de chagrin me faisait encore tenir ma lecture. Elle survint après des pages, des lignes et des mots de souffrance inutile. Enfin ! Enfin, j'entendais parler de cette fameuse peau qui a, pour une majorité de lecteurs, été le moteur de leur motivation pour lire La peau de chagrin, ce qui n'étais d'ailleurs pas mon cas et heureusement car cette peau restera assez anecdotique pendant une bonne partie du roman ; ce soi-disant personnage principal de l'histoire se fondra dans les tonnes de détails pendants les trois quarts de l'ouvrage. Toutefois j'en retiendrai l'idée principale du roman, contenue dans une ingénieuse citation : « vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit ».


Désirez-vous vivre une vie d'exaltation et de débauche, qui vous apportera une joie intense, mais courte, et qui précipitera votre perte ou désirez-vous vivre longtemps, mais tranquillement, sans beaucoup de secousses, et avec de surcroît, l'ennui de la vie (et l'ennui de ce livre par moment) ? Balzac va nous faire méditer sur ces sujets, en nous posant un grand nombre de questions, sur la débauche, l'argent, les femmes, la bourgeoisie, et bien d'autres. Et cela rapidement lors du fameux dîner, symbolisant l'extase, l'exotisme démesuré, qui nous ferra par ailleurs réfléchir car c'est à travers toutes ces incohérences débitées et proliférées par les invités ainsi que leur ivresse, que seront placées des réflexions sur la société, la politique, mais aussi les femmes, dont une citation sur « La Parisienne », que j'ai beaucoup appréciée : « La Parisienne dont toute beauté gît dans une grâce indescriptible, vaine de sa toilette et de son esprit, armée de sa toute-puissante faiblesse, souple et dure, sirène sans coeur et sans passion, mais qui sait artificieusement créer les trésors de la passion et contrefaire les accents du coeur, ne manquait pas à cette périlleuse assemblée où brillaient encore des Italiennes (…). Des descriptions qui permettront d'introduire Acquelina et Euphrasie, deux prostituées permettant de symboliser la débauche non seulement de l'homme mais aussi de la société tout en dénonçant la place et la représentation des femmes de cette époque. A ce titre, nous pourront dire que à travers son roman, Balzac, au même titre que Stendhal dans « le rouge et le noir » est également un psychologue (comme l'avait décrit Nietzche), qui dépeint la société et l'analyse, et cela grâce à son outil, le roman, qui est, rappelons-le un miroir que l'on promène sur le sentier, tantôt reflétant à nos yeux l'azur des cieux tantôt la fange des bourbiers de la route. Ainsi le roman De Balzac reflètera ces deux prostituées, « l'une était l'âme du vice, l'autre le vice sans âme » ; qui marqueront une première réflexion sur la débauche, sur ces femmes avide d'argent et de plaisir : « j'aime mieux mourir de plaisir que de maladie ». Toutefois, nous pourrons nous questionner si le vice, l'arrogance et la débauche de ces jeunes femmes ne sont pas, à elles seules, des maladies ayant contaminés l'âme de ces dernières, auxquelles nous avons point envie de ressembler.


Après la découverte de ces deux jeunes femmes, qui resteront assez anecdotique dans l'histoire, nous ferons une rencontre plus en profondeur de Raphaël de Valentin, qui reste tout de même le personnage principal, nous découvrirons son enfance torturée, cette enfance pleine d'illusions, d'un homme désargenté, pur qui, au même titre qu'Eugène de Rastignac, qui reviendra d'ailleurs au passage dans le roman afin de faire entrer Raphaël dans la débauche, ses illusions de jeune homme, cette « délicate fleur de sentiment, cette verdeur de pensée, cette noble pureté de conscience qui nous laisse jamais transiger avec le mal ».

Ainsi, le deuxième partie « La femme sans coeur » nous contera l'histoire de Raphaël. Et c'est dans ce registre qu'apparaîtra la douce Pauline, qui va symboliser la pureté, la gentillesse, cette fleur d'un rouge éclatant mais ombrée, par toutes les lumières de la factice société de l'époque. Pauline est cette femme parfaite, douce et aimante mais qui ne sera pas aimé par Raphaël car cette dernière est trop pauvre pour lui. Raphaël est un ambitieux, voir un opportuniste qui désire « une femme, qui elle aussi, secoue la neige, car quel autre nom donner à ces voiles de voluptueuses mousselines à travers lesquels elle se dessine vaguement comme un ange dans son nuage(…).

Cette femme riche et enviée par tous que désire Raphaël porte un nom, Foedora. Foedora, la femme qui, embellie par le maquillage représente ainsi le maquillage et les artifices de la société de son temps, car comme dit dans la dernière phrase du roman : « Foedora, elle est partout, si vous voulez, c'est la société ». Bien qu'elle soit symbolique et qu'elle serve de représentation de la frustration pour la bourgeoisie de cette époque, qui contrairement au plus précaires tels que Pauline, ne sont pas des gens intéressants ; tout n'est qu'artifice et que mensonge, tout n'est qu'argent et ces gens, bien que remplis de bourses et de paroles d'esprits, sont en réalité, les plus creux au monde. Tout en critiquant la société, et les vices des femmes, Foedora reste un personnage complexe et emblématique de ce roman, on dira même d'elle qu' « elle peut être expliquée de tant de manières qu'elle devenait inexplicable ». Cette femme complexe et cette société artificielle seront traumatisantes pour Raphaël qui ne parviendra point à obtenir la main de Foedora ni le succès voulu par ce dernier. Sa complexité fait d'elle un personnage intriguant qui a su retenir notre attention.

Apparaîtra ensuite un autre personnage, que nous connaissons déjà, ni plus ni moins que Eugène de Rastignac, héros du célèbre roman « le Père Goriot », qui, après avoir subi une désillusion après la mort du Père Goriot, sera comme le démon tentateur sur l'épaule gauche de Raphaël qui permettra d'ouvrir un passage de réflexion sur la débauche et sur le fait de pouvoir, qui nous détruit. Toutefois, Balzac décrira la débauche non pas comme un vice horrible, il n'est pas là pour faire la morale mais se place plus comme un philosophe qui saura dire que certes la débauche nous détruit, mais elle « est sans doute au corps ce que sont à l'âme les plaisir mystiques ».

Tout en poursuivant ces réflexions sur la débauche, le jeu et les vices, Balzac poursuivra ses réflexions fort intéressantes sur la société tels que : « Les Français sont égaux devant la loi est un mensonge inscrit en tête de la Chartre. Il n'obéira pas aux lois, les lois lui obéiront. Il n'y a pas d'échafaud, pas de bourreaux pour les millionnaires ! ». En somme, des réflexions qui nous font nous dire que les choses n'ont pas réellement changé à notre époque…



Ensuite commencera la dernière partie de cet ouvrage, « L'agonie », et disons-le nous franchement, la meilleure partie. Meilleure car elle entrera dans le vif du sujet ; meilleure car l'action se déroulera concrètement, car l'histoire nous tiendra en halène et surtout car La peau de chagrin n'aura plus un rôle anecdotique mais deviendra la réelle obsession de Raphaël, qui va se voir mourir à petit feux, après s'être rapidement détruit dans la débauche.
Ce dernier ouvrira les yeux sur Pauline, qui désormais devenue riche paraît sublime et parfaite aux yeux de Raphaël, l'argent rend beau, sûrement. Mais ce bonheur sera de courte durée, car ayant passé tout son temps à se détruire, à s'aveugler de l'illusoire Foedora, sa rétine se rétrécissait et n'apercevais plus Pauline, qui était toujours la même, bien qu'ombrée, mais présente. Raphaël s'est rendu compte trop tard de ce qu'il le rendait heureux, métaphore de la vie et qui nous invite à réfléchir sur comment réellement profiter, en espérant toujours avoir quelque chose et se rendre compte trop tard que ce que nous possédons nous convient ? Cet amour trop beau mais trop court sera merveilleusement retranscrit dans toutes les phrases passionnées et Balzac, que j'ai beaucoup apprécié.


Raphaël sera envoyé en cure, à cause de sa maladie, d'abord dans des bains, ce qui ne lui apportera rien, mais surtout à la montagne dans les eaux de Mont Dore, qui nous permettront de savourer les plus belles descriptions, la plus belle retranscription d'une tranquillité, d'une sérénité, d'une harmonie entre l'homme et la nature, comparable au chapitre X du roman réalité « le rouge et le noir » De Stendhal, où le héros Julien Sorel aura un moment de proximité rare avec la nature. Toutefois, cette harmonie sera gâchée d'une part par l'obsession de Julien pour la peau de chagrin et sa taille, mais d'une autre part par sort : La mort. Qui ne tardera pas à arriver. Digne d'une grande tragédie antique ou classique de Racine, le héros succombera à ses douleurs dans les bras de Pauline, dans un malheur trop grand pour un bonheur ayant été trop court.


Ainsi, ce roman, qui gravitera autour de l'évolution de Raphaël, ses phases, ses philosophies et ses manières de voir la vie, nous permettront de nous donner toutes les clefs afin de nous ouvrir sur le monde et ouvrir la porte de la réflexion. Grâce à la peau de chagrin, allégorie qui symbolise notre vie et l'impact direct de notre décision sur cette dernière, grâce à ses personnages stéréotypés mais intéressants et surtout avec cette écriture magnifique mais trop chargée, Honoré de Balzac est parvenu à faire un roman qui trouve encore un écho dans notre monde et dans nos coeurs.
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire d'un jeune homme qui aimerait réussir dans sa vie… Grâce à une peau de chagrin qui exauce ses désirs, il réussit mais il réalise que le revers de la médaille est cruellement fatal…

L'histoire de Raphaël est très connue mais lorsque je l'ai lue, je me suis posée la question suivante : Que faut-il sacrifier pour vivre sa vie ? Doit-on se contenter de ce que nous avons ou chercher plus loin quitte à perdre ce que nous possédons ? Cela permet d'avoir un retour sur ce que nous vivons, de ne pas gaspiller notre temps et réfléchir aux vraies valeurs de la vie et pas à celles que l'entourage voudrait nous faire croire (richesse, célébrité par exemple…).
Commenter  J’apprécie          80
Je n'étais pas une grande "fan" De Balzac adolescente, mais La peau de chagrin est l'un de ces romans dont l'intrigue et le style fantastique m'avaient captivée.
L'on pourrait assez bien mettre cet ouvrage en parallèle avec le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, au regard des thèmes centraux traités.
L'inexorabilité du temps qui passe, la beauté qui se fane un jour, l'imminence du bonheur, de l'amour et de la mort... (dès la 4e)
Commenter  J’apprécie          70
La peau de chagrin (1831) est un roman fantastique d'Honoré de Balzac, partie de la Comédie humaine. Raphaël de Valentin a tout perdu au jeu et veut se suicider. Il entre par hasard chez un antiquaire et découvre une peau de chagrin ayant le pouvoir d'exaucer tous les voeux de son propriétaire au détriment de la durée de sa vie. Une oeuvre intéressante malgré quelques longueurs, surtout dans la première moitié. le fantastique n'est pas si présent.
Commenter  J’apprécie          70
Publié en 1830, alors que Balzac avait 31 ans.
Roman fantastique mais très ancré dans la réalité de son temps aux thèmes qu'on peut retrouver dans le Faust de Goethe, le portrait de Dorian Gray de Wilde, et d'autres.
La peau de chagrin c'est la totalité des désirs et envies humains de luxe, gloire, chair et richesses matérielles.
C'est un thème très chrétien qui oppose le corps à l'esprit, condamne les besoins du l'un et encense l'autre. Mais nous sommes un mélange de matière et d'esprit.
C'est la société dans laquelle vit Balzac qui ne rend désirables que les hommes riches matériellement. Mais certaines richesses ne sont pas quantifiables
C'est la superficialité des humains qui privilégie la beauté extérieure des corps sans tenir compte du coeur.
Deux entités rendent les femmes inaccessibles : la religion chrétienne qui veut préserver leur "pureté", et ni Raphaël le héros ni Balzac son auteur qui couraient tous deux après l'argent ne pouvaient donc espérer plaire aux femmes.
La peau de chagrin donne au héros la jouissance de tous ses désirs. Mais chaque satisfaction que Raphaël s'autorise raccourcit sa durée de vie. Il doit économiser ses sens et ses désirs s'il veut vivre vieux.
Et l'amour dans tout ça ? Lisez La peau de chagrin, et vous verrez bien !
Commenter  J’apprécie          70
Pour moi c'est un des livres qui ma permis de prendre contact avec de la littérature un peu plus soutenu à une époque ou je ne lisait pratiquement que de l'horreur ou de la science fiction. le niveau est peu être un peu élevé pour des jeunes mais il ne faut pas se laisser rebuter trop facilement c'est ainsi que l'on progresse.
Commenter  J’apprécie          70
Faut-il vivre heureux ou longtemps ? Voilà la question que pose ce roman à travers le pacte passé entre Raphaël et le diable (?). Ce pacte est incarné par une peau de chagrin qui rapetisse à chaque désir réalisé par Raphaël. le jeune écrivain décidera de prolonger sa vie le plus possible au dépend de son bonheur.
Un très bon roman avec une riche écriture qui nous renvoie dans le Paris du 19ème siècle.
Lien : http://aufildeslectures.word..
Commenter  J’apprécie          70
Rapahël de Valentin est une jeune homme sans le sou car il a une passion addictive pour le jeu.
Ruiné il est tenté de commettre un suicide et de se jeter dans la Seine.
Il va cependant entrer chez un antiquaire qui a tout du démon qui va lui donner une peau de chagrin qui lui permettra de réaliser ses désirs mais chacun réduira sa vie et la taille de la peau .

Bon livre qui mets cependant bien 150 page s à se mettre en route avec la rencontre avec Foedora, une femme Raphael tombera amoureux.

Le début rsete très politique de type dialogue de comptoir et on se perds dans les élucubrations et les nombreux personnages.
Ensuite le style et le génie De Balzac se mettent à l'oeuvre même si le ton est très fantastique, parfois merveilleux orientaliste, symbolique, au bord du conte philosophique.
LE rattachement à la Comédie Humaine est parfois très poussif et on voit trop les ficelles, cependant la force du style et de certains personnages rattrape ces élements.

Bon livre donc mais qui tient une place assez particulière dans la Comédie humaine et l'oeuvre De Balzac.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (21455) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous La Peau de Chagrin de Balzac ?

Comment se comme le personnage principal du roman ?

Valentin de Lavallière
Raphaël de Valentin
Raphaël de Vautrin
Ferdinand de Lesseps

10 questions
1315 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur ce livre

{* *}