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♥♥♥♥ /5

Ce titre est mon tout premier avec le commissaire Dupin, mais ce ne sera pas le dernier. J'ai trouvé la mise en route du roman un peu poussive jusqu'à la page 100. Et puis un basculement dans l'enquête m'a rendue cette lecture vraiment intéressante.

J'ai moyennement accroché au nombre incalculable de détails sur la Bretagne. Étant adepte du commissaire Brunetti, j'ai bien conscience que la description de certaines régions fait le charme de la lecture et donne une meilleure compréhension des individus. Mais là, par moments, j'ai eu l'impression d'avoir ouvert une brochure de l'office de tourisme. C'est un peu trop.
Pour ce qui est du commissaire, son côté antipathique s'est atténué au fil des pages, j'en suis même venue à l'apprécier. Ainsi que certains membres de son entourage, à travers son prisme à lui finalement. Mais ce qui m'a vraiment plu dans ce polar, c'est l'enquête. La découpe des chapitres par journée est excellente et très immersive. On suit pas à pas. Quant à la résolution, c'était finement joué, le lecteur ayant été entrainé vers une autre issue possible.

En bref j'ai refermé ce policier avec la ferme intention de relire un ouvrage impliquant le Commissaire Dupin, et je le conseille vivement pour les amoureux du genre.
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Le commissaire Dupin, mûté depuis quelques années en Bretagne, est confronté au meurtre de Pierre-Louis Pennec, un hôtelier réputé de la région.
Celui-ci consacrait toute sa vie à son hôtel autrefois fréquenté par Gauguin.
Il avait appris récemment que ses jours étaient comptés.
Pour quelle raison l'a-t-on alors tué?
Dupin doit mener rapidement cette enquête car cette histoire commence à faire beaucoup de bruit et il est mis sous pression.
Ce flic taiseux, work-addict, n'est pas vraiment attachant. Avec lui, peu d'humour, juste de l'efficacité mais l'intrigue est intéressante.
Pourtant, j'ai bien aimé cette histoire. Il manque juste un peu de vie, de sentiment ... tout ce qui fait qu'on peut s'attacher au personnage central d'un roman.



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Voilà que je rentre de vacances, et déjà la Bretagne me manque.
Aussi comme j'ai sous la main quelques livres de poches qui ressemble beaucoup à du polar de terroir, je vais pouvoir à nouveau m'évader en Bretagne. Et en plus, dans le Finistère sud, un endroit que j'adore et que j'ai adopté il y a déjà plus de 20 ans.
Et puis repartir du coté de Pont Aven alors que je suis dans les transport parisien quoi de mieux pour reprendre en douceur.
Mais qui est donc ce Jean-Luc Bannalec dont je n'ai jamais entendu parler. Pourtant je connais bien la commune de Bannalec entre Concarneau et Quimperlé. Juste au dessus de Pont Aven justement. Alors ce Jean Luc Bannalec serai-il un régional. Et bien non, car Bannalec est le pseudonyme d'un écrivain allemand qui a trouvé sa seconde patrie dans le Finistère sud. Mais ça vous le savez déjà puisque je vous ai présenté plus haut notre auteur. Cependant lorsque j'ai eu ce bouquin dans les mains la première fois, je ne doutais nullement de tout cela. J'étais certaine d'acheter un livre 100% bretons ! Mais pas grâve, je vais essayer ce polar germano-breton.
Allez je me lance !
Ah Pont-Aven et sa fameuse école de peinture.
Je me suis lancé avec avidité dans cette enquête iodée. J'ai envié le commissaire parisien Georges Dupin, muté au coeur du Finistère. Dans ce petit coin de paradis où il suit la piste de suspects tout désignés – héritiers gourmands et impatients – après le meurtre d'un riche hôtelier et la disparition d'une toile de Gauguin…
J'ai aimé cette balade policière en pays bigouden.
Alors que le commissaire Dupin, auparavant rattaché à Paris, goûte avec joie aux plaisirs de sa vie finistérienne, il est confronté à l'assassinat du propriétaire du célèbre hôtel-restaurant de Pont-Aven, le Central. Pierre-Louis Pennec, propriétaire d'un imposant hôtel du centre-ville de Pont-Aven, est retrouvé baignant dans une marre de sang.
La saison est sur le point de s'ouvrir, et le commissaire va devoir se dépatouiller avec un crime qui le laisse perplexe. En effet Dupin enquête et découvre bientôt que Pennec était en possession d'un Gauguin inédit d'une valeur inestimable, remplacé depuis par une copie. Heureusement, il peut compter sur l'appui d'une jeune experte en art. Car tout, ici, se rapporte à Gauguin. le Central, le meurtre, la vérité. Et le célèbre peintre, à défaut de pouvoir être l'accusé, n'est peut-être pas non plus totalement innocent…
J'ai aimé ce mélange entre polar régional et guide touristique et culturelle. J'ai plongée dans cette belle bouffée d'air. J'ai suivi avec plaisir les déambulations de ce commissaire attachant. J'ai eu envie de retournée au musée d'Orsay pour revoir les toiles des maîtres de Pont Aven. J'ai surtout eu envie de retournée sur les traces de ces peintres. Comme eux, je suis tombé en amour des paysages champêtres bordant parfois l'estuaire de l'Aven ou la belle côte rocheuse. J'ai humé les embruns, senti le vent et le sel marin sur mon visage. J'ai humé la houle du coté de Port Manec'h entre Aven et Belon. J'ai pris un café à l'Hôtel Marrec.
Oui j'ai fait une belle balade en compagnie du très attachant commissaire Dupin, gourmet et bon enfant. Georges Dupin,un nom choisi en hommage à l'enquêteur d'Edgar Allan Poe (Double assassinat dans la rue Morgue, le Mystère de Marie Roget et La Lettre volée). Mais qui n'a fait furieusement pensé à un autre Georges et à son commissaire. Oui je parle bien ici du commissaire Maigret et de Georges Simenon. Oui j'ai osé la comparaison et aussi j'en profite pour vous conseiller la lecture de ce titre.
Perso je vais poursuivre cette série avec grand plaisir.
A bah tiens, puisque je suis retournée en Bretagne avec Dupin , pourquoi ne ferai-je pas un détour du coté de Concarneau avec Maigret en relisant le Chien jaune.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Toujours égal à lui même ce brave commissaire Dupin. Un voyage dans le monde des peintre de Pont Aven. Je n'ai pas lu les romans de Monsieur Bannadec dans l'ordre, mais cela ne gâte en rien l'intérêt de l'intrigue. L'auteur est un passioné de la Bretagne peut être parfois un peu trop car au bout de trois livres on retrouve un peu toujours les mêmes remarques mais les descriptifs des paysages sont très fouillés et "on s'y croirait".
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Pierre-Louis Pennec, figure de Pont-Aven, propriétaire d'un très ancien hôtel et mécène de nombreuses associations artistiques est retrouvé poignardé dans la salle de restaurant de son hôtel. Employés et amis assurent tous au commissaire Dupin qu'il n'avait aucun ennemi. Bien sûr l'enquêteur n'en reste pas là et gratte le vernis des apparences.
C'est un roman policier agréable à lire, assez classique. J'ai quand même passé quelques pages un peu trop descriptives de la Bretagne.
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Si vous aimez les descriptions de la Bretagne, et particulièrement de Concarneau et de Pont-Aven, ce livre est pour vous... tant que vous ne descendez pas à l'Hôtel Central.
Lieu d'hébergement très renommé, son propriétaire de 91 ans est assassiné, une nuit, dans sa salle de restaurant.

Le commissaire Dupuis, "étranger", puisque muté dans cette région depuis Paris trois ans plus tôt, se lance dans une enquête qui ne sera pas facile

Qui a pu tuer ce vénérable vieillard apprécié de (presque) tous?
Un inconnu? Un ami? Un proche?

Le mystère s'épaissit quand un tableau (vrai ou faux?) de Gauguin estimé à quarante millions d'euros disparait...Pour cette somme, n'importe qui tuerait père et mère, non? Alors entre en jeu une jolie spécialiste des peintres de Pont-Aven, Mademoiselle Cassel, prête à tout pour rendre service au commissaire, qu'elle ne laisse pas indifférent.

Une lecture agréable, facile d'accès, mais qui m'a parfois donné l'impression d'un guide touristique pour passionnés de paysages breton. Beaucoup de description, tout y est joli, charmant, agréable...On sent un auteur qui aime les paysages de la région.

Tient, l'auteur, parlons-en...Bannalec est un nom qui sonne bien breton? On se dit alors que c'est un auteur local qui met en valeur sa région, mais non... Ce n'est que le pseudo d'un auteur allemand (par ailleurs langue d'écriture de ce roman traduit) qui va régulièrement en Bretagne depuis un an.
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Plutôt sympa grâce au personnage principal Dupin. Assez atypique, on s'attache néanmoins à lui et à ses méthodes peu conventionnelles. L'histoire nous permet de voyager en Bretagne et d'apprécier sa mer et son coté terre. On sent le sel et la terre sans quitter son bouquin. J'ai bien aimé me faire balader sur la coté autour de Pont-Aven. Ça m'a presque fait penser à Bussi et à sa Normandie surtout avec son thème des peintres. On y vient mais parfois le thème se perd durant des dizaines de pages pour réapparaitre. Dans l'ensemble, plutôt plaisant.
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Dans la série "Une enquête du commissaire Dupin", Un été à Pont-Aven a été écrit avant Étrange printemps aux Glénan, qui m'avait enchantée.
Ici, l'auteur semble chercher son rythme et s'inspire de manière beaucoup plus évidente de Simenon.
Le personnage principal est lourd et grognon et l'enquête avance gentiment.
Dans la dernière partie, cependant, tout semble s'accélérer, surtout parce que le commissaire se met à donner des ordres et des consignes dans tous les sens, sans qu'on ait vraiment d'explications.
Les personnages sont moins bien dessinés et moins attachants que dans le tome suivant.
Arrivée à la fin, j'ai dû relire le dernier quart, je n'avais pas compris le dénouement, très dilué.
Il y a bien sûr la description des magnifiques paysages bretons, on voit que l'auteur aime vraiment la région.
Pour cela, la lecture de ce roman reste agréable. J'essaierai de voir dans un volume plus tardif si l'amélioration se confirme.
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Et nul doute que la Bretagne est une province exotique pour les Allemands. Pour preuve ce phénomène littéraire outre-rhin à l'encontre d'un roman ayant pour cadre Concarneau et Pont-Aven. L'auteur qui se cache derrière un pseudonyme breton, Bannalec est une aimable commune de Cornouailles proche de Pont-Aven justement, est un Allemand qui réside quelques mois par an en Bretagne et s'est épris de cette région au point de pouvoir se présenter comme germano-breton et de bluffer ses compatriotes.

bannalec2.jpgCe roman s'est vendu en effet à plus de 440 000 exemplaires depuis sa parution au printemps 2012. Succès confirmé par la sortie en poche estimée à 150 000 exemplaires. Et ce n'est que le premier de la série consacrée au commissaire Dupin, le deuxième marchant sur la même voie du succès. le troisième doit paraître incessamment sous peu (source Ouest-France du 29 mars 2014).

Mais qu'est-ce qui a provoqué cet engouement ? le décor sans aucun doute, car Concarneau et Pont-Aven méritent le détour des touristes et offrent une ouverture vers le large, l'inconnu, les îles lointaines. le personnage de Dupin qui, outre ce nom qui a marqué la littérature policière sous la plume d'Edgar Poe, possède l' aspect physique et certains traits de caractère du commissaire Maigret.

Après une carrière parisienne, Dupin a été muté dans le Finistère pour des raisons personnelles et depuis trois ans qu'il est en poste, il s'est pris à aimer, apprécier et s'intéresser à ce bout de terre et à ses habitants. Quelques enquêtes rondement menées lui ont acquis l'estime des autochtones, mais faut avouer qu'il possède en Nolwenn une secrétaire efficace, dévouée, toujours sur la brèche et capable de résoudre tous les problèmes en un tour de main et deux appels téléphoniques. Mais Dupin possède ses tics. Par exemple il coupe souvent son téléphone portable, ce qui énerve ses adjoints. Seule Nolwenn dans ce cas peut le joindre. Enfin, il consigne sur un petit carnet, toujours la même marque et le même format, ses notes, importantes ou non, et ne sait plus parfois à quoi ses écrits correspondent.



Alors qu'il s'apprêtait à assister, contre son gré, à unepontaven_centre.jpg manifestation en remplacement du Préfet, le commissaire Georges Dupin est mandé pour une affaire de meurtre à Pont-Aven. Normalement ce n'est pas sa circonscription, puisqu'il est en poste à Concarneau, mais son collège étant en vacances, il le remplace au pied levé.

Le défunt n'est autre que Pierre-Louis Pennec, propriétaire de l'hôtel le Central, fondé par sa grand-mère Marie-Jeanne, célèbre figure locale qui accueillit dès le milieu des années 1860 des peintres dont Henri Bacon qui incita ses confrères américains à s'installer ou à séjourner dans la petite cité puis en 1886, Paul Gauguin dont le nom est indéfectiblement attaché à la cité des peintres. Pierre-Louis Pennec avait quatre-vingt onze ans, mais il dirigeait de main de maître l'hôtel, efficacement secondé par madame Lajoux, la gouvernante, depuis plus de trente ans à son service. Sinon il avait un fils, Loïc, la soixantaine, marié, qui toute sa vie a subi l'emprise de son père. Et il a aussi un frère, André, qui vit depuis des décennies dans le sud de la France et pas mal réussi puisqu'il est député. Les deux frères ne se voyaient guère, un différent les opposant depuis la nuit des temps ou presque.

pont-aven-jour-02.jpgIl ne faut pas oublier Fragan Delon, le seul ami de Pierre-Louis Pennec, un taiseux, peut-être est-ce pour cela qu'ils s'entendaient bien ensemble. Et Frédéric Beauvois, professeur d'art en retraite, président de l'association des peintres du village et guide conférencier auprès des invités de marque en visite dans le village. L'une des première chose à faire est de demander au notaire le contenu du testament, contenu qui ne laisse pas de surprendre Dupin. Mais une autre surprise attend le commissaire : son médecin traitant tente de le joindre, vainement au téléphone. Dupin pense à une mauvaise surprise concernant sa santé, il avoue être une cafetière ambulante. Non, ce n'est pas lui qui est en cause mais Pennec. le toubib l'avait ausculté quelques jours auparavant et selon lui, son patient n'avait plus que quelques jours à vivre. Bref l'assassin aurait dû se montrer patient, justement, et la maladie aurait fait le travail à sa place.

Bientôt un tableau de Gauguin va perturber les neurones de Dupin et il demande à une jeune professeur d'art de Brest Marie-Morgane Cassel de l'aider à débrouiller un imbroglio pictural. Il s'agit de la vision après le sermon, dont tout laisse à penser qu'il s'agit d'une copie.

Ce roman, plaisant à lire, de facture classique, possède son220px-Paul_Gauguin_137.jpg charme mais l'auteur ne peut s'empêcher de procéder à quelques poncifs. Mais les romanciers français n'en font-ils pas autant lorsqu'ils placent l'action et le décor de leurs romans aux Etats-Unis, par exemple. le point de détail qui m'énerve quelque peu, c'est que ce soit le préfet qui tanne le commissaire pour que celui-ci enregistre de rapides résultats, alors que ce rôle est généralement dévolu au procureur. Autre petit détail, sans conséquence, Pennec n'a pas augmenté les tarifs des chambres depuis des années, pourtant il possède quatre maisons, décrépites mais quand même, et il a réalisé des travaux assez couteux dans son établissement.

On ne peut s'empêcher de penser aux romans d'Yves Josso, plus particulièrement à Eté meurtrier à Pont-Aven dont l'action se déroule en partie dans la cité des peintres, durant les années 1880. Mais Jean-Luc Bannalec s'inspire de la vie locale et historique et le fantôme de Gauguin plane continuellement sur cette histoire. Maintenant il ne nous reste plus qu'à attendre la parution en France du second volet des enquêtes du Commissaire Dupin.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Un bon polar en "huis clos"comme Indrianson le fait en Islande c'est à dire qu'il y a une unité de lieu (la Bretagne) qui passe par mille méandres gustatifs psychologique
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