AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 80 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux cadavres d'Écossais sur les bras, dont un mystérieusement disparu, une tentative de meurtre, des trafics d'huitres, du sable volé, des cérémonies druidiques, notre commissaire Dupin, récemment nommé à Concarneau, a fort à faire. D'autant que la Bretagne et la culture celte ont beaucoup de choses à lui apprendre…Car les Bretons ont tendance à s'approprier de nombreuses paternités, et même la sienne ! Heureusement que sa fidèle Nolwenn et toute son équipe sont à ses côtés.

Une enquête menée au coeur de la Bretagne, dans les paysages de rêve du Finistère, parmi les éleveurs d'huîtres de la région et chez leurs cousins celtes D'Écosse. Une contrée dont l'auteur Jean-Luc Bannalec, d'origine allemande, est tombé amoureux et tient à nous faire partager son admiration pour la beauté magique du lieu, l'amour de ses racines culturelles et ses légendes. Degemer mat e Breizh ! Et bonne dégustation car on se met souvent à table…

Quelques longueurs malgré tout et un style un peu lourd, peut-être dû à la traduction. Un bon policier, quelques pages intéressantes sur la culture celte et les gardiens de ces traditions vieilles de plusieurs siècles, l'envie d'aller gouter quelques fruits de mer au bord d'un fleuve salé, du suspense, mais pas un roman inoubliable. Merci à Babelio et aux éditions des Presses de la Cité pour cette plongée dans le renouveau celtique !

Commenter  J’apprécie          290
Nous retrouvons ici, pour la quatrième fois, le fameux commissaire Georges Dupin, Parisien d'origine jurassienne, qui est en poste à Concarneau depuis tout juste cinq ans. Entre son adjoint le Ber et Nolwenn, la secrétaire du commissariat, Dupin a pu s'initier à l'Histoire et aux coutumes bretonnes. Son autre adjoint, Labat, va avoir ici de gros problèmes car il a enquêté officieusement sur des vols de sable commis sur les plages de la région.
Alors que la compagne de Dupin, Claire, vient d'obtenir un poste de chef de service en cardiologie pour le rejoindre en Bretagne-Sud, une nouvelle enquête démarre. Un cadavre a été repéré sur le parking de Port Bélon, par une octogénaire. Cette dame n'est autre que Sophie Bandol, ancienne star de cinéma que Dupin admirait. le corps ayant entre-temps disparu, l'enquête s'avère difficile.
Dès le lendemain, la découverte d'un autre corps va entraîner Dupin loin de la ria du Bélon, vers le sommet des Monts d'Arrée (384 mètres).
Grâce à des tatouages, dont l'un fait référence aux Shelter Houses (les équivalents des Abris du Marin), le cadavre des Monts d'Arrée est bientôt identifié. Il s'agit d'un ostréiculteur écossais, qui a voyagé depuis chez lui avec un compatriote, Seamus Smith. Un second tatouage représente un Tribann, symbole druidique (à ne pas confondre avec le Triskell) cher aux populations celtes.
En Écosse, la police n'obtient guère de renseignements utiles expliquant le voyage de l'ostréiculteur, ni sur ses rapports exacts avec Seamus Smith.
L'enquête va être l'occasion pour Dupin, d'approfondir ses connaissances sur la culture celtique et de découvrir le monde de l'élevage de l'huître. A cet égard le roman est très bien documenté: on découvre les tenants et les aboutissants de ce marché porteur, l'huître ayant été un plat très recherché depuis la nuit des temps : déjà Jules César appréciait ce plat et Henri IV avait l'habitude, paraît-il, d'en consommer 400 avant de se consacrer au reste du repas!!
On découvre aussi que l'Irlande est le deuxième plus gros producteur d'huîtres après la France; des huîtres qui ne restent pas forcément sur place avant d'être commercialisées puisque l'affinage d'huîtres représente aussi un marché important.
Ce roman est encore l'occasion pour Jean-Luc Bannalec, qui n'est pas Celte mais Allemand, de son vrai nom Jörg Bong, de s'étendre longuement sur les aspects touristiques, de décrire la région, de développer les racines de certains us et coutumes bretons et plus précisément celtes en concordance avec les puristes qui ne reconnaissent que six régions celtiques, c'est à dire, l'Ecosse, l'Irlande, le Pays de Galle, l'île de Man, la Cornouaille et la Bretagne.
Ce roman, très bien documenté, témoigne de l'amour de l'auteur pour cette région du Finistère Sud, où il réside trois mois par an ( à Névez) aux fins de faire ses repérages pour ses futurs romans. La série a été adaptée par la télévision allemande (qu'attend-on pour les diffuser en France?) adaptation très réussie, paraît-il.
En tombant, à 23 ans, raide dingue de la Bretagne, l'auteur et éditeur allemand Jörg Bong a réussi à prolonger les récits des grands écrivains comme Georges Simenon, maître dans l'art de dépeindre l'atmosphère unique de la région et, plus particulièrement, de Concarneau. « J'ai choisi le patronyme de Bannalec parce que je connaissais ce village du Finistère et que sa sonorité est selon moi typiquement bretonne » dit-il.
Pour prolonger l'ambiance culinaire de ses romans, l'auteur a voulu écrire avec ses amis du café-restaurant L'Amiral, Arnaud et Catherine Lebossé, un ouvrage intitulé « La cuisine bretonne du commissaire Dupin ». Un mélange de recettes, de photographies, dédié à la cuisine de Bretagne. Livre qui rencontre aussi beaucoup de succès.

Commenter  J’apprécie          110
Lors de la promenade de son chien, une ancienne actrice trouve un cadavre à Port Bélon, il a un tribann druidique tatoué sur l'avant-bras. Mais le cadavre disparait... Un autre apparait dans les Monts d'Arrée, à plusieurs kilomètres de là. Bien entendu qu'il y a un lien entre les deux affaires ! Et l'on va même partir pour l'Ecosse. Cette fois, Dupin va faire équipe avec une gendarmette, Mélanie Melen, avec Brioc L'Helgoualc'h, un étonnant chasseur de pistes, et bien sur avec Nolwenn, Labat et le Ber, toujours fidèles au poste et dont l'efficacité ne faillit jamais.

L'intrigue se finalise avec d'habiles ficelles, elle est plutôt finement tricotée, bien pensée, malgré une perte de souffle à mi parcours, Dupin piétine et le lecteur aussi.
J'ai bien aimé, au fil de la lecture, en apprendre un peu plus sur l'ostréiculture, l'auteur s'est parfaitement documenté, (il nous dévoile que l'on n'affine pas forcément là où l'on pose les naissains, entre autres...), sur la Bretagne et les nations celtes, mais il s'étend très (trop) longuement sur tous les aspects touristiques, sur les tenues vestimentaires des protagonistes, détails absolument inutiles pour la plupart, (couleur du pantalon, du petit foulard autour du cou, de la chemise, des bottes... de la coiffure...), de plus, cela ne sert pas l'histoire et alourdit le texte. Déjà que nombre de précisions est ajouté au fur et à mesure que l'on découvre le monde des ostréiculteurs, informations cependant nécessaire à l'enquête, mais l'auteur va vraiment au fond des choses, et livre toute la documentation qu'il a apprise pour son roman, à tel point qu'il m'arrivait de sauter des phrases et même des paragraphes (oh je n'aime pas faire ça ! Mais trop, c'est trop, ce n'est plus un roman mais une encyclopédie).
L'auteur en profite pour distiller ses bonnes adresses à Concarneau et toute la Bretagne : on peut aller voir au fur et à mesure sur Google Map, on trouve tout. Ceci dit, ce n'est pas forcément déplaisant mais était-ce nécessaire d'en fournir autant ?
Avis en demi-teinte, à cause de trop de détails, mais j'aime l'atmosphère bretonnante des enquêtes du commissaire Dupin, et bien sur que j'en lirai une autre, et encore une autre...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          102
J'ai passé un bon moment avec ce roman qui mêle enquête policière et régionalisme breton poussé à son maximum.

En effet, comme chaque fois, c'est la Bretagne qui tient le premier rôle dans cette enquête du Commissaire Dupin, mais j'avoue que la carte postale était parfois trop caricaturale pour ne pas m'agacer (et pourtant, je suis chauvine quand il s'agit de ma chère région). Cette manière tellement systématique de portée aux nues des particularismes frôle le fanatisme, et le ridicule aussi parfois.

L'enquête policière par contre m'a bien plu. Les mystères s'accumulent (même le premier cadavre n'est pas certain !) et le brouillard reste épais jusqu'aux dernières pages tandis que les investigations nous permettent de rencontrer une jolie brochette de personnages tout en découvrant les milieux ostréicoles.

Le dénouement m'a paru un peu nostalgique, un peu doux-amer. Entre le désappointement du commissaire et la petite fête anniversaire de ses 5 ans en Bretagne on se demanderait presque s'il ne s'agit pas de la dernière enquête (mais j'ai vérifié sur Internet, et d'autres romans ont déjà été publiés en Allemagne)...

L'inconnu de Port Bélon a été une lecture agréable, même si ce n'est pour les raisons auxquelles je m'attendais...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          90
ce tome-ci des enquêtes du commissaire Dupin me laisse perplexe. moins de longues descriptions des couleurs de la Bretagne, encore que... par contre, su vous voulez vous documenter sur les huîtres, alors...allez-y! pour moi, j'en ai eu comme une indigestion. au point qu'une question, gênante pour le lecteur, et inconvenante pour l'auteur, s'est faufilée dans mon esprit (mal tourné à cause de l'indigestion?) : l'auteur est-il missionné pour convertir les Allemands à la consommation d'huîtres??? parce qu'autant que je sache, les Allemands n'en sont pas friands, loin de là (ou alors ça a changé depuis que j'ai rencontré "mes" derniers Allemands?) et le texte étant traduit de l'allemande me laisse supposer que ces livres paraissent aussi en Allemagne?
bref, entre ça et les problèmes d'estomac du cher commissaire, on se balade (ou on est baladé) entre Riec, Cancale et l'Ecosse. parce que les huîtres ne grandissent pas forcément là où elles sont nées.
et ne pas oublier le druidisme qui, aux dires de l'auteur, est très présent en Bretagne.
mais finalement, après toutes les fausses pistes apparaît LE mobile, qui va ramener le lecteur loin dans le passé de quelques-uns des protagonistes, loin de Riec sur Belon [ pourquoi "Bélon???]
mais je m'aperçois que j'ai oublié le sable! oui, vous savez, le sable des plages. eh bien, y en a qui le volent!
y a plus d'morale! avec quoi nos bambins vont-ils se construire des châteaux en Espagne?
Commenter  J’apprécie          10
Oups ! Je viens de l'apprendre : en Bretagne nous sommes tous druides, obsédés par la Nation Celte, et pratiquement toute la population porte un prénom breton. Hormis ces petits détails, je sens que l'auteur aime notre région. Quant à l'intrigue.... un peu légère. Polar sympa mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (172) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
415 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}