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Deux cadavres d'Écossais sur les bras, dont un mystérieusement disparu, une tentative de meurtre, des trafics d'huitres, du sable volé, des cérémonies druidiques, notre commissaire Dupin, récemment nommé à Concarneau, a fort à faire. D'autant que la Bretagne et la culture celte ont beaucoup de choses à lui apprendre…Car les Bretons ont tendance à s'approprier de nombreuses paternités, et même la sienne ! Heureusement que sa fidèle Nolwenn et toute son équipe sont à ses côtés.

Une enquête menée au coeur de la Bretagne, dans les paysages de rêve du Finistère, parmi les éleveurs d'huîtres de la région et chez leurs cousins celtes D'Écosse. Une contrée dont l'auteur Jean-Luc Bannalec, d'origine allemande, est tombé amoureux et tient à nous faire partager son admiration pour la beauté magique du lieu, l'amour de ses racines culturelles et ses légendes. Degemer mat e Breizh ! Et bonne dégustation car on se met souvent à table…

Quelques longueurs malgré tout et un style un peu lourd, peut-être dû à la traduction. Un bon policier, quelques pages intéressantes sur la culture celte et les gardiens de ces traditions vieilles de plusieurs siècles, l'envie d'aller gouter quelques fruits de mer au bord d'un fleuve salé, du suspense, mais pas un roman inoubliable. Merci à Babelio et aux éditions des Presses de la Cité pour cette plongée dans le renouveau celtique !

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J'en avais déjà acquis la conviction après les deux-cents premières pages et les suivantes n'ont en rien altéré mon jugement : ce quatrième épisode des enquêtes bretonnes du commissaire Dupin est beaucoup plus abouti que les deux premiers (je n'ai pas encore découvert le troisième).

Comme si, pour utiliser une métaphore picturale, les coups de pinceau de l'auteur s'étaient affinés pour offrir au lecteur un roman plus subtil, plus cohérent, pour ne pas dire captivant… Un polar qui sonne juste comme un piano parfaitement accordé. On est loin des personnages un peu forcés, voire caricaturaux, des premiers tomes. Jean-Luc Bannalec semble avoir enfin trouvé la pleine maturité de son écriture.

Il est parvenu à conserver le rythme rapide et les incessants rebondissements qui m'avaient fait apprécier les deux premiers volumes, mais sans l'épaisseur du trait qui parfois tournait à la maladresse. Ici, l'intrigue se déroule harmonieusement, les descriptions sont fines et enrichissent poétiquement la trame sans l'alourdir. Un peu comme si Bannalec avait compris qu'il pouvait se lâcher, qu'il n'avait plus rien à prouver, plus personne à convaincre...

S'il ne fallait découvrir qu'une seule aventure du commissaire Dupin, je pense que ce serait celle-ci.
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Nous retrouvons ici, pour la quatrième fois, le fameux commissaire Georges Dupin, Parisien d'origine jurassienne, qui est en poste à Concarneau depuis tout juste cinq ans. Entre son adjoint le Ber et Nolwenn, la secrétaire du commissariat, Dupin a pu s'initier à l'Histoire et aux coutumes bretonnes. Son autre adjoint, Labat, va avoir ici de gros problèmes car il a enquêté officieusement sur des vols de sable commis sur les plages de la région.
Alors que la compagne de Dupin, Claire, vient d'obtenir un poste de chef de service en cardiologie pour le rejoindre en Bretagne-Sud, une nouvelle enquête démarre. Un cadavre a été repéré sur le parking de Port Bélon, par une octogénaire. Cette dame n'est autre que Sophie Bandol, ancienne star de cinéma que Dupin admirait. le corps ayant entre-temps disparu, l'enquête s'avère difficile.
Dès le lendemain, la découverte d'un autre corps va entraîner Dupin loin de la ria du Bélon, vers le sommet des Monts d'Arrée (384 mètres).
Grâce à des tatouages, dont l'un fait référence aux Shelter Houses (les équivalents des Abris du Marin), le cadavre des Monts d'Arrée est bientôt identifié. Il s'agit d'un ostréiculteur écossais, qui a voyagé depuis chez lui avec un compatriote, Seamus Smith. Un second tatouage représente un Tribann, symbole druidique (à ne pas confondre avec le Triskell) cher aux populations celtes.
En Écosse, la police n'obtient guère de renseignements utiles expliquant le voyage de l'ostréiculteur, ni sur ses rapports exacts avec Seamus Smith.
L'enquête va être l'occasion pour Dupin, d'approfondir ses connaissances sur la culture celtique et de découvrir le monde de l'élevage de l'huître. A cet égard le roman est très bien documenté: on découvre les tenants et les aboutissants de ce marché porteur, l'huître ayant été un plat très recherché depuis la nuit des temps : déjà Jules César appréciait ce plat et Henri IV avait l'habitude, paraît-il, d'en consommer 400 avant de se consacrer au reste du repas!!
On découvre aussi que l'Irlande est le deuxième plus gros producteur d'huîtres après la France; des huîtres qui ne restent pas forcément sur place avant d'être commercialisées puisque l'affinage d'huîtres représente aussi un marché important.
Ce roman est encore l'occasion pour Jean-Luc Bannalec, qui n'est pas Celte mais Allemand, de son vrai nom Jörg Bong, de s'étendre longuement sur les aspects touristiques, de décrire la région, de développer les racines de certains us et coutumes bretons et plus précisément celtes en concordance avec les puristes qui ne reconnaissent que six régions celtiques, c'est à dire, l'Ecosse, l'Irlande, le Pays de Galle, l'île de Man, la Cornouaille et la Bretagne.
Ce roman, très bien documenté, témoigne de l'amour de l'auteur pour cette région du Finistère Sud, où il réside trois mois par an ( à Névez) aux fins de faire ses repérages pour ses futurs romans. La série a été adaptée par la télévision allemande (qu'attend-on pour les diffuser en France?) adaptation très réussie, paraît-il.
En tombant, à 23 ans, raide dingue de la Bretagne, l'auteur et éditeur allemand Jörg Bong a réussi à prolonger les récits des grands écrivains comme Georges Simenon, maître dans l'art de dépeindre l'atmosphère unique de la région et, plus particulièrement, de Concarneau. « J'ai choisi le patronyme de Bannalec parce que je connaissais ce village du Finistère et que sa sonorité est selon moi typiquement bretonne » dit-il.
Pour prolonger l'ambiance culinaire de ses romans, l'auteur a voulu écrire avec ses amis du café-restaurant L'Amiral, Arnaud et Catherine Lebossé, un ouvrage intitulé « La cuisine bretonne du commissaire Dupin ». Un mélange de recettes, de photographies, dédié à la cuisine de Bretagne. Livre qui rencontre aussi beaucoup de succès.

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Lors de la promenade de son chien, une ancienne actrice trouve un cadavre à Port Bélon, il a un tribann druidique tatoué sur l'avant-bras. Mais le cadavre disparait... Un autre apparait dans les Monts d'Arrée, à plusieurs kilomètres de là. Bien entendu qu'il y a un lien entre les deux affaires ! Et l'on va même partir pour l'Ecosse. Cette fois, Dupin va faire équipe avec une gendarmette, Mélanie Melen, avec Brioc L'Helgoualc'h, un étonnant chasseur de pistes, et bien sur avec Nolwenn, Labat et le Ber, toujours fidèles au poste et dont l'efficacité ne faillit jamais.

L'intrigue se finalise avec d'habiles ficelles, elle est plutôt finement tricotée, bien pensée, malgré une perte de souffle à mi parcours, Dupin piétine et le lecteur aussi.
J'ai bien aimé, au fil de la lecture, en apprendre un peu plus sur l'ostréiculture, l'auteur s'est parfaitement documenté, (il nous dévoile que l'on n'affine pas forcément là où l'on pose les naissains, entre autres...), sur la Bretagne et les nations celtes, mais il s'étend très (trop) longuement sur tous les aspects touristiques, sur les tenues vestimentaires des protagonistes, détails absolument inutiles pour la plupart, (couleur du pantalon, du petit foulard autour du cou, de la chemise, des bottes... de la coiffure...), de plus, cela ne sert pas l'histoire et alourdit le texte. Déjà que nombre de précisions est ajouté au fur et à mesure que l'on découvre le monde des ostréiculteurs, informations cependant nécessaire à l'enquête, mais l'auteur va vraiment au fond des choses, et livre toute la documentation qu'il a apprise pour son roman, à tel point qu'il m'arrivait de sauter des phrases et même des paragraphes (oh je n'aime pas faire ça ! Mais trop, c'est trop, ce n'est plus un roman mais une encyclopédie).
L'auteur en profite pour distiller ses bonnes adresses à Concarneau et toute la Bretagne : on peut aller voir au fur et à mesure sur Google Map, on trouve tout. Ceci dit, ce n'est pas forcément déplaisant mais était-ce nécessaire d'en fournir autant ?
Avis en demi-teinte, à cause de trop de détails, mais j'aime l'atmosphère bretonnante des enquêtes du commissaire Dupin, et bien sur que j'en lirai une autre, et encore une autre...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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J'ai passé un bon moment avec ce roman qui mêle enquête policière et régionalisme breton poussé à son maximum.

En effet, comme chaque fois, c'est la Bretagne qui tient le premier rôle dans cette enquête du Commissaire Dupin, mais j'avoue que la carte postale était parfois trop caricaturale pour ne pas m'agacer (et pourtant, je suis chauvine quand il s'agit de ma chère région). Cette manière tellement systématique de portée aux nues des particularismes frôle le fanatisme, et le ridicule aussi parfois.

L'enquête policière par contre m'a bien plu. Les mystères s'accumulent (même le premier cadavre n'est pas certain !) et le brouillard reste épais jusqu'aux dernières pages tandis que les investigations nous permettent de rencontrer une jolie brochette de personnages tout en découvrant les milieux ostréicoles.

Le dénouement m'a paru un peu nostalgique, un peu doux-amer. Entre le désappointement du commissaire et la petite fête anniversaire de ses 5 ans en Bretagne on se demanderait presque s'il ne s'agit pas de la dernière enquête (mais j'ai vérifié sur Internet, et d'autres romans ont déjà été publiés en Allemagne)...

L'inconnu de Port Bélon a été une lecture agréable, même si ce n'est pour les raisons auxquelles je m'attendais...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Je confirme : je suis fan de Dupin et de sa Bretagne.
Alors, ce ne sont pas forcément des chefs d'oeuvre, mais j'aime beaucoup me plonger dans les enquêtes bretonnantes, autant pour l'enquête justement que pour tout ce que j'y apprends sur le Bretagne. Et retrouver des coins traversés pendant les vacances est toujours agréable, surtout accompagnée de personnages et de dialogues sympas. Eh oui, ce sont des livres policiers... mais qui se lisent avec un petit sourire.
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Un cadavre qui disparaît, un autre qui s'avère être écossais, le tout dans la région des huîtres les meilleures du monde alors même que l'enquête est menée par un immigré : Georges Dupin, parisien, installé à Concarneau depuis à peine 5 années.
Roman policier bien sympathique qui outre une enquête classique, nous dispense des descriptions des beaux paysages du Finistère Sud.
Le lecteur attentif trouvera dans ce roman un guide initiatique sur l'ostréiculture et aussi une intrigue qui ne l'empêchera pas de dormir, le tout enrobé d'un cours approfondi sur la culture celte.
Sous un pseudonyme bretonnant, l'auteur est allemand. On sent à sa plume son amour pour la Bretagne Sud et c'est sans doute ce qui m'a davantage plu puisque je suis moi-même tombée amoureuse de cette région il y a bien longtemps.
Alors, même si le polar n'est qu'un prétexte, je lirai avec plaisir les autres aventures du commissaire Dupin.
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Cinq ans déjà que le commissaire Dupin, digne émule parisien de Maigret, a été muté à Concarneau en raison d'une bavure dont il n'était pas vraiment responsable. Mais ce qui constituait une sanction aux yeux de sa hiérarchie s'est révélé une bénédiction pour le policier, qui s'est profondément épris des paysages armoricains et que deux au moins de ses collaborateurs (son assistante Nolwenn et l'un de ses adjoints, le Ber) initient à marche forcée aux arcanes de la culture bretonne et plus généralement celtique. En fin de compte, Dupin, grâce à quelques succès dont le préfet Guenneugues, son supérieur abhorré, s'attribue invariablement tout le bénéfice, va passer divisionnaire, et ça ne l'enchante guère : c'est le terrain qui l'intéresse, pas la paperasserie.
Peu de jours avant la petite fête organisée en son honneur, un corps inanimé est aperçu par une vieille dame effectuant sa promenade quotidienne au bord du Bélon. "Aperçu" car lorsque les policiers se rendent sur les lieux, il a disparu. Dans le même temps, un cadavre est découvert dans les monts d'Arrée et il s'avère que les deux faits sont liés. Y a-t-il un seul ou deux meurtriers ? Quel est l'arrière-plan de cette mystérieuse affaire ? Une magouille autour des huîtres plates si prisées et si lucratives, un règlement de comptes en rapport avec de récents vols de sable sur les plages, un différend entre deux écoles druidiques qui aurait mal tourné ?
Tous ces sujets assez typiquement bretons donnent lieu à des exposés quelque peu pédagogiques qui, parfois, agacent le commissaire, mais celui-ci a besoin de toutes ses facultés pour résoudre une énigme, nous non...
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Quatrième enquête du commissaire Georges Dupin depuis cinq ans en Bretagne, en provenance directe de Paris. Après le très bon Un été à Pont-Aven, le Étrange printemps aux Glénan de même niveau et le un peu moins bon Les marais sanglants de Guérande, Dupin revient pour un bon cru. Si la Bretagne cherche un laudateur, un amoureux fou de cette région capable d'en faire une publicité très élogieuse, qu'elle ne cherche plus Jean-Luc Bannalec (écrivain allemand) est là. En bon chauvin (bon d'accord, je suis Nantais, mais quand même Breton), je suis évidemment tout à fait en accord avec tout ce qu'il écrit sur la région, sur les paysages à couper le souffle, sur la gastronomie -qui ne se limite pas aux galettes de sarrasin-, sur les Bretons gens étranges aux caractères bien trempés que semble bien aimer l'auteur : "Un point, cependant, était décisif : en règle générale, les Bretons étaient indifférents à l'eau du ciel. Une conduite très sage, selon Dupin. Ils n'étaient pas pour autant habitués à la pluie. Cette attitude reposait sur deux raisons essentielles : d'une part, il ne s'agissait tout de même que de météo. Il existait des choses plus importantes : la vie par exemple. Il ne serait venu à l'esprit de personne, ici, d'annuler l'une ou l'autre des nombreuses festivités traditionnelles à cause de quelques gouttes. D'autres part, les Bretons détestaient se laisser dicter quoi que ce soit par un élément extérieur, qu'il s'agisse du temps ou de mesures prises par un gouvernement centralisé. Une réplique était très populaire, quand on se plaignait du climat : "En Bretagne, il ne pleut que sur les cons."" (p.22). On frise parfois le dithyrambe, mais comme c'est dit par un non-Breton -qui mériterait d'être naturalisé ou au moins fait citoyen d'honneur- il faut le croire sur parole. le contexte étant placé et formidablement décrit, qui prend une place très importante dans les romans de JL Bannalec, intéressons-nous aux personnages et à l'enquête. Georges Dupin est omniprésent et sa vie privée qui change est assez largement décrite. C'est bien, j'aime lorsqu'une série policière dresse des portraits assez forts et minutieux des personnages récurrents. On pourrait attendre un peu plus sur les collègues du commissaire, mais peut-être dans d'autres épisodes.

Pour l'enquête, elle avance doucement, toutes les pistes sont minutieusement suivies jusqu'à ce qu'elles débouchent sur des informations ou qu'elles soient abandonnées. Quatre jours d'enquête pour Dupin et son équipe dont sa fidèle et précieuse collaboratrice, puits de science bretonne, Nolwenn. Son adjoint le Ber est assez calé également, et l'on apprend plein de choses sur les huitres, l'élevage, l'affinage, les différences entre les plates et les creuses, les différentes crises parfois très graves lorsque les exploitants sont vraiment menacés à cause d'une bactérie qui tue les mollusques. Vous ressortirez de ce roman en en sachant beaucoup plus sur l'ostréiculture et surtout avec l'envie de manger des huitres de Bretagne -mais pas que, il y a aussi tous les fruits de mer et toutes les spécialités qui font le bonheur des protagonistes. Finalement, ma seule -très relative- déception vient de la résolution de l'intrigue qui ressemble un peu à des choses déjà vues ou lues -ou alors c'est l'habitude de lire des polars et donc d'être moins surpris-, mais comme elle arrive en toute fin et que tout le reste est très bien, j'aurais tendance à pardonner au romancier. Néanmoins, s'il pouvait trouver des énigmes un peu plus pêchues, mon plaisir serait décuplé.

Un petit voyage en Bretagne vous tente ? Laissez-vous faire, Jean-Luc Bannalec et Georges Dupin vous guident.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Port Bélon, petite merveille nichée au coeur du Finistère, bien connue pour ses huitres incomparables, est le théâtre d'un meurtre. Un homme a été découvert gisant près d'un parking. Une vieille dame charmante, par ailleurs ancienne gloire du grande écran, fait la macabre découverte et appelle la gendarmerie.

Mais lorsque la maréchaussée débarque, le corps a disparu. le commissaire Dupin et son équipe du commissariat de Concarneau sont envoyés sur place afin d'enquêter sur la scène de crime, vierge de tout cadavre.

C'est alors qu'un second cadavre fait son apparition, toujours à Port Bélon. Deux meurtres pour un aussi petit village, ça fait beaucoup, d'autant que surgit une histoire de vol de sable sur laquelle enquêtait en douce l'inspecteur Labat, l'insupportable adjoint de Dupin, soupçonné par le préfet de prendre part au trafic.

Heureusement, notre commissaire peut toujours compter sur son efficace assistante Nolwenn et sur le fidèle le Ber pour démasquer l'assassin d'autant que son médecin lui a interdit toute consommation de café, lui l'accro à la caféine, va-t-il garder son calme ?

La fine équipe découvre alors que les défunts sont écossais et ostréiculteurs et qu'ils ont pris part à un hold-up quarante ans plus tôt…

J'avais découvert le commissaire Dupin dans sa première enquête publiée il y a trois ans déjà Un été à Pont-Aven, et depuis je retrouve avec grand plaisir Dupin à chaque printemps : Étrange printemps aux Glénan, Les marais sanglants de Guérande. le voici donc de retour dans une quatrième enquête, L'inconnu de Port Bélon.

Cette série policière classique ne brille pas par un suspens de fou, mais l'auteur allemand Jörg Bong qui a pris pour nom de plume Jean Luc Bannalec, se révèle être un formidable conteur de la Bretagne et il a l'art de nous tricoter des intrigues policières qui tiennent la route et rien que pour ça, ils valent la peine d'être lus.

Lire une enquête du commissaire Dupin, c'est avant tout lire la Bretagne, Bannalec n'a pas son pareil pour raconter la Bretagne et ses légendes ainsi que ses spécialités gastronomiques, Dupin était un épicurien et fin gourmet dans l'âme, pour moi c'est à chaque fois un réel bonheur de mettre mes pas dans ceux de ce commissaire breton d'adoption (comme moi).

Comme je le disais plus haut, c'est un polar tranquille, l'important est ailleurs, dans l'atmosphère, dans la galerie de personnages, dans les dialogues toujours savoureux avec une pointe d'humour bien dosée. On ne s'ennuie jamais avec Dupin et au contraire ses intrigues se révèlent plutôt passionnantes.

L'auteur se documente très bien sur chaque coin de Bretagne qui sert de décor à l'enquête et nous fait pénétrer ici dans l'univers des ostréiculteurs et de ce point de vue c'est réussi et diablement intéressant même lorsque l'on ne mange pas d'huitres comme moi.

Quant à l'intrigue policière, elle est de qualité même si elle est comme toujours très classique, ce qui pour moi n'est pas péjoratif, bien au contraire. En bref, si vous aimez les policiers classiques et la Bretagne, précipitez-vous sur les enquêtes du commissaire Georges Dupin !
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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