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4,04

sur 695 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand j'étais plus jeune, j'adorais me plonger dans de grandes sagas romanesques. J'ai lu quasiment tous les Jalna, découverts dans le grenier de ma grand-mère, les Henri Troyat ou les Maurice Denuzière. Cette habitude m'est un peu passée, ces lectures se révélant souvent chronophages.

J'ai un peu renoué avec cela ces derniers temps, que ce soit la saga des Cazalet ou celle-ci de Catherine Bardon. Et j'y retrouve ce qui fait le charme de ces grandes fresques romanesques : la vie d'une famille à travers plusieurs générations agrémentée de données historiques qui ajoutent à leur attrait.

Dans ce troisième tome des Déracinés, on retourne en République Dominicaine, même si l'histoire des États-Unis et d'Israël est bien présente grâce aux amis et membres de la famille qui y résident ou y font des séjours. le roman est comme dans le deuxième tome, centré sur Ruth, avec alternance de chapitres à la première et à la troisième personne, permettant à l'auteur d'approfondir ce que ressent Ruth. Celle-ci va se marier, avoir des enfants et vivre une vie que l'on pourrait qualifier de tranquille, bien à l'abri sur les terres familiales, même si quelques évènements viennent secouer ce monde protégé et privilégié. Son travail de journaliste passe au second plan.

J'ai aimé retrouver toute la tribu, les personnages déjà connus et les nouveaux arrivés. L'intérêt de ce type de saga, c'est d'avoir l'impression de faire partie de la famille, de vivre leur vie à leurs côtés.
L'histoire de la république Dominicaine est bien évoquée, sur ces années (de 1967 à 1979) ainsi que les événements marquants des États-Unis : assassinat de Martin Luther King, mouvement Hippie, interventionnisme dans tous les autres états américains, guerre du Vietnam, et d'Israël notamment les accords de camp David. Mais, ils sont relatés plutôt que vécus, et même la chape de plomb de la dictature dominicaine n'est pas très sensible dans la vie de tous les jours de Ruth et sa famille.
Je n'ai pas retrouvé dans ce tome le souffle qui portait le premier, et même si je l'ai préféré au second, je l'ai trouvé un peu fade, sans grandes surprises. Je pense que je lirai quand même le dernier pour savoir ce que devient chacun des membres de cette famille à laquelle je me suis attachée.

Merci à NetGalley et aux éditions Les Escales pour ce partage #Etlavierepritsoncours #NetGalleyFrance
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« El la vie reprit son cours »… et ma lecture se poursuivit avec ce troisième tome de cette saga familiale….
Ce fut encore divertissant, plaisant à lire, intéressant d' enrichir mon vocabulaire de mots hispano-dominicains, de voyager à travers ce pays qui partage avec Haïti l'île d'Hispanolia, de découvrir ses traditions, et je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter plusieurs fois le Manicero (le vendeur de cacahuètes) en version originale, et celle interprétée par les Beatles.
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Ruth a retrouvé son pays, sa mère et son frère. La petite Gaya fait le bonheur de tous. Ruth qui a décidé de remettre le journal local de Sosüa en route se rend bien compte que ce sera moins facile qu'elle l'imagine.
Elle rencontre le frère d'Arturo, Domingo médecin en plein divorce. Mais l'attirance est telle pour les deux que Ruth sait qu'il va changer sa vie. Domingo accepte Gaya comme sa fille. Ruth décide de faire revenir Lizzie son amie d'enfance sur l'île car elle espère la sauver de ses démons.
La partie la plus bouleversante du livre est celle où Ruth fait tout pour sauver son amie.
Après un début anodin le livre repart sur de belles promesses;
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Avec ce troisième tome de l'histoire des déracinés, l'histoire de la famille de Ruth se poursuit, avec L Histoire ...
Elle vit désormais en république dominicaine, là où sont ses vraies racines.
Gaya grandit auprès de sa famille, Ruth se pose . La famille s'agrandit dans l'amour et le respect du passé. Almah veille sur tous, tandis que pour Nathan, aux USA, la danse remplit sa vie.
Arturo et Ruth sont toujours en contact...Cette amitié est indéfectible!
Je ne veux pas en dévoiler trop, découvrez, si vous avez aimé les deux autres volets, la suite de cette passionnante histoire.
Bravo à Catherine Bardon! J'ai parcouru des rues parisiennes pour me procurer le quatrième volet...
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Après avoir dévoré Les déracinés, superbe histoire d'amour entre Wilhem et Alma, et suivi les aventures de leur fille Ruth dans l'Américaine, j'avais hâte de lire le dernier volet de cette saga.
Pour ce dernier opus, nous sommes de retour en République Dominicaine, et Ruth est de nouveau le personnage principal. Désormais mère, femme déterminée, elle s'inscrit dans l'histoire de son pays et s'implique dans son métier de journaliste...Elle est toujours partagée entre ses origines, et ce pays qui l'a adopté avec lequel ses liens vont se renforcer...
J'ai retrouvé dans ce livre ce qui m'avait séduit dans Les déracinés et ce qui m'avait manqué dans l'Américaine. Plus de rythme, plus de lien, entre les chapitres et les personnages, j'ai vraiment été happée par toute cette trilogie que je conseille vivement ! Et d'ailleurs tout ceux à qui je l'ai fait lire l'ont adoré !
Merci à Netgalley et aux éditions Les Escales pour cette lecture.
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Contre toute attente au regard du tome 2, j'ai de nouveau bien accroché sur le tome 3. On y retrouve Ruth, (décidément ce prénom n'est pas très glamour…) plus mûre, qui renoue avec son île, ses racines, son enfance, sa famille, son ancienne et inséparable amie Lizzie qu'elle va retrouver et qui rencontre enfin l'amour !
Dans cet opus, on a l'impression que Catherine Bardon s'émancipe un peu, sort de son écriture très policée et conventionnelle du début et donne du corps aux enfants d'Almah.
Ruth, Svenja, Arthuro, Frizzi et Lizzie, moins lisses, plus fouillés, deviennent beaucoup plus réalistes et attachants. Et puis on découvre Gaya, la fille de Ruth, au caractère bien trempé, qui prend de plus en plus de place. Et, j'allais oublier Domingo le beau dominicain qui va s'emparer du coeur de Ruth!

Ce troisième tome plus court que les deux premiers est à mes yeux beaucoup plus enlevé, plus concis, moins « délayé » et la dimension historique qui sous-tend le roman durant une période qui va de 1967 à 1979 apporte un réel surcroit d'intérêt pour le lecteur. Y sont évoqués des événements comme l'assassinat de Martin Luther King, la guerre des 6 jours, Jimmy Carter et les pour parlers de paix en Israël, le procès d'Auschwitz, la dictature en Dominique…
J'ai apprécié le style, plus affirmé, plus lyrique, le souci du détail historique, qui m'ont souvent complètement embarquée.
Sincèrement, l'impression d'ennui du deuxième tome est presque oubliée et laisse espérer un quatrième et dernier tome passionnant!
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Je poursuis ma lecture de la saga Les Déracinés de Catherine Bardon avec ce troisième tome qui retrace la vie de Ruth entre 1967 et 1979. Après un deuxième tome où Ruth cherchait où était sa place, entre Israël, Etats-Unis et République Dominicaine, dans Et la vie reprit son cours la fille d'Almah s'est installée dans le pays où ses parents ont rebâti leur vie, la République Dominicaine.

Des personnages bien connus des lecteurs assidus de la saga sont toujours présents, comme son ami Arturo, sa mère Almah, son cousin Nathan, ainsi que d'autres membres de la famille et leurs proches. J'aime bien ce genre de saga où on peut suivre la vie des personnages sur le long cours. Il n'y a plus forcément de grande intrigue comme dans Les Déracinés, le premier tome, mais il est toujours agréable de retrouver ses habitudes au coeur de la vie de cette famille et de poursuivre l'aventure avec eux.

De nouveaux personnages font leur apparition, comme sa fille Gaya ou encore Domingo Soteras dont je vous laisserai découvrir le rôle. Lizzie, l'amie d'enfance de Ruth et de son frère, refait surface dans la vie de Ruth et sera au centre de l'intrigue de ce tome. Catherine Bardon parsème comme à son habitude son roman de faits historiques, d'événements politiques du monde entier, même si c'est un peu moins central et impactant que dans les tomes précédents.

Je recommande ce troisième tome à tous ceux qui ont déjà lu les deux premiers bien évidemment. le quatrième, Un invincible été, m'attend déjà dans ma PAL.
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Après avoir voyagé en quête de son identité propre dans L'Américaine, Ruth revient en République Dominicaine pour reprendre le cours de sa vie dans son propre pays, auquel elle reste profondément attachée. Nous retrouvons avec plaisir la vie paradisiaque de Sosúa, où la tribu élargie des Rosenheck coule des jours heureux, famille hétéroclite soudée par les épreuves et les rebondissements du destin. Et si la vie reprend son cours, le calme est encore loin puisque le monde autour d'eux continue de s'agiter…
Pour ce troisième opus, Catherine Bardon nous propose un joli roman sur les chemins étranges que prend la vie, sur les signes qu'il faut savoir interpréter et sur la patience qu'il faut pour laisser arriver les choses comme elles le doivent. Si la guerre et la Shoah s'éloignent de plus en plus dans ce troisième tome, le traumatisme reste présent pour certains personnages qui portent encore en eux le poids de l'exil et du rejet vécus par leurs parents. le passé est toujours là, refaisant surface à la faveur de quelques hasards, mais petit à petit se dessine l'avenir, avec un espoir de paix et de progrès de plus en plus présent en République Dominicaine, où la démocratie fait sa timide entrée.
Malgré toute l'affection que je porte désormais à cette famille Rosenheck dont je suis les aventures depuis quelques années, ce troisième tome m'a moins convaincu, je l'ai trouvé plus décousu et moins ancré dans l'Histoire que les précédents. En toile de fond apparaissent l'assassinat de Martin Luther King, la montée du mouvement hippie et les changements de société qui l'accompagnent, la Guerre des Six Jours, ou encore les interventions américaines en Amérique du Sud, mais c'est plus diffus, moins présent dans le quotidien de nos personnages, dont la vie est désormais bien enracinée à Sosúa.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Après "Les Déracinés" et "L' Américaine", la folle saga continue.
Nous retrouvons Ruth, qui a vieilli (forcément), et nous la suivons au cours des décennies 1960 et 1970.
Nous retrouvons la plupart des membres de la famille et une Almah toujours aussi décidée.
Ce 3ème et avant-dernier tome est synonyme d'assagissements éventuels mais également d'aboutissements pour certains.

Dans tous les cas, "Et la vie reprit son cours" nous invite à poursuivre le voyage...
La République Dominicaine ne brille pas par sa démocratie à cette période. Les États-Unis sont en pleine vague "no war" en reaction à la guerre du Vietnam. Israël se débat avec son histoire, sa construction, ses voisins...

L'autrice est toujours aussi prompte à m'amener avec elle dans les méandres et les joies de cette famille.
Les événements historiques rythment les vies de chacun. Les bouleversements sont inhérents aux changements de société et c'est ce que j'aime.
C'est une saga très très agréable à lire, qui n'abuse pas du tout de romance et allie savamment grande Histoire et petite histoire.
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Ce tome reprend immédiatement à la suite du précédent, je suis donc contente de ne pas avoir trop attendu pour retrouver Almah, Ruth et Gaya.
Toujours aussi agréable et fluide, les pages de ce roman se tournent toutes seules et les années files.
On continue à suivre la famille qui s'élargit au fil des années. Ruth, revenue aux sources, se sent enfin à sa place, et je l'ai trouvée beaucoup plus agréable à suivre dans ce tome.
Étant protégés dans leur petit bout de Paradis, les personnages ne font que suivre de loin les évènements de l'Histoire sans en être témoin ou acteur. Au vu de leurs connexions, je m'attendais à ce qu'ils y prennent plus part ou qu'avec leur revendication politique ils soient plus en danger, ils vivent après tout sous une dictature.
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