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3,87

sur 341 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré ce livre qui retrouve le destin hors normes de Flor, digne d'une tragédie grecque !
Flor va se caractériser par son amour pour son père qui ne lui a rien épargné et qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Malgré tout, elle va lui vouer un amour sans failles et veut toujours au fil des années lui plaire. Sa vie est digne d'un film mais tout est réel.
J'ai pu faire un parallèle avec la saga « les déracinés » : l'amour des protagonistes pour leur pays la République Dominicaine. L'autrice sait très bien le faire ressentir à ses lecteurs. C'est une histoire vraie donc je salue vraiment l'excellent travail de recherche de la part de l'auteure.
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J'ai adoré cette lecture et j'ai même frôlé le coup de coeur.
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Lien : https://petiteetoilelivresqu..
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"La fille de l'ogre" de Catherine Bardon paru chez Les Escales
Je suis assez fan de l'écriture de l'autrice alors ce livre me faisait de l'oeil depuis un moment.

Ce roman est l'histoire d'une vie, celle de Flor de Oro Trujillo, fille aînée de celui qui sera dictateur de la République Dominicaine pendant des décennies.
C'est surtout une fille qui a subi les desiderata de son père.
Une femme qui s'est mariée 9 fois, dont 7 mariages seront imposés par ce père tyran.
Elle aimera passionnément son 1er mari jusqu'à sa mort, elle sera comme prisonnière de cet amour mêlé de haine.
C'est surtout une femme qui sera toute sa vie à la merci de son père dont elle attend une reconnaissance de son amour, qui gros scoop, ne viendra jamais.
C'est aussi une femme qui va voyager a travers le monde : de Paris a Berlin en 1936 où elle verra les prémices du nazisme, de l'Italie aux États Unis où elle finira sa vie... Flor de Oro, même si elle ne se mêle que peu de politique, voit l'histoire se dérouler devant ses yeux.
C'est une histoire de vie vraiment passionnante mais dont on sort triste pour Flor de Oro et dont on apprend beaucoup sur l'histoire de son pays.
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J'ai beaucoup aimé cette biographie romancée de la Flor de Oro Trujillo. Finalement c'est pas chouette d'être la fille d'un dictateur. L'écriture est concise et précise. L'histoire est plaisante à lire et donne envie d'en savoir plus.Le personnage reste touchant et attachant. Il offre aussi un véritable aspect historique sur l'histoire mal-connue de ce pays.

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Peu de gens connaissent la vie compliquée de la riche (mais pas héritière) fille de l'Ogre des Caraïbes. Il fut un mari autoritaire, colérique, inflexible, violent qui effraya tant sa mère( p. 11), et un père tout aussi peu sentimental dont les ordres, jamais, ne se discutèrent.

On peut disposer d'énormément de dollars sans parvenir à être heureuse. Et ce n'est pas par caprice que Flor de Oro voit sa vie défiler comme un mauvais roman-photos.

Le travail de recherche, mené encore une fois avec une précision infinie par Catherine Bardon - à qui on doit la formidable saga des Déracinés- éclaire une figure importante de cette République dominicaine qui lui doit beaucoup.

On voyage avec elle depuis cette île jusqu'à Venise, en passant par New-York, Miami, Berlin et Paris … A sa manière, elle est, elle aussi, une déracinée … et à ce titre ne pouvait que susciter l'intérêt de la romancière.
(…)

Le destin de Flor est touchant. le séjour en pension en France à partir de 9 ans la prive de l'amour de sa mère. L'affection que lui témoignera son père sera intéressée et motivée par son appétit sans limite pour le pouvoir. Flor n'est pas dupe. C'est elle qui le dit : je suis la fille de l'ogre des Caraïbes (p. 170).

Pourtant Catherine est persuadée que paradoxalement elle a dû être aimée par son père mais d'une relation qui fut décevante. La raison est peut-être à chercher dans cette fameuse goutte de sang de "couleur" qui était une tare à une époque où l'Amérique ne cherchait qu'à blanchir la race. Alexandra Lapierre traite cet aspect dans sa biographie de Belle Greene. Et Catherine Bardon fait régulièrement allusion à ce sang noir (p. 317) dont le père a horreur autant que des origines plébéiennes de sa fille.

Flor aurait souhaité que son père lui confie plus longtemps un rôle diplomatique et culturel pour lequel elle avait toutes les aptitudes. Et puis, par dessus tout elle aurait voulu avoir un enfant. Elle ne put jamais concevoir alors que son père lui donna une myriade de demi-soeurs et frères.

Cette femme, qu'on a parfois du mal à plaindre car l'argent l'aura malgré tout aidée à surmonter bien des tourments, devient touchante au fil des pages. Sans être candide ni naïve sur les monstruosités dont son père est coupable (et auquel le lecteur ne trouve aucune circonstance atténuante) elle suit un chemin de résilience et elle doit, pour survivre, refouler ces pensées et ces images, les tenir à distance (p. 148). La suite des événements démontrera néanmoins que ce n'était pas la bonne méthode.

On éprouve donc de l'empathie pour Flor qui n'a jamais connu la liberté, la vraie, car elle fut (presque) toujours sous la coupe d'un mari, d'un nom et surtout toute sa vie d'un père pour qui tout individu devait lui servir à accomplir son grand rêve, développer ce pays qui devient peu à peu sa propriété privée et régner sur lui en maître incontesté (p. 85). En résumé, elle ne fut pas maîtresse de son destin. Et pourtant sa vie fut exceptionnelle. (…)

L'auteure est très douée pour ce travail de chercheur et d'historien et excelle à suivre une personnalité comme s'il s'agissait d'un jeu de piste. Elle fouille tant le passé qu'au final elle n'a pas grand chose à inventer. (…)

Lire la totalité de la chronique sur le blog A bride abattue :
http://abrideabattue.blogspot.com/2022/08/la-fille-de-logre-de-catherine-bardon.html
Lien : http://abrideabattue.blogspo..
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Aujourd'hui je viens vous parlez de la fille de l'ogre de Catherine Bardon. Lorsque Les Escales mon proposé les titres de leur rentrée littéraire j'ai été tout de suite attiré par ce roman : la belle photo en couverture, puis la première phrase du résumé m'a intrigué et j'ai voulu en savoir plus sur cette jeune femme Flor de Oro Trujillo.

Dans ce roman, l'autrice nous livre le récit de la vie de Flor de Oro, fille du dictateur Dominicain Rafael Trujillo. Flor de Oro est un personnage oublié de l'histoire, et Catherine Bardon a fait de nombreuses recherches afin de pouvoir nous raconter la vie bouleversante et passionnante de la fille aînée de l'Ogre des Caraïbes.

Flor a mené une vie remplie d'amour, de voyage et surtout de beaucoup de solitude. On la suit petite fille puis on la voit devenir femme. Insoumise, elle sera toujours à la recherche de la reconnaissance et de l'amour de son père. Une quête qui l'obligera à lutter contre ces démons et la surveillance étroite d'un père despotique et sanguinaire.

Ce roman est le premier que je lis de l'autrice et dès les premières pages j'ai été conquise par son style. le récit à la troisième personne est fluide, les phrases sont courtes et percutantes. le rythme est entrainant, on n'a envie de savoir la suite. A chaque fois que je reprenais ma lecture, je replongeais dedans immédiatement. Un récit passionnant !

Je remercie Les Escales de m'avoir permis de découvrir ce magnifique ouvrage.
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Merci à netgalley et au éditions les escales pour m'avoir permis de lire ce livre passionnant.
République Dominicaine, années 20, Flor de Oro Trujillo est une petite fille adorée par sa mère mais délaissée par son père.
Les années passent Flor cherche toujours plus l'affection de son père mais ce dernier très préoccupé par son ascension sociale ne lui offre que sa tyrannie.
Devenue jeune femme, Flor impose à son père, son futur mari Porfirio, malheureusement un piètre époux.
L'argent et le pouvoir de son père pourront-ils un jour offrir à Flor le bonheur ?
Biographie romancée, passionnante, très documentée de la vie de la fille du dictateur Rafael Leonidas Trujillo.
Le talent de conteuse de Catherine Bardon nous emporte dans les pas de cette jeune femme prisonnière des hommes toute sa vie.
Très bon moment de lecture.
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C'est LE roman de cette rentrée littéraire à découvrir absolument.
▪︎
Un pan de l'histoire qui m'était inconnu, le gouvernement de la république dominicaine dans les années 1930.
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Le président Rafael Trujillo, sa fille aîné tout particulièrement que nous allons découvrir.
▪︎
Un destin terrible pour Flor de Oro emprisonné dans une relation toxique avec son père.
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Un coup de coeur pour cette histoire bouleversante 🤎⚡️
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Merci à Catherine Bardon de nous avoir fait découvrir la vie de Flor de Oro (quel nom magnifique !). Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais on y découvre sa vie, ses joies, ses peines, ses maris et sans oublier bien sûr… son père. Parce qu'honnêtement qui pouvait dire qu'il / elle connaissait cette famille et cette dictature avant ce livre
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La lecture de ce livre a été découverte totale du personnage et de l'histoire contemporaine de la république dominicaine : passionnant de bout en bout ! Autour de l'héroïne bien des personnages mériteraient un livre à eux seuls . Une biographie qui a tout d'un roman et donne aussi envie d'en savoir plus sur ce pays dans un angle mort de l'histoire entre les drames d'Haïti et l'omniprésence historique de Cuba.
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