Après avoir dévoré le tome 1, j'ai tout de suite enchaîné avec le tome 2, voulant connaitre la suite des aventures d'Alina et Mal face au Darkling.
Si j'ai adoré la première partie, l'exil des deux amoureux de l'autre côté de la Vraie Mer, leur voyage et leur chasse du dragon sur le bâteau pirate, la deuxième partie m'a laissé plus mitigée. L'action s'enchaîne sans répit et, encore une fois, la plume fluide de
Leigh Bardugo est agréable à lire.
Mais j'ai eu du mal à comprendre les réactions et les décisions d'Alina. Elle passe brutalement de la jeune orpheline qui n'aspire qu'à une vie simple avec Mal, dépassée par les évènements et ce que les autres attendent d'elle à cause du pouvoir qui est le sien, à une femme avide de pouvoir, qui commande avec facilité, parfois à la limite de l'arrogance ou de la cruauté. Si je peux imaginer sans peine que cette transformation est due à l'augmentation de son pouvoir, comme l'auteur le justifie, j'aurais aimé que cela soit plus mesuré et surtout plus progressif.
Je suis également mitigée sur le rôle de l'Apparat et les rumeurs qu'il fait monter sur Alina. Une sainte ? C'est déjà la Grisha la plus puissante qui n'ait jamais existé, pourquoi diriger le récit vers un axe religion, martyre, etc ?
Enfin, j'aurais aimé plus d'explications sur le rôle des amplificateurs de Morozova. Alina décide tout de suite de rechercher les trois amplificateurs, sans qu'on nous ait expliqué qui est ce Morozova, en quoi consistent ces amplificateurs, etc.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce tome plein de rebondissements, j'ai adoré Nikolai et son humour, mais je reste perplexe face à certains choix faits par l'auteur. Je vais enchaîner tout de suite sur le dernier tome, j'espère avoir des réponses à mes questions et surtout, j'attends une fin cohérente du reste du roman ! Je n'en dirai pas plus, rdv dès que j'ai fini le 3e tome :-)