La neuvième maison, tome 1

Alerte coup de coeur. Ça m'arrive rarement mais la je ne peux pas qualifier ce bouquin différemment...

Je n'étayerai pas ma critique plus que ça car quand c'est un coup de coeur à 100% il n'y a pas grand chose à dire, mais je préciserai quand même que franchement : tout est bien.

L'écriture, le scénario, l'univers créé, les personnages et les relations entre eux, le dosage entre tout ça... j'ai finis le bouquin alors que le 2 n'était pas encore sorti à ce moment et quel coup dur d'avoir dû attendre sa sortie...

Livre à lire sans modération aucune !!

Malgré un début de lecture difficile, j'ai vraiment aimé ce livre. Par difficile, je ne veux pas dire que je n'appréciais pas. J'entends simplement par là qu'avec autant d'informations à emmagasiner en très peu de chapitres, ce n'était pas évident de parvenir à tout situer. Nous avons affaire à un contenu riche et développé à la perfection par son auteure. Il fallait aussi se repérer dans la chronologie d'un chapitre à l'autre afin de ne pas s'emmêler les pinceaux. Et attention également, ce n'est pas le genre de littérature à mettre dans toutes les mains, ce roman est destiné à un public averti parce que nous sommes complètement dans un récit pour adultes. C'est un univers sombre, anxieux et magique avec des organisations qui agissent dans l'ombre afin de contrôler la moindre facette du monde. Des sociétés qui cherchent toujours plus loin à connaître les secrets du voile séparant les morts des vivants, dans le même style que H.P. Lovecraft, un célèbre écrivain américain. C'est dans cette atmosphère lugubre que notre protagoniste principale, Alex, débarque à Yale. La capacité, qu'elle porte comme un fardeau, va lui permettre de voir des éléments que les autres ne voient pas. Cependant, Alex a une âme torturée, c'est une survivante qui a toujours dû affronter ça seule. Elle va devoir démêler le vrai du faux dans un endroit où les apparences sont trompeuses, où la magie tombe parfois entre de mauvaises mains, où la drogue et les sévices semblent être un mode de vie tout à fait normal. En conclusion, une fois que vous aurez plongé tête la première dans cette histoire, vous ne pourrez plus la lâcher !

« La Neuvième Maison » est un roman dense et sombre qui prend son temps pour se laisser apprécier. Les 200 premières pages ne se sont en effet pas lues sans douleur : je ne comprenais absolument rien, j'étais perdue dans la multitude de détails fournis par l'autrice et je peinais à trouver mes marques dans l'univers des sociétés secrètes de Yale. Mais bien m'en a pris de poursuivre ma lecture, car une fois entrée dans l'intrigue, celle-ci m'a complètement happée.
La fin a su me surprendre (dans le bon sens du terme) et j'ai vraiment apprécié lire un roman plus fantastique que fantasy. Je lirai donc la suite avec plaisir !

Voilà un roman qui me faisait envie et peur à la fois. Depuis deux ans qu'il était dans ma PAL, j'ai souvent failli l'en sortir, avant de le laisser patienter, encore et encore. C'est donc suite au petit sondage des de reliques ma PAL (que je sors enfin), que vous avez décidé qu'il serait la relique du mois de février.

Pour ma part, je suis une fan de Six of Crows. La duologie qui m'a fait découvrir l'autrice. Clairement, cette duologie fait partit de mes préférés dans ce genre. Mais depuis Grisha, que j'ai apprécie au début et plus vraiment à la fin de la trilogie (ne parlons pas du spin-off non plus), j'avais peur de retenter l'aventure avec l'autrice. D'où le fait que La neuvième maison attendait dans ma PAL. Pourtant on est sur quelque chose de vraiment différent ici.

La neuvième maison est un premier tome qui nous plonge dans un univers sombre et complexe. Il m'a bien fallu une centaine de pages pour comprendre dans quoi j'avais mis les pieds. Il faut dire qu'on est lâché dans l'univers comme si on prenait le train en cours de route. Et les chapitres sont vraiment très longs. Ce qui n'est pas facilité par l'alternance Présent/Passé. Mais je me suis accrochée, j'ai persévéré et j'ai finalement réussi à assembler les pièces du puzzle.

Alex Stern, notre héroine peut voir les fantômes. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle fait désormais partie de la neuvième maison. Son rôle est de surveiller les sociétés secrètes qui pratiquent la magie au sein de l'université de Yale. Mais si sa mission semble assez simple, en réalité, Alex va être confronté à quelque chose de bien plus dangereux et sournois qu'il n'y paraît.

Pour ma part, j'ai préféré les passages qui se déroule à l'automne, à savoir, le passé. Car c'est véritablement dans ces chapitres là que nous comprenons le début de l'histoire. le recrutement d'Alex, sa découverte de la neuvième maison et les moyens de se défendre. Mais également son mentor. Un mentor qui a disparu dans le présent. Concernant le présent, rien de très réjouissant non plus car Alex, qui voit les fantômes constate de plus en plus des événements étranges les concernant et le meurtre d'une jeune fille, associé à la disparition de son mentor va causer de sérieux problème. Je ne pourrais vous en dire plus, car le principal atout, c'est bel et bien le mystère de ce roman.

Un roman qui n'est pas pour les plus jeunes. En ce moment, je les enchaine d'ailleurs. On est ici sur une série davantage adulte avec son lot de violences (notamment physiques). En plus de son univers complexe. Attention donc, si vous pensez que c'est dans la même veine que Grisha, qui est en comparaison du "pipi de chat". Même au niveau de la compréhension, il faut rester assez concentré je trouve pour bien assimiler ce qu'il s'y déroule.

Alors voilà, j'ai été au bout de ma lecture. Est-ce que j'ai aimé ? Je ne saurais vraiment dire. Est-ce que je n'ai pas aimé ? Non, je n'irais pas jusque là. le problème de ce premier tome, c'est son rythme. C'est lent. Vraiment lent. Si on se résume dans les grandes lignes ce premier volet, il correspond au premier tiers de l'histoire. Ce qui fait que lorsque l'on avance au fil des chapitres, je n'ai pas eu la sensation de vraiment progresser, si ce n'est à la toute fin. Donc au final, il ne se passe pas des masses de choses dans ce premier tome. Alors oui, ça pose les bases d'une histoire, l'autrice prend le temps de développer tout ce système de société secrète et c'est prometteur. Mais, qu'est-ce que c'est lent...

En conclusion, si je suis contente d'avoir enfin sorti de ma PAL La neuvième maison, je ne saurais vous expliquer de façon plus claire comment je l'ai ressenti. C'est intriguant, sombre et original, mais c'est aussi assez flou, (lent) et ponctué de longueurs. Alex est une héroine difficile à cerner, intéressante mais pour laquelle j'ai eu du mal à m'attacher. Je ressors de ma lecture assez partagée mais avec la certitude que cela pourrait plaire aux amateurs du genre mais je pense pour ma part, m'arrêter avec ce tome malheureusement.
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Une véritable montée en puissance !
Un début difficile pour ma part : je ne rentrais pas dans l'histoire, je trouvais la protagoniste fade et trop effacé..
Et puis l'aventure, la quête à commencé à prendre forme pour ne plus s'arrêter.
Alors un seul conseil pour ce roman : Accrochez vous ! ça en vaut la peine même si l'univers est sombre et terriblement froid.
La fin me donne terriblement envie de lire la suite alors que c'était vraiment mal parti !

J'ai longtemps hésité à lire ce livre : j'en avais très envie, mais j'ai lu quelques avis très mitigés qui m'ont fait un peu peur… J'ai fini par me lancer, et je regrette finalement d'avoir tant attendu ! Parce que j'ai beaucoup aimé, et aussi parce que si je l'avais lu à un autre moment que maintenant, alors que les vacances se font attendre et que l'épuisement, lui, se fait bien sentir, j'aurais certainement bien plus apprécié toute sa complexité.
Beaucoup lui ont reproché d'être très long à se mettre en place, mais pour ma part j'ai trouvé ça bien. On entre dans une atmosphère sombre, une intrigue complexe, et la mise en place minutieuse et les personnages soigneusement construits m'ont permis d'entrer facilement dans le récit. Même si les actions à proprement parler mettent du temps à arriver (et ne sont pas si nombreuses, au final), je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. La balade dans les rues de New Haven et, plus précisément, de la prestigieuse université de Yale, m'a complètement dépaysée, de même que l'incursion dans l'univers magique dépeint par Leigh Bardugo, à la fois suranné et élitiste.
Contrairement à ce que j'ai déploré dans Grisha (dont je ne parviens même pas à trouver le courage de lire le troisième tome…), je n'ai eu aucun mal à apprécier les personnages.
Une très agréable surprise donc, qui aurait peut-être pu être un vrai coup de coeur si je l'avais lu à un moment plus propice !
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Alors celui-ci, je le voulais vraiment. Pour l'avoir vu passer et repasser sur les réseaux sociaux, je souhaitais absolument découvrir la mystérieuse histoire de la Neuvième Maison. Certains avis étaient mitigés, d'autres très flatteurs et même si pendant un court instant j'ai hésité à me procurer ce roman de peur d'être déçue, je n'ai au final pas eu d'autres choix que de succomber à la tentation… Et je ne l'ai pas regretté.

La Neuvième Maison était l'une des sorties phares de cette année. La couverture est sublime, le résumé très alléchant et le fait qu'il soit signé par Leigh Bardugo n'a fait que renforcer mon intérêt pour ce livre. En l'ouvrant, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Cette fois-ci l'auteure nous entraîne dans une histoire à l'opposé de Grisha et de Six of Crow. Ici, les personnages évoluent dans un contexte beaucoup plus réel, moins imaginaire bien qu'il soit question de magie, de fantômes et de démons. On baigne dans une ambiance sombre, glauque, aussi repoussante que captivante. C'est très difficile de lâcher le livre. Même si certaines scènes sont parfois dures et immorales, je n'ai pas pu m'empêcher d'être totalement happée par ce contexte.

Pourtant, ce n'était vraiment pas gagné d'avance. Lorsque j'ai débuté le roman, j'ai eu quelques difficultés à m'imprégner des lieux, des personnages et de l'histoire des différentes sociétés secrètes de Yale. La première partie est relativement lente, des longueurs sont présentes et la construction du récit est pour le moins complexe. En effet, la construction est faite de sorte à ce que le lecteur jongle entre différents moments de la vie de l'héroïne, Alex.

On découvre ainsi des chapitres qui portent sur sa vie avant son arrivée à Yale, des chapitres qui nous montrent sa formation auprès de Darlington et pour finir, des chapitres qui se déroulent sur le moment présent. de plus, au lieu de présenter les personnages dans un premier temps, on est jetés immédiatement dans le vif du sujet sans que l'on sache ce qui s'est passé, sans que l'on sache qui est qui, qui est associé à qui, à quoi… Bref, ça m'a un peu rebutée au début et les conditions n'étaient pas terribles pour faciliter la lecture.

Il y a également de nombreux personnages, chacun apporte son importance au récit et au bon déroulement de celui-ci. Ils sont bien travaillés, bien approfondis, malheureusement je me suis très vite laissé envahir par cette marrée de protagonistes dont les noms et la fonction m'ont parfois échappé. Je pense avoir retenu les principaux, mais hormis une poignée de personnages tels qu'Alex, Darlington, Dawes et Turner, j'ai l'impression d'être un peu passé à côté des autres. J'ai compris la fonction que chacun exerçait au sein du récit, mais en dehors de leur rôle, certains ne laissent pas un souvenir impérissable.

Pour ce qui est de l'édification de chaque maison, leurs origines et leurs spécificités, j'ai préféré me focaliser davantage sur l'intrigue et essayer de mieux la suivre plutôt que d'essayer de comprendre le fonctionnement de chaque société secrète. J'ai arrêté de trop de réfléchir et finalement, c'est certainement à partir de là que j'ai commencé à accrocher à l'histoire. Je pense que pour pouvoir pleinement apprécier ce roman, il vaut mieux éviter de trop méditer sur les nombreuses informations que nous lâche l'auteure. En tout cas, c'est ce qui a marché pour moi.

Malgré ces petits points négatifs, il n'en reste pas moins que le roman est vraiment original et très bien construit. Ce n'est pas une intrigue que l'auteure nous propose, mais deux intrigues. La première est de découvrir les raisons du meurtre d'une jeune femme sur le campus et la seconde concerne la mystérieuse disparition de Darlington. C'est pour cela que l'on jongle entre plusieurs temps, entre passé et présent. Car, pour découvrir où se trouve Darlington, il faut déjà que le lecteur puisse découvrir le premier mot de l'histoire et quand on débute le livre, Darlington a déjà disparu. L'auteure nous ballotte donc entre différents tableaux et met nos nerfs à rude épreuve.

Concernant la plume de Leigh Bardugo, celle-ci apporte une certaine fluidité et permet tout de même d'alléger un peu les longueurs. La Neuvième Maison n'est pas tellement un roman où l'action prime, cependant, les révélations et la richesse de l'univers viennent largement contrebalancer ce manque. le rythme du récit est malgré tout assez soutenu, surtout passé les 200 premières pages, et certains revirements de situation nous laissent tout simplement bouche bée. Moi qui pensais finalement ne pas réussir à aimer cette lecture, celle-ci est tout de même parvenue à me tenir en haleine jusqu'à la fin.

Pour finir, les personnages. Bien sûr, je ne parlerai que des deux personnages qui nous intéressent le plus, à savoir Alex et Darlington. Tout d'abord, c'est super agréable d'avoir afin la possibilité de découvrir une héroïne qui ne soit pas parfaite. Alex est loin d'être une petite fille modèle. Ancienne toxico au passé trouble et seule survivante d'un terrible massacre dont elle semble être la coupable, Alex n'est pas une enfant de choeur. Grossière, sarcastique, têtue, et avec un certain penchant pour l'insubordination, le personnage d'Alex est aussi attachant qu'exaspérant. On pourrait facilement penser que la jeune femme soit une personne antipathique, froide, et bien étonnamment c'est tout le contraire. J'ai agréablement été surprise par sa personnalité et la sensibilité qu'elle laissait entrevoir.

Quant au personnage de Darlington, malgré le peu de ses apparitions au cours du récit, il est très facile de succomber au charme de son personnage. Bien qu'on aime son petit côté gentleman, on ne peut pas s'empêcher d'être amusés face à la constante consternation qu'il éprouve vis-à-vis de la grossièreté d'Alex. Ces deux-là, bien qu'ils soient diamétralement opposés, forment un duo parfait et se complètent à merveille. Les chapitres qui mettaient en scène Darlington étaient ceux que j'attendais impatiemment. Page après page, chapitre après chapitre, son personnage se dévoilait de plus en plus et mon envie de le connaître davantage prenait même le dessus sur mon envie de connaître Alex. Une chose est sûre, je suis impatiente de retrouver son personnage…

En conclusion, La Neuvième Maison s'est révélé être une lecture excellente, percutante, bien que par moments également très troublante. Il est sûr que cette lecture n'est pas pour les âmes sensibles et qu'elle ne laisse pas indifférent. Leigh Bardugo a mis toute son âme pour nous offrir une histoire qui nous montre la plus sombre partie du genre humain ainsi que les vices qui en découlent. Agrémenté d'une bonne part de magie, de fantômes et de macabre, La Neuvième Maison est à coup sûr une histoire palpitante. Ayant peu l'habitude de me plonger dans ce genre d'histoire, Leigh Bardugo a réussi à me faire sortir de ma zone de confort et j'ai désormais très envie de lire la suite !
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"𝐈𝐥 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐢𝐠𝐧𝐨𝐫𝐞. " La neuvième maison 4/5 un roman de fantasy sombre et captivant écrit par Leigh Bardugo. L'histoire se déroule à l'université de Yale, où les sociétés secrètes pratiquent une magie occulte et mystérieuse. le roman suit le personnage principal Alex Stern, une jeune femme dotée du pouvoir de voir les fantômes, qui est recrutée par la neuvième maison, une société secrète chargée de réguler les autres sociétés secrètes.⁣
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L'un des aspects les plus intéressants de ce roman est la construction de l'univers. Leigh Bardugo parvient à mélanger habilement le surnaturel avec la réalité de l'université de Yale. Elle offre des descriptions détaillées des différents lieux de l'université, créant ainsi une atmosphère immersive et réaliste. de plus, l'auteure intègre des éléments de magie et de sorcellerie de manière subtile, ce qui permet une suspension de l'incrédulité du lecteur.⁣
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Les personnages sont également bien développés et complexes. Alex Stern, en tant que protagoniste, est un personnage avec un passé trouble et des pouvoirs intrigants. Les personnages secondaires, quant à eux, ont tous des motivations et des histoires intéressantes qui contribuent à l'intrigue principale.⁣
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L'intrigue elle-même est palpitante et pleine de rebondissements. Leigh Bardugo parvient à maintenir un rythme soutenu tout au long du roman, en alternant entre les moments d'action intense et les moments de calme contemplatif. L'équilibre entre les différentes parties de l'histoire est bien géré, ce qui rend la lecture addictive.⁣
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Un autre point fort de ce roman est la profondeur des thèmes abordés. Elle explore des thèmes tels que le pouvoir, la corruption, les inégalités sociales et la manipulation. L'auteure ne délivre pas de réponses faciles, laissant ainsi place à la réflexion du lecteur.⁣
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"La neuvième maison" est un roman captivant, bien construit et riche en thèmes. Leigh Bardugo parvient à mélanger avec talent la magie et la réalité de l'université de Yale. Je recommande fortement ce roman aux amateurs de fantasy sombre et de récits universitaires avec une touche de mystère.⁣
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En tant que grande fan de Leigh Bardugo, j'étais très curieuse de découvrir son premier roman pour adultes. Je dois avouer que je suis absolument ravie d'avoir réussi à me procurer une édition Illumicrate (dont les stocks ont été épuisés en 4 minutes seulement), car la couverture originale du deuxième tome me dérangeait fortement. L'objet-livre que j'ai reçu est absolument magnifique, avec sa tranche noire, ses dorures et ses illustrations. J'ai voulu me lancer dans la Neuvième Maison en septembre avec l'arrivée de l'automne, pour me mettre un peu dans l'humeur de la saison, malgré la chaleur estivale persistante.

Dès le début, on se rend compte qu'il s'agit d'un roman très sombre. À vrai dire, dès le premier chapitre, on voit que ce livre n'est pas fait pour les âmes sensibles. Je suis très facilement affectée par l'horreur et c'est un genre que j'évite dans la mesure du possible, et je pense que ce livre est aux limites de ce que je suis capable de lire, surtout tant que le mystère n'est pas résolu (car j'ai tendance à toujours m'imaginer pire encore).

Je vais être honnête, au début, j'ai craint que ce livre ne soit pas fait pour moi. Entre les longs chapitres (je préfère de loin des chapitres courts et rythmés), les noms de lieux trop nombreux, les noms des sociétés secrètes (plus leurs surnoms), les noms de personnages qui n'en finissaient plus, j'ai mis au moins 50 ou 60 pages avant de commencer à m'y retrouver. Pourtant, après un début assez difficile, j'ai vite été prise dans les mystères de Yale.

Le récit se déroule en hiver et est entrecoupé de différents flashbacks : l'enfance et le passé d'Alex, l'héroïne de l'histoire, ainsi que ses débuts à Yale et son histoire avec son formateur Darlington avant sa disparition. J'ai été incroyablement surprise de m'attacher autant à Darlington, un personnage qui n'est pas présent dans la trame actuelle du récit.

Alex est un personnage sombre, complexe, avec un lourd passé, mais on ne peut s'empêcher de l'apprécier. S'il y a bien quelque chose dont ce roman ne manque pas, c'est de rebondissements. À chaque nouvelle révélation, une autre se cache derrière. Je n'ai cessé d'aller de surprises en surprises. Jusqu'à la toute fin, où l'on finit par enfin tout comprendre. Ce n'est pas une lecture légère ni facile, et elle demande une certaine concentration, mais Leigh Bardugo nous prouve encore une fois combien elle maîtrise l'art de l'écriture et j'ai eu un véritable coup de coeur. C'est le roman parfait pour la saison !
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Surprenant

J'ai fini le tome 1 de la Neuvième Maison et j'ai beaucoup de mal à dire si j'ai aimé ou non.

Alex, une jeune fille au passé trouble s'est vu offrir l'opportunité d'étudier à Yale. Non pas grâce à son niveau scolaire mais parce qu'elle possède un talent très particulier : elle peut voir les Gris. Un don qui intéresse beaucoup la Neuvième Maison, la société secrète chargée de surveiller l'usage de la magie au sein des autres Maisons. Mais un soir, Alex est témoin d'un meurtre et la violence va faire retour dans sa vie…

Le début est particulièrement perturbant. On se sent un peu perdu mais très vite, le vocabulaire des Maisons nous devient familier et on est happés dans le récit. On assiste, fasciné, à un véritable déchaînement de violence. Pas une seconde je n'ai cru à ce que j'ai lu, je ne me suis pas sentie « dans » l'histoire et pourtant il fallait que je retourne en permanence prendre des nouvelles d'Alex. J'ai du mal à expliquer ce sentiment, complètement extérieure à l'histoire mais le besoin de savoir.
Ça va un poil trop loin mais les histoires de sociétés secrètes au sein des universités de l'Ivy League j'adore.

Il y a du bon et du moins bon. Je comprends enfin les avis mitigés sur ce bouquin. C'est addictif, c'est certain et je lirai la suite sans aucun doute, mais je ne conseillerai pas ce livre à tout le monde. C'est étrange - pas à cause de la double temporalité - très violent, pour un dénouement sans surprise mais on ne peut pas le lâcher…
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