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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Clive Barker que l'on croyait disparut, revient avec un nouveau roman. Huit années se sont écoulées depuis la dernière parution – « Jukabok : le démon de Gutenber », jamais sorti au format poche – et vingt-neuf ans après « Hellraiser » – « Les évangiles écarlates » étant la suite de ce dernier précité.
L'envie était trop forte de résister à cette parution, d'autant plus que les auteurs d'horreurs et de fantastiques sont majoritairement boudé par les éditeurs – si l'on excepte Stephen King et éventuellement Dan Simmons. Je remercie les éditions Bragelonne d'avoir eu la bonne idée d'acheter les droits sur ce livre. J'ai toujours espoir de voir un jour d'autres auteurs traduits dans nos vertes contrées (inutile de préciser mon amour littéraire pour le maître Graham Masterton). J'ai donc cassé ma tirelire pour m'offrir ce très beau livre. le prix pique un peu.

Je ne suis pas fan des grands formats. Je les trouve très peu pratiques à lire et encombrant. Pourtant, je dois avouer que c'est un objet gracieux dont les pages – un peu casse-pied à tourner du fait de leur épaisseur – sont agréables au toucher. Je préfère de loin le format poche, qui a l'avantage d'être accessible au niveau du prix.

Ce roman est donc la suite du récit mineur « Hellraiser » que j'avais lu il y a bien for longtemps. Il me semble même que c'était peut-être le premier Clive Barker que je lisais. Je ne me souvenais plus trop de l'histoire, juste les grandes lignes. J'ai trouvé que ce deuxième tome – si on peut l'appeler ainsi – manquait un enchaînement certain avec « Hellraiser ». N'ayant pas vu les films, il se peut qu'il reprenne là où l'un de ces dits films ait terminé.

L'auteur a découpé en six parties son récit (intitulé “prologue“, “livre un“, “livre deux“… et épilogue). le premier livre a été pour moi une véritable torture visuelle. Jamais je n'aurais lu autant de vulgarité de scènes absconses dont le but n'était qu'apporter de la violence gratuite, du sang, de l'horreur, des excréments et surtout du sexe. Que ce fut énervant de lire toutes les deux pages les mots comme “pénis“ et autres parties anatomiques des organes reproducteurs. Un chemin de croix qui aura duré près d'une centaine de pages, me faisant presque regretter d'avoir déboursé 25€.
Pourtant tout avait bien commencé par un prologue prometteur mais bien peu exploité. Au final, le cénobite parvient trop facilement à trouver les magiciens et de leur drainer leurs pouvoirs. Une traque plus élaborée et plus longue aurait été plus intéressante à lire.

Là où Clive Barker excelle, c'est bien le domaine de mondes parallèles où tout est parfaitement coordonné. « Les évangiles écarlates » ne déroge pas à cette règle et nous plonge dans les entrailles de l'enfer. J'ai eu du mal à m'immerger dans ce monde imaginaire aux monstres difformes et aux nombreux démons. J'ai bien aimé le petit clin d'oeil glissé par une phrase anodine sur son magistral roman « Coldheart Canyon ».
L'écriture hypnotique et cette plume envoûtante (Paf la réforme ! J'ai mis un accent circonflexe et je continuerai à en mettre) m'ont permis d'apprécier ce dernier tiers avec un combat mémorable.

Que ce soit le prêtre de l'enfer ou Henri d'amour, ainsi que les autres, je n'ai pas été touché par ces personnages. Aucun d'eux ne m'a donné des frissons ou autres émotions.

« Les évangiles écarlates » est un bon roman, mais pas exceptionnel comme l'a été « Le royaume des devins » – qui reste l'oeuvre majeure de l'anglais – ou bien encore « Coldheart Canyon ». Si le récit est une copie fidèle à ce que propose Clive Barker, un univers de monstres et de démons, de l'action, je déplore une écrire parfois un peu trop vulgaire. Je n'attendais pas spécialement une suite à « Hellraiser », mais davantage un récit que seul Clive Barker est capable d'écrire.
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En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman proposant LA rencontre en Pinhead et Harry D'Amour. Alors certes ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, ne retrouvant pas obligatoirement la profondeur que peut mettre l'auteur derrière l'horreur, mais il se révèle percutant et entrainant. L'intérêt principal du récit vient clairement de la rencontre entre ses deux figures habituelles de l'auteur, surtout que l'auteur nous brosses des personnages réussis et terriblement efficace que ce soit dans le frisson avec le Cénobite et attachants avec D'Amour et sa bande. L'univers, se révélant classique dans sa lutte entre le bien et le mal, mais l'auteur offre quelque chose de solide avec un traitement légèrement différent de ce qu'on pouvait attendre, évitant ainsi la bataille finale entre les deux héros. Cela n'empêche pas une belle bataille que je vous laisse découvrir. La plume se révèle simple, efficace et entrainante. Alors après comme je l'ai tout n'est pas non plus parfait, l'ensemble se révélant linéaire, de plus on a du mal a vraiment s'inquiéter pour Harry et ses amis, mais voilà même si c'est loin d'être le roman le plus réussi de l'auteur il a marché avec moi, se révélant sympathique.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La dernière aventure en date du détective Harry d'Amour et du Cénobite ressemble à une sorte d'apocalypse à l'envers (car on n'y entend jamais parler de Dieu, sauf en de rares termes soigneusement insultants) qui tient de l'Enfer de Dante, de celui de Milton, sans oublier certaines réminiscences du Mordor de Tolkien, avec une touche d'épopée et d'occultisme. Bien sûr, l'écriture de Barker, plus "populaire" comme on dit (à savoir plus simpliste, moins recherchée et ciblant un certain public peu lettré) s'éloigne de ces grands modèles et rattache ce roman à la littérature de simple divertissement. Ce livre fournira un bon moment de lecture sans prétention, grâce au suspense, à quelques idées originales et à des pages de description réaliste de l'atroce. Il est peu probable, en revanche, que ce roman puisse être relu, car ses charmes n'opèrent qu'une seule fois.
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Alors ça va être difficile de vous faire comprendre mon ressenti car, Les évangiles écarlates sont classées par l'éditeur dans la catégorie "Terreur"; la quatrième de couverture, paraphée par Stephen King, dit : "J'ai vu l'avenir de l'horreur : son nom est Clive Barker"; ok, donc, je m'attends quand même à avoir un peu peur… Et là, malheureusement, ce n'est pas du tout ces émotions que j'ai eu avec ce roman. Il y a de ces livres, qui pour moi, n'ont pas du tout eu le même écho que pour d'autres. Alors oui, il y a des scènes d'horreur mais c'est tellement gros, tellement trop que j'en ai ri. Les dialogues sont géniaux et truffés d'humour, d'humour tout court ou d'humour noir. Et donc à mon humble avis, et c'est très personnel je le répète, c'est une "comédie horrifique". Et là, c'est un très bon roman, l'écriture et les descriptions sont magnifiques, ça s'est incontestable. J'ai imaginé les scènes avec ces monstres diaboliques et l'équipe du détective "Harry d'Amour", alors là je ne vous dis pas… mais si je vais vous le dire! que j'ai vu dans ma tête Harry Potter, ou encore Harry Callahan, se débattre dans les enfers de Lucifer. La couverture est superbe, et là, je me suis imaginée passer des fils de laine au travers de ces clous, ça ferait un beau chapeau de lampe! Je vais perdre toute crédibilité, mais le sérieux ce n'est plus pour moi dans ce style de lecture. Dans ma jeunesse, oui je suis vieille, j'avais lu tous les Masterton et oui c'était effrayant, les King tout pareil. Alors, est-ce qu'en prenant de l'âge on ne voit plus les choses de la même façon, est-ce que mon imaginaire est parti ailleurs? Peut-être! Dans tous les cas ce roman est très bon et j'ai eu grand plaisir à le lire mais le thème pour moi est mal choisi.

Lien : https://passionlectureannick..
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En tant qu'amatrice de Clive Barker, j'ai été très heureuse de retrouver deux de ces personnages favoris dans de nouvelles aventures. Même si je n'apprécie pas la tournure que celles-ci ont pris... L'écriture de l'auteur est égale à elle-même, j'ai envie de dire, dans le début du roman du moins. Phrases courtes, vocabulaire choisi en fonction de l'effet horrifique qu'il aura sur le lecteur, style assez incisif. Oui, cela frôle parfois le vulgaire. On voit souvent apparaître des termes très crus, tout comme certaines scènes peuvent être très crues. Personnellement, cela ne m'a pas dérangée. Je connais déjà le style de l'auteur, et plus rien ne m'étonne venant de lui à ce niveau-là. Si, je m'étonnerais de le voir parler de petits poneys roses et bisous dans le cou. Là, oui, pour le coup, je me retrouverais sur le derrière, comme on dit.

J'ai également apprécié l'originalité de l'histoire. Clive Barker possède un imaginaire étonnant qui mérite qu'on s'y attarde. La rébellion de Pinhead, ses projets de domination des Enfers et sa volonté d'asservir Harry pour en faire son témoin m'ont assez étonnée. Je ne m'attendais pas vraiment à cela en ouvrant le roman, m'apprêtant plutôt à lire une destruction de l'humanité ou quelque chose dans ce goût-là. Finalement, l'apocalypse version infernale est une idée qui m'a séduite.

En revanche, j'ai été moins satisfaite de la façon dont l'auteur a traité cette fin de l'Enfer. Comme dis plus haut, certains passages étaient brouillons, voire lacunaires. Les scènes s'enchaînaient trop vite pour qu'on puisse réellement les assimiler, et donc j'ai été un peu déçue par la finale qui s'annonçait pourtant être une véritable apothéose.
Lien : http://www.chroniquesdachero..
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C'est clairement pas le meilleur roman de Barker (ça n'arrive pas à la semelle du monumental Coldheart Canyon), mais il a le mérite de "cancel culture" des films de merde, et ça reste un on petit roman d'humour britannique où le lecteur est tiraillé entre fou rire et nausée.

L'enfer y est décrit comme un désert où les démons se livrent une guerre civile épique qui va finir en apocalypse, les codes de la dark-fantasy sont donc en place, mais avec une surdose de sauce splatterpunk dégueulasse qui n'a pas fait l'unanimité chez le public.

Mais les tours de magie génocidaires du prêtre démoniaque ne manquent pas d'humour. Les membres de l'église de Satan ne craignant ni le feu ni le fer, il décime son monastère en jouant à Alfred Hitchkock avec des cocottes en papier. Vient le tour des démons civils transformés en végétaux qui feraient gerber même Jérome Bosch. Et enfin les démons-soldats, avec la ruse hilarante de la transformation en balrog-sangoku.
Lien : http://punkcoders.free.fr
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J'adore Clive Barker, mais je dois dire que sa vision de l'enfer dans ce roman est trop scolaire pour moi. Des anges et des démons, sérieux Clive ?
En tout honnêteté, on est plus proche d'une version gore de "The Mortal Instruments" que d'une suite au premier roman Hellraiser. Tournez vous plutôt vers les comics de l'univers que vers cette suite aussi mauvaise que le dernier film Hellraiser (donc pas l'un des pires, mais loin du meilleur).

Quelques scènes sont cependant intéressantes, et le style de Barker fait toujours son petit effet.
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Très déçue par ce livre. J'en attendais beaucoup mieux, même si je trouve aussi la nouvelle décevante. C'est le genre de saga que je préfère voir en film parce que le livre ne rend pas assez bien compte de cet univers infernal. J'ai trouvé que Pinhead manquait d'intérêt comme personnage. Il a beau être le "méchant", je ne le trouve pas à la hauteur. J'aurai aimé que l'Enfer, dont on a enfin un aperçu en profondeur de son fonctionnement et de son paysage, soit mieux étoffé.
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