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Citations sur La seule histoire (86)

Je suis un garçon ; elle est une femme mariée entre deux âges. J'ai le cynisme, et la prétendue compréhension de la vie ; même si je suis l'idéaliste autant que le cynique, persuadé que j'ai la volonté et le pouvoir d'arranger les choses.
Et elle ? Elle n'est ni cynique ni idéaliste ; elle vit sans s'embarrasser de théories, et prend chaque circonstance ou situation comme elle vient. Elle rit volontiers, et parfois ce rire est une façon de ne pas penser, d'éluder d'évidentes et douloureuses vérités. Mais en même temps j'ai le sentiment qu'elle est plus près de la vie que moi.
Nous ne parlons pas de notre amour ; nous savons simplement qu'il est là, sans conteste : qu'il est ce qu'il est, et que tout découlera, inévitablement, et justement, de ce fait.
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Mais n'oublie jamais, jeune master Paul : chacun a son histoire d'amour ; chacun et chacune. Elle a pu être un fiasco, elle a pu tourner court, elle a même pu ne jamais commencer, elle a pu être entièrement dans la tête, ça ne la rend pas moins réelle. Parfois, ça la rend plus réelle. Parfois, on voit un couple, et chacun semble assommer profondément l'autre, et on ne peut imaginer qu'ils aient quelque chose en commun, ou pourquoi ils vivent encore ensemble. Mais ce n'est pas seulement l'habitude, ou la complaisance envers soi-même, ou les conventions, ni rien de tel. C'est parce qu'ils ont eu, à un moment, leur propre histoire d'amour. Comme tout un chacun. C'est la seule histoire.
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Devenir adulte, n’est-ce pas un nécessaire processus de perte d’innocence ? Peut-être, peut-être pas. Mais le problème avec la vie est qu’on sait rarement quand cette perte va avoir lieu, pas vrai ? Et comment ce sera, après.
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L’amour c’est : comme la soudaine détente d’un visage depuis toujours renfrogné ; comme une fin de migraine ; comme l’impression que les poumons de l’âme se sont soudain gonflés à l’oxygène pur.
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Would you rather love the more, and suffer the more; or love the less, and suffer the less? That is, I think, finally, the only real question. You may point out –correctly –that it isn’t a real question. Because we don’t have the choice. If we had the choice, then there would be a question. But we don’t, so there isn’t. Who can control how much they love? If you can control it, then it isn’t love. I don’t know what you call it instead, but it isn’t love.
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- Je t'ai dit que je ne suis pas un foutu oracle. Tu pourrais aussi bien lire ton horoscope dans l'"Advertiser & Gazette"... J'ai dit, quand vous êtes partis ensemble, que vous aviez du cran, vous deux. Vous avez du cran, et vous avez l'amour. Si ce n'est pas assez bon pour vivre, alors la vie n'est pas assez bonne pour vous.
- Maintenant vous parlez comme un oracle.
- Alors je ferais mieux d'aller me laver la bouche avec du savon.
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Pendant le court trajet, mon humeur est passée d'une impertinente indifférence à une furieuse humiliation. Un silence anglais - un de ces silences où tous les non-dits sont parfaitement compris de part et d'autre - régnait. (p. 103)
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En amour, tout est vrai, tout est faux ; et c'est la seule chose sur laquelle on ne puisse pas dire une absurdité.

Nous cherchons tous un lieu sûr.

Peut-être que l'essence de l'amour ne peut être jamais captée dans une définition ; elle ne peut jamais que l'être dans une histoire.
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Susan est le premier amour de Paul, ils se rencontrent au club de tennis dans les environs de Londres. Elle a 48 ans, est mariée à un alcoolique violent. Paul a 19 ans, étudiant en droit, il vit chez ses parents. Après une énième violence de son mari, Susan prend un appartement à Londres avec Paul.
Leur longue histoire, d’abord joyeuse, sombre ensuite dans l’alcoolisme de Susan qui semble porter une souffrance, au grand désespoir de Paul, démuni et marqué à jamais. Ce dernier nous la raconte d’abord par le « je », puis par le « vous » et enfin par le « il », comme pour tenter de la distancier progressivement.
« Un premier amour détermine une vie pour toujours : c’est ce que j’ai découvert au fil des ans. »
C’est bouleversant !
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L'alcoolisme est certainement tout aussi obsessionnel - aussi absolutisme - que l'amour : et peut être l'effet de l'alcool est-il aussi puissant chez le buveur que l'effet du sexe l'est chez l'amant. Alors se pourreit-il que l'alcoolisme soit simplement un amant - ou plutôt, en l'occurence, une amante, qui a reporté sur un autre objet le point de mire de son amour?
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