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EAN : 9782877068833
200 pages
Editions de Fallois (15/10/2014)
4/5   2 notes
Résumé :

Les treize nouvelles réunies dans le présent volume ont un point commun : elles constituent chacune des histoires de passion, de fureur et de crime - des histoires d'hommes, de femmes, et même d'enfants, confrontés à des situations de la vie de tous les jours qui, un beau jour, les dépassent et modifient brusquement leur destin. Victimes ou assassins, innocents ou coupables, ils sont tous en quelque sorte des héros de pacotille ballottés, contre leur gré ou ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un recueil de nouvelles où l'on se divertit en voyant des méchants tomber dans leurs propres pièges, des malchanceux devenir la victime d'une malheureuse méprise, ou d'autres subir des mésaventures inattendues. Je vous conseille vivement ce petit bijou comique !

« On ne voit pas la nuit tomber » est un recueil de nouvelles que j'ai découvert par hasard, sur une table d'une bibliothèque où le bibliothécaire avait mis en évidence des auteurs belges. Je ne connaissais pas du tout Jean-Baptiste Baronian, malgré qu'il s'agisse d'un auteur belge assez prolifique. Il est connu pour ses anthologies de littérature fantastique, mais les nouvelles dont il est question ici n'appartiennent pas à ce genre-là.

Ces treize petits récits m'ont beaucoup diverti ! Leur point commun est de présenter les conséquences funestes d'une méprise ou d'une maladresse du genre « arroseur arrosé ». On pourrait par exemple y trouver un homme qui se vanterait d'une fraude devant un inconnu qui s'avérerait être son contrôleur fiscal, ou de quelqu'un qui tomberait lui-même dans le piège qu'il aurait tendu à quelqu'un d'autre.

Vous en dire davantage vous gâcherait le plaisir de ces historiettes. Je me contenterai donc de répéter que je me suis vraiment bien amusé, comme on s'amuse en regardant un film burlesque ou bon vieux cartoon américain. Je me suis en particulier régalé à la lecture de « La panoplie du Père Noël ». Je n'aurais jamais imaginé ce bon coup !

Le style est enjoué, en harmonie avec l'ambiance générale des récits. La chute est le souvent surprenante, avec toutefois l'une ou l'autre rare exception: les textes ayant une trame générale commune, on devine plus rapidement certaines issues; cela m'a particulièrement déçu dans « La dernière des cinq », sur le thème du meurtre gratuit.

Je m'étonne qu'un livre aussi plaisant n'ait recueilli qu'un seul commentaire sur Babelio, au moment où je poste ce billet. J'espère donc que vous ne tarderez pas à y joindre le vôtre. Je ne le dirai jamais assez: c'est bon, puisque c'est belge ! Profitez donc vite de cet excellent moment de divertissement !
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Où diable est donc passée « la grosse, l'immonde Leroux » ? Apparemment, tout le monde s'en fout !
Un client inquiétant perturbe la disquaire qui a peur d'être prise pour une autre.
Un homme d'affaires subit une injustice au casino de Zurich.
Treize nouvelles (tiens, tiens...) bien noires et bien cyniques évoquent des machinations, des vengeances, des tromperies en tous genres. Toutes engendrent un gros sentiment de frustration provoquée par un impondérable qui fera dévier l'histoire dans une direction à laquelle on ne s'attendait pas du tout. Par exemple, dans « Les jeux sont faits », on se met à la place du narrateur, on éprouve son sentiment de spoliation de ne pouvoir d'aucune manière prouver sa bonne foi.
Parfois, bien sûr, justice et rendue, mais il y a une insatisfaction malgré tout : celle des faussaires qui avaient si bien préparé leur mauvais coup et le ratent pourtant.
J'aimais tout particulièrement me promener dans des endroits que je connais bien, reconnaître ici un événement, là une façade, un commerce qui existent réellement.
Beaucoup de références littéraires et de discrets appels du pied m'enchantent. Par exemple, un personnage s'appelle Lousberg et Baronian, l'auteur, écrit aussi sous le pseudonyme d'Alexandre Lous.
J'ai donc beaucoup aimé ces nouvelles drôles, sardoniques, cruelles. Je dois avoir un petit côté sadique !
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Un livre dont chaque nouvelle est intrigante. La fin n'est pas toujours celle que l'on attend, surprenante, ce qui rend les nouvelles encore plus intéressantes, pleines de suspens. Je reconnais aussi les endroits détaillés dans le livre Bruxelles, Marille près de Jodoigne, la gare de Andenne-Seilles.... Rebondissement assuré.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
07 octobre 2014
Raconteur-né dans son magistral "On ne voit pas la nuit tomber".
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'idée de commettre un crime gratuit était venue à Frédéric Curtis à la lecture très attentive des Caves du Vatican d'André Gide. A cet assassin imaginaire, il ne reprochait en somme qu'une seule chose : ses remords, ses tourments après avoir, un jour, ôté la vie à un inconnu. Il était sûr que lui, il n'en aurait aucun lorsqu'il finirait, tôt ou tard, par passer aux actes. Le crime devait avoir lieu dans un train. Ce qui le surprit d'abord, c'est de se retrouver le seul homme en compagnie de cinq femmes. L'une d'entre elles, celle qui se tenait près de la fenêtre dans le sens de la marche était une grande brune, élégante, d'une trentaine d'années, et qu'elle avait un fort beau minois. Genre vierge de Caravage. Fort opportunément le peintre italien qu'il préférait. Un signe de la providence ?
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Lire, c'est dévorer, c'est manger la pensée d'un autre, c'est un acte anthropophage.
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Vidéo de Jean-Baptiste Baronian
Le petit Arménien de JeanBaptiste Baronian - Interview par Willy Lefèvre
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