Cet ouvrage fait parti d'une collection qui explore différents domaines et qui le fait toujours de façon très complète. ainsi de nombreux graphiques et tableaux très synthétiques viennent étayer les propos de l'auteur.
Grâce à ce livre, on peut constater toute l'importance des énergies pour nos sociétés : des quantités faramineuses de ressources sont extraites et de tous aussi nombreuses sont consommées chaque jour. Et malgré les crises, la consommation est toujours à la hausse, provocant toujours de plus en plus de tensions autour des ressources énergétiques.
Le livre date de 2015 mais on peut voir que la part des énergies renouvelables est toujours aussi ridicule par rapport aux énergies fossiles. Et les nouvelles technologies (hydrogène, fusion, voitures électriques) sont encore bien loin d'être au point.
Un ouvrage qui se veut optimiste (ou du moins terre à terre) mais quand on lit entre les lignes, on est plus près de la crise énergétique que d'une nouvelle révolution industrielle.
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“Atlas des énergies mondiales”, c’est un vaste programme pour un si petit ouvrage. Particulièrement dense grâce à une maquette bien agencée, il donne, en moins de cent pages, des clefs de compréhension du sujet énergie.
Lire la critique sur le site : NonFiction
On estime que la quantité d’huile récupérable des sables de l’Alberta dépasse les 40 Gtep et que celles de l’Orénoque sont du même ordre de grandeur. Par comparaison, les réserves de pétrole récupérables en Arabie Saoudite seraient de 36 Gtep.
Mais on ne parle pas de produits équivalents : pour extraire et transporter 50 tonnes de brut saoudien, il faut en dépenser 1 tonne. Le chiffre est plus près de 20 à 50 quand on produit un brut équivalent à partir de sables asphaltiques.
Il est urgent de changer de paradigme. Il ne s’agit pas de « sauver la planète » : depuis quatre milliards et demi d’années, la Terre à survécu à des transformations d’ampleur plus importantes, mais il s’agit bien de sauver l’humanité qui, elle, est beaucoup plus fragile !