AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 76 notes
La silhouette de Virginia Woolf sur la couverture a tout de suite attiré mon regard. le quatrième de couverture aussi.
L'idée de la découverte d'un manuscrit de la célèbre auteure, de me plonger dans sa vie et son histoire même remaniée, m'ont titillée et j'ai acheté le roman.
Bon sang, heureusement que c'était du poche (sans vouloir passer pour une radine invétérée)...
Tout le côté historique et biographique du roman (bien documenté sans aucun doute) est noyé dans des rebondissements pénibles et des amourettes d'une niaiserie difficilement soutenable.
Qualifier de fleur bleue, ce roman me semble encore trop aimable.
On approche dangereusement du roman de gare.
Lecteurs, ne vous laissez pas tenter, passez votre chemin, plein de bons livres vous attendent.
Commenter  J’apprécie          100
Nous avons donc à faire à une réécriture de la mort d'une auteure célèbre du début du XXe siècle : Virginia Woolf. Je n'ai jamais lu un seul de ses romans. Autant vous dire que j'ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre. Il est d'ailleurs très facile de démêler les faits historiques de la fiction pendant notre lecture. On en apprend également beaucoup sur la vie de Vita Sackville-West durant la seconde guerre mondiale ainsi que sur leur petite communauté d'intellectuels : le Bloomsbury Group.

Le gros point faible de ce roman est l'intrigue qui n'est pas particulièrement poussée ni très originale. Elle aurait surement mérité d'être un peu plus fouillée. En effet, nous sommes censés suivre les héros dans la recherche d'un fragment de document perdu. Or, leur progression est trop facile et les obstacles aisément surmontables. C'est dommage car il y a tout un contexte propice à la mise en place d'une aventure passionnante et haletante.

Stéphanie Barron a une écriture fluide et maitrisée. Cependant quelques tournures de phrases très localisées m'ont paru étranges à certains moments. Ceci est surement dû à la traduction. J'ai parfois eu du mal à bien identifier les liens entre les personnages entourant Vita et Virginia. Mais une fois le roman bien lancé, il n'y a plus eu de problème. L'auteure a une très bonne maitrise de l'horticulture. Elle décrit avec précision et une certaine admiration ce jardin blanc. Ces détails laissent rêveurs et m'ont fait voyager car j'ai retrouvé l'ambiance des jardins anglais. Dans le roman, il est clair que le jardinage est un exutoire et un pied de nez à la guerre qui fait rage et aux bombardements. Un joli paradoxe.

Il s'agit d'un bon roman servi par une belle écriture. Il est très certainement divertissant mais aurait mérité une intrigue davantage travaillée. Cependant il reste agréable à lire et les pages se tournent toutes seules malgré ses quelques petits défauts. Je retiendrais de ce livre des connaissances sur le Bloomsbury Group ainsi que les descriptions horticoles.
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
Commenter  J’apprécie          70
.
Virginia Woolf ainsi que Vita Sackville West sont les personnages centraux de ce polar dans lequel l'auteur imagine toute une théorie comme quoi la célèbre romancière Virginia Woolf ne se serait pas suicidée le 28 mars 1941.
C'est l'occasion d'entrer, de faire connaissance de tout un "petit" monde huppé gravitant autour des couples formés par Virginia et Leonard Woolf ainsi que celui formé par Vita Sackville West et son mari. En entrant ainsi dans l'intimité de ces deux célébrités, on s'aperçoit donc qu'elles et leurs conjoints respectifs possédaient des meurs ultra modernes, et, surtout extrêmement libres. Ce qui peut paraitre étonnant, et, choquant pour certains.
Même si il s'agit d'une oeuvre de fiction, l'auteur Stéphanie Barron a effectué de nombreuses recherches autour de la personnalité de Virginia Woolf tout en évoquant avec pudeur ses problèmes psychologiques. Des extraits de son oeuvre littéraire émaille l'intrigue policière.
En clair, un polar "littéraire" - si l'on peut écrire ainsi - sans prétention, et, qui ne prend pas la tête - qui se laisse lire.
Commenter  J’apprécie          60
Rodmell, le 28 mars 1941,
Elle vient de terminer "Entre les actes" et Leonard la trouve fatiguée, désenchantée. En effet, Virginia se sent fragilisée, si osseuse, vieille, trop sensible à la folie qui la menace. Après le jardin de Monk's House, il y a la Ouse qui serpente et qui remue. le vent de mars culbute les herbes et brouille l'onde. Elle a toujours été attirée par l'eau et cette rivière l'appelle.
Virginia Woolf est morte ce jour.

Kent, Octobre 2008,
Jo Bellamy est une paysagiste américaine. En Angleterre, on dit "jardinière".
Engagée par un richissime homme d'affaires, Gray Westlake, elle doit reproduire dans sa propriété de New-York, le Jardin Blanc de Vita.
Sissinghurst Castle, aujourd'hui propriété de la National Trust, a appartenu aux Nicolson en 1930. A l'époque, l'ensemble du domaine, maisons, tours, dépendances et jardins, était en ruine et Lady Nicolson, connue sous le nom de Vita Sackville-West, romancière-poétesse, mit tout en oeuvre pour le restaurer. Avec son mari, elle a dessiné les plans et a créé le site magnifique qu'on continue à admirer de nos jours.
Le jardin aux roses, le passage des tilleuls, le jardin paysan, le petit canal, la noiseraie, le jardin aux herbes, le verger et… le jardin blanc.
Le blanc pour unique couleur, le jardin enthousiasme Jo. Se perdre dans les roses, les mufliers, les buis, les arums, la glycine, les pivoines… dans leurs fantasques compositions ou leurs ordonnances géométriques… est un enchantement.
Octobre n'a pas une floraison luxuriante, mais, le temps de la fermeture annuelle, le hors-saison a ses privilèges. Jo s'abandonne et se recueille en pensant à son grand-père qui lui a transmis la passion du jardinage.

Le vieil homme, Jock Bellamy, s'est suicidé récemment et n'a laissé à sa petite-fille qu'une lettre écrite à ses parents en 1941, juste avant son départ pour la guerre. Il demandait leur pardon pour son engagement et parlait d'une "Dame" au regard sombre. Une aura de mystères et de secrets incite Jo à consulter les registres d'états civils et paroissiaux. Elle découvre ainsi que dans sa jeunesse, vers ses dix-sept ans, son grand-père avait travaillé à Sissinghurst, pour les Nicolson. Une révélation qui paraît surprenante sur l'instant mais qui perd de son intensité après réflexion… La famille Bellamy vivait à Knole House, un domaine dans la campagne du Kent qui appartenait aux parents de Vita Sackville-West.

Pour réaliser la copie du Jardin Blanc, Jo demande à voir les documents archivés ; plans, mesures, conception… mais c'est dans un cabanon abandonné qu'elle fait une découverte déconcertante. Une boîte ordinaire recèle un cahier sans prétention portant une étiquette : "Le livre de Jock".
Le récit est un journal qui commence un 29 mars 1941. "Quand un être meurt, on dit que son fantôme nous hante parfois." Les mots "désespoir, évasion, chant de la vie : Vita !"… racontent une histoire incroyable. Jo associe le style d'écriture à celui de Virginia Woolf, la célèbre romancière et grande amie de Vita. Mais l'incohérence des dates rend l'évènement impossible. Virginia n'aurait pas pu l'écrire puisqu'elle s'était suicidée le 28 mars 1941.
Une question en fait naître cent autres ! Comment ? Pourquoi ? Qui ? Quel rôle a eu Jock dans ce mensonge ? et "Qui a tué Virginia Woolf ?"

Délaissant le temps de quelques jours le Jardin Blanc, Jo part chercher des réponses auprès des experts de Sotheby's à Londres. La jardinière en chef de Sissinghurst veut bien lui confier le manuscrit pendant vingt-quatre heures. Les passions vont se déchaîner si l'expertise se révèle authentique…

Ce titre figure dans les rentrées littéraires et je le classe dans "enquête policière" ; américaine pour l'auteur, anglaise pour l'ambiance et les décors.
Si je n'ai pas été sensible à l'intrigue, au style et aux personnages contemporains, le livre aura eu le mérite de me faire découvrir deux femmes exceptionnelles ; Vita et Virginia. Partir en quête d'informations a été un véritable plaisir. Côté jardins de rêve, Sissinghurst a une part importante. Lire : digitales, lupins, aubépine, pyramides d'ifs, dédales de buis…, m'emporte autant qu'une aventure passionnante !
A partir de la découverte d'un livre, beaucoup de choses sont remises en question et défraient le monde littéraire. Nous traversons une époque, celle de la Seconde Guerre mondiale, une région, le Kent, et côtoyons un groupe d'artistes et d'intellectuels, le Bloomsbury Group.
Mon appréciation du roman est scindée. Je l'ai aimé pour l'ouverture qu'il offre, je voudrais lire Vita et Virginia, mais je n'ai pas été sensible à l'écriture de Stéphanie Barron. Je pense que la traduction est en grande partie responsable. de plus le scénario est à mon goût un peu trop léger, même si la trame est intéressante, et le soupçon de romance ne m'a pas convaincue.
Je tiens à préciser que cet avis est personnel, car mes copines de lecture sont bien plus clémentes que moi. Heureusement !
Commenter  J’apprécie          50
J'ai bien aimé cette intrigue, autour d'un carnet soit disant écrit par une artiste Virginia Wolf, trouvé dans les reliques du jardin blanc de sisinghurst. Beaucoup de longueurs, mais le lien historique et l'esprit enquête m'a plu. le personnage principal mène bien son jeu.
Commenter  J’apprécie          40
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Jardin Blanc?

"Connaissant déjà Stephanie Barron pour ses livres sur Jane Austen, j'ai été très intriguée de découvrir qu'elle s'était également attaquée à d'autres illustres auteurs telles que Virginia Woolf et Vita Sackville-West."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, la maison ayant autrefois appartenu à Vita Sackville-West et célèbre pour ses jardins, afin d'y copier le Jardin Blanc pour l'un de ses clients. Mais elle va également soulever des mystères liés à son grand-père, autrefois jardinier au château, et au suicide de Virginia Woolf."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"Je dois tout d'abord dire que je ne connais que peu l'histoire de Virginia Woolf, de Vita Sackville-West et du groupe de Bloomsbury. Ce ne sont pas des auteurs que j'ai beaucoup lu et je pense que cela me rend bien plus indulgente à cette lecture que lorsque je lis la série de Stephanie Barron sur Jane Austen. En conséquence, j'ai passé un très agréable moment. C'est léger, ça se lit facilement et de nombreux passages sont intéressants. On y parle bien sûr littérature, mais aussi peinture et paysagisme. Mon père et ma soeur exerçant ce métier, c'est forcément une dimension qui m'a beaucoup plu. Concernant les personnages, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur nous épargne l'héroïne idiote et se serve plutôt des évènements pour justifier ses choix. C'est difficile à expliquer sans vous en dire trop mais dans ce genre d'histoires les péripéties sont souvent du au fait que l'héroïne prend systématiquement la mauvaise décision, ce qui n'est pas forcément le cas ici. On trouve cependant une bonne dose de méchants et stupides qu'on prendra plaisir à détester, ne vous inquiétez pas!"

Et comment cela s'est-il fini?


"La fin apporte les réponses et, très important pour moi, les punitions que l'on attend. En lisant ce livre avec détachement par rapport à L Histoire et en ayant conscience de sa légèreté, je peux dire que je me suis régalée."

Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          40
Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par Vita Sackville-West, l'amie de Virginia Woolf. Juste après son départ, Jock, son grand-père se suicide. La jeune femme découvre alors que celui-ci avait travaillé dans ce jardin durant la Seconde Guerre mondiale. Elle décide de comprendre les raisons de ce geste.
Après sa série consacrée à Jane Austen, l'auteure s'attaque à deux autres écrivaines, Virginia Woolf et Vita Sackville-West. Et sous couvert de roman policier ce titre est aussi une belle façon de rende hommage à la littérature mais surtout à Virginia Woolf dans l'autrice est visiblement une grande admiratrice.
L'érudition que l'auteur n'est plus à démontrer même si parfois il m'a semblé que le style trainait en longueur inutile pour que cette intrique soit totalement addictive même si on l'a bien compris ici l'intrigue n'est qu'un prétexte. Car souvent ce polar prend des accents romantiques. Mais je vous rassure la lecture est fort agréable et on passe un excellent moment. Et ce n'est pas surprenant car nous sommes bien là en compagnie de la grande Virginia.

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
Il y a quelques jours, Mister H. et moi déambulions dans la librairie Dialogues à Brest. Fin de mois oblige, nous nous étions promis d'être raisonnables et de ne rien acheter. Nos PAL respectives nous assuraient une "survie" que plusieurs semaines. Mister H. a cédé le premier à la tentation et mis la main sur un livre qui décrit la guerre de cent ans (Tous les goûts sont dans la nature...). Grand prince et surtout pour nous mettre à égalité, il me suggère de prendre moi aussi un livre, qu'il paiera sur ses deniers. UN livre ! Imaginez que vous ayez un énorme sachet de Smarties devant vous et que vous ne soyez autorisée qu'à en manger un. Je me retrouvais dans une situation semblable.

J'ai opté pour une valeur sûre : livre apprécié par Cathulu, auteur spécialiste de Jane Austen et comme personnage MA Virginia. Prise de risque proche du zéro !

La lecture de ce roman a tenu toutes ses promesse. L'histoire, mélange hybride de chasse au trésor, de romance fleur bleue et de reconstitution des derniers jours de l'auteur mythique de Mrs Dalloway, se lit avec beaucoup de plaisir. Tout débute par la visite de Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, aux jardins de Sissinghurst en Angleterre. Elle répond à la commande de son riche client, voir pour mieux le reproduire le "jardin blanc" que Vita Sackville-West, amie de V.Woolf, aurait créé. Elle tombe sous le charme du lieu, même si le mois d'octobre ne montre pas fleurs et arbustes en plein épanouissement. Ce voyage a pour elle beaucoup d'importance, il s'agit d'un projet colossal et enthousiasmant et surtout, en se rendant à Sissinhurt, elle se met dans les pas de son grand-père Jock, qui y a travaillé en 1941 avant de s'engager.

le hasard faisant bien les choses, elle découvre dans un cabanon où sont rangés les outils, parmi les documents rédigés sur l'élaboration du jardin, un cahier au nom de son grand-père. A l'intérieur, des écrits qui semblent de la main de V.Wolf mais "epic fail", ils auraient été rédigés après son suicide et sont incomplets.

Commence alors la recherche de la moitié manquante de ce "manuscrit"... Jo Bellamy va être épaulé par Peter Llewellyn, un expert de chez Sotheby's en rupture de ban. Notre duo, embarqué dans la Triumph vert bouteille de Peter, visite Oxford, Cambridge, la maison de V.Woolf pour trouver la suite du mystérieux cahier. Ils ne sont pas seuls sur l'affaire. Stephanie Barron a mis sur leur chemin, l'ex-femme de Peter, une vamp intello, la jardinière en chef de Sissinhurt, une Walkyrie rustique et Marcus Symonds-Jones, le supérieur hiérarchique de Peter, aussi obséquieux qu'ambitieux.

L'intrigue est érudite, intelligente mais jamais pesante. L'auteure mêle le passé et le présent, les derniers jours tragiques de V.Woolf et les amours naissantes de Jo et Peter.

Une lecture-bonheur !
Commenter  J’apprécie          20
Jolie couverture, jolie idée de départ....Et grand flop. Tellement que je ne l'ai pas fini (ce qui est rare !)
C'est lent, le style est ampoulé, les personnages têtes à claques se regardent beaucoup le nombril....
J'ai essayé, mais vraiment se sera sans moi.
Commenter  J’apprécie          10
Jo Bellamy a créé depuis peu son entreprise de paysagiste quand elle est contactée par un milliardaire qui veut recréer à l'identique dans sa propriété aux Etats Unis le fameux « jardin blanc » créé par Vita Sackville-West.

La jeune femme se retrouve donc envoyée tous frais payés dans le Kent afin d'étudier ce fameux jardin et d'en relever les plans. Elle va découvrir sur place que son grand-père a travaillé dans le domaine de Vita Sackville-West pendant la Seconde Guerre Mondiale avant d'émigrer aux Etats Unis.

Une autre surprise l'attend : en consultant les archives des jardiniers du domaine, elle va trouver un journal intime, portant une étiquette au nom de son aïeul.

De nombreux éléments laissent à penser que ce journal a été rédigé par Virginia Woolf. Or le cahier débute le 29 mars 1941 et la célèbre Virginia s'est suicidée le 28 Mars.

Jo va essayer de faire expertiser le journal par Sotheby's pour connaître son authenticité. Mais rien ne va se passer comme prévu et la jeune femme va être entraînée dans un véritable jeu de piste sur les traces de Virginia Woolf et de son grand-père.

Et nous lecteurs l'accompagnons avec grand plaisir sur les chemins de cette intrigue concoctée par Stéphanie Barron qui a déjà auparavant pris des libertés dans ses romans avec Jane Austen et la reine Victoria.

Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (165) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}