Le bore-out se distingue du burn-out du fait qu'il souffre d'un problème de reconnaissance. En effet, il est mieux envisagé qu'un salarié fasse une dépression suite à un trop plein de travail. Mais comment comprendre un mal être provoqué par son absence ? Comment excuser quelqu'un qui s'ennuierait ? Quelle est sa part de responsabilité ?
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"De quoi se plaint-il? La paie est présente à la fin du mois." etc
Autant de lieux communs, de phrases toutes faites qui culpabilisent encore un peu plus celui ou celle qui souffre dans sa chair de se sentir aussi inutile dans la vie et dans la société. Quel sens attribuer à cette activité, mis à part le fait de gagner sa vie? p94
une sorte d'intense fatigue alors qu'on ne fait rien p27
un sentiment de honte [...] avec le sentiment profond de ne servir à rien, d'être inutile et vain. p27
être payé à ne rien faire n'a rien d'un rêve p28
Ne pas travailler, s'ennuyer au travail, c'est aussi se sentir méprisé, diminué et en quelque sorte rétréci par rapport à l'image que l'on a de soi. p14
"De quoi te plains-tu? "[...] C'est certainement la réflexion qui fait le plus de mal à ceux que l'ennui détruit lentement. p20