L'Œil de Caine

A la lecture des critiques annonçant du sanglant et du bien dégueu, je m'attendais à un débordement d'hémoglobine, du genre qui empêcherait ma petite âme sensible de dormir la nuit. du coup, je suis presque déçue par ce thriller. Rien, pas un frémissement, pas une petite montée d'angoisse pour les personnages. Nada! Les 50 premières pages sont d'un ennui mortel. Mais quand enfin ça démarre, je n'ai eu qu'une envie: aller au bout et savoir enfin qui était le deus ex machina. Et quand enfin le fin mot de l'histoire est dévoilé, cela s'avère finalement assez décevant et ce mélange entre Les Dix Petits Nègres et Secret Story ne m'a pas convaincue. Je m'attendais à plus: plus de suspens, plus de sang, plus de rebondissements.

Imaginez un groupe de dix personnes, isolées dans un endroit désert …. Et un mystérieux personnage qui entreprend de les éliminer un par un…. Ca vous rappelle quelque chose ? Non, il ne s'agit pas de « Dix petits nègres », bien que, résumée à ce point, l'intrigue générale soit la même.
Nous sommes quelque part aux Etats-Unis, dans une zone désertique totalement isolée, et les dix personnes sont des candidats à un jeu de télé-réalité, durant lequel chacun dissimule un secret que les autres devront découvrir. Mais le jeu prend vite une allure de cauchemar…
Quelques personnages se détachent un peu plus dans ce roman : Thomas Lincoln, ancien médecin humanitaire qui a été radié de l'ordre pour un motif qu'on apprend en cours de route, Elizabeth, la femme battue par son mari, et le très inquiétant Seth, psychopathe depuis l'enfance, une figure très fréquemment utilisée dans les romans et films d'horreur américains.
Le déroulement de l'intrigue est assez classique dans ce genre, la tension monte peu à peu grâce au véritable talent de narrateur que démontre l'auteur. Des chapitres courts maintiennent l'intérêt et incitent à poursuivre jusqu'à la dernière page. C'est là que pour ma part j'ai été légèrement déçu, par un dénouement que je trouve assez peu vraisemblable … mais laissons les lecteurs juger par eux-mêmes. C'est en tous cas un bon thriller, parfait pour découvrir, sur la plage, ou couché à l'ombre d'un arbre, le style efficace et les qualités de conteur de Patrick Bauwen.

Tenir en haleine : Retenir l'attention.
Les télés-réalités l'ont bien compris (pour celles et ceux qui regardent de tels programmes). Des candidats, chacun son secret. L'appât de la notoriété, du fric. Des millions de téléspectateurs. Une reconnaissance pour certains, une revanche sur la vie pour d'autres.
Chacun y trouve son compte. Mais le gagnant ne serait-il pas celui qui regarde ?
Patrick Bauwen nous plonge dans une émission regroupant dix candidats hétéroclites. Là où habituellement, les ficelles sont tirées à l'avance, pour les pantins que nous sommes, tout ne vas pas tout à fait se passer comme prévu.
Il semblerait qu'un onzième protagoniste non invité se soit auto-casté !
On a le pitch, le décor US, des personnages qui se complètent, du suspense, du sang, des énigmes, la poussière du désert, l'isolement, la traque, la peur.
L'écriture est cadencée. Les chapitres sont courts. L'action avance au pas de course. Haletant !
L'oeil de Caine, c'est eux, c'est moi, c'est vous ...

Premier étonnement passé (l'intrigue s'éloigne du résumé en 4° de couverture dès les premières pages), Bauwen nous propose une sorte de huis clos en extérieur tendu.
Pour son premier roman, j'ai eu l'impression que la sauce avait quelquefois du mal à prendre, onctueuse lors de certains passages haletants, rappeuse durant certains événements un peu difficiles à digérer.
Les rebondissements sont légions, certains vraiment étonnants, d'autres tirés par les cheveux.
Il en est de même des dialogues, parfois particulièrement bien sentis, d'autres fois tombant totalement à plat.
Les personnages sont assez caricaturaux, mais en même temps ce n'est pas si illogique pour des candidats à une émission de téléréalité.
Et la fin... la fin divisera les lecteurs, certains crieront au génie, d'autres (comme moi) trouveront que ça ne tient pas vraiment la route si on la met en relation avec certains faits de l'histoire.
Une lecture sympathique, donc, mais qui ne me marquera pas ; par la suite Bauwen fera bien meilleur avec "Monster".

Moi j'ai été déçue, non pas sur la forme mais sur l'intrigue qui ressemble beaucoup à "The game " avec Michael Douglas et Sean penn...SInon c'est pas mal.

« L'oeil de Caine » est un thriller sur le thème de la télé-réalité. Vous n'y verrez cependant pas des personnages avec un corps parfait et deux neurones bien évidemment !
Dans la sélection, vous aviez un mannequin qui a le feu aux fesses, un ex-médecin, une mère de famille, un ex-prisonnier, un vieil homme informaticien et homo, un pompiste, et un jeune enfant autiste et un mystérieux candidat !
Chacun a un secret et un seul gagnera… Seulement la destination prévue ne sera jamais atteinte et ils échoueront dans un village pommé sans l'ombre d'un habitant !
Que s'est-il passé ? Qui leur en veut ?
J'ai trouvé le livre très long, il m'est devenu intéressant que lorsqu'il me restait au bas mot 150 pages ! le final est bien, mais pas transcendant !
En bref : nous assistons à un huis clos intéressant où l'on peut s'attacher à ces personnes. Il se lie bien, mais pas de coup de coeur pour ma part !
Lien : https://www.instagram.com/le..

Ce thriller de Patrick Bauwen nous embarque dans un huit-clos à ciel ouvert. L'oeil de Caine est en fait une nouvelle émission de télé-réalité qui met en scène dix candidats de différents horizons. Ces candidats cachent un secret et le but va être de découvrir ces secrets.
Cette histoire est assez originale mais malgré tout je n'ai pas accroché. J'ai trouvé l'ensemble assez banal et la fin pas très crédible. du coup, je suis assez mitigé...

J'avoue ne pas avoir trop accroché à L'oeil de caine... Je suis plus que lassé du thème de la télé réalité et les personnages sont inintéressant, sans personnalités, caricaturaux et un peu cul cul la praline. le roman manque de crédibilité et l'auteur emploie toujours le même procédé littéraire dans tous ses romans ...du coup on soupçonne un peu la fin du roman, on sait que l'histoire n'est pas celle qu'elle y parait...bref il y a plus de surprise.
J'ai découvert Bauwen avec " Monster " qui m' a vraiment captivé mais là, je me suis " trainer " à lire ce livre. C'est peu être - et surement - du au faite que j'ai lu les trois romans de cet auteur à la suite.Dommage.

Premier roman de P. Bowen, une sorte de huis-clos tragique. L'oeil de Caine est une nouvelle émission de télé-réalité animée par Hazel Caine une star hollywoodienne, l'émission réunit 10 candidats dissimulant un secret, le bus chargé de les conduire sur le lieu du tournage, est détourné. Attendant son heure, un invité surprise qui s'avère être un psychopathe a embarqué les participants dans un jeu sanglant du genre "Loft survivor". le puzzle se tient même si les personnages sont stéréotypés, à la fin du livre on a le sentiment d'avoir été mené en bateau, mais n'est ce pas se que fait la télé réalité ! Ce roman a reçu le Prix Livre de poche 2008 du roman policier.

Alors, je ne suis pas franchement amatrice de thrillers: les tueurs psychopathes et effusions de sang-ketchup, s'ils ont un charme certain sur petit écran surtout quand il y a peu de moyens, me laissent globalement de marbre, si bien qu'il m'est difficile d'être objective sur cette lecture.

Quoiqu'il en soit, sur les, souvent judicieux, conseils d'une amie, j'ai décidé de laisser sa chance à ce premier roman de Patrick Bauwen, médecin urgentiste de profession.

Au demeurant le sujet ne me laissait pas indifférente: un tueur psychopathe qui se glisse dans les coulisses d'un jeu de télé réalité, l'occasion d'aborder une saine réflexion sur le voyeurisme institutionnalisé et les déviances de la boite à troubadours.

L'avis du médecin, en la matière, était par ailleurs particulièrement alléchant.

Mais... mais, mais, mais, toujours des mais, si la lecture s'est révélée plutôt pas désagréable, sans particularité notable, mais de bonne facture, le roman laisse un sentiment d'incomplétude.

D'abord parce que le propos du livre est noyé dans les effets et rebondissements à gogo.

Comme si l'auteur avait un peu de mal à se concentrer.

Il aborde des dizaines de sujets sans les explorer: les violences conjugales et familiales, la guerre, l'autisme, la vengeance, le racisme, les addictions...

Il donne des caractéristiques à des personnages qui restent pourtant superficiels, et prive ainsi le lecteur d'ancrages empathiques.

Lorsque Bauwen, après une longue, longue, longue attente, aborde, à travers le personnage de Thomas, la question des contrefaçons de médicaments, vendues aux pays africains, on sent bien que le sujet lui tient à coeur.

Mais là encore le problème c'est qu'on ne voit pas le rapport. le chapitre qui y est consacré, en plein milieu du roman, sort de nulle part.

On dirait qu'un résumé de "La constance du jardinier" a été glissé là par erreur, et sans la finesse de John le Carré.

Finalement, du cynisme de ces spectacles de la "télé-réalité", qui n'ont de réalité que le nom alors qu'il ne sont qu'une manipulation tant des protagonistes,que des spectateurs, l'auteur n'en parle que peu.

Quelques lieux communs jetés de-ci de-là sans profondeur de réflexion, étant rappelé que le premier Loft Story est sorti en 2001, on pouvait, même en 2007 (je conviens que depuis la télévision a creusé encore beaucoup, beaucoup plus profond dans la fange), d'ores et déjà exprimer un point de vue avec un certain recul.

Les idées sont présentes mais n'apparaissent concrètement que dans les dernières pages du roman.

Et là encore, le problème vient du fait qu'on n'a pas le temps d'y penser tant les 50 dernières pages sont surchargées d'événements et rebondissements successifs, dont l'accumulation rend par ailleurs ce dénouement un peu superficiel.

Parce que ça n'en finit pas de finir, c'est terrible !

C'est pour ça que je crains les thrillers; cette surenchère permanente, comme s'il fallait à tout prix piéger tous les lecteurs, que personne ne puisse deviner...

Alors finalement, tout perd un peu de son sens, et c'est dommage.

Sur le sujet, Amélie Nothomb et son Acide sulfurique ou encore récemment Olivier Norek avec son excellente nouvelle Verdict avaient frappé plus fort.

Ne vous méprenez pas, L'oeil de Caine est un divertissement agréable qui se lit avec facilité, à supposer cependant qu'on n'investisse pas trop le fond.
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