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3,49

sur 858 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vagabondages d'une jeune fille dans une secte libertaire
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C'est un roman très singulier que j'ai eu entre mes mains. Je dirais même plus, une lecture intrigante mais qui m'a mise mal à l'aise.
Des thèmes intéressants sont abordés : l'environnement avec ses dérives, l'intersexuation, les migrants, les nouvelles technologies et leur nocivité ainsi que le véganisme.
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Mais qui est Arcadie? C'est le petit nom du gourou (enfin le leader) d'une communauté utopique située le long de la Cote d'Azur. De l'extérieur, ça m'a tout l'air d'une secte bien que la jeune narratrice le nie. Endoctrinement pensez-vous? Farah, adolescente au physique ingrat veut perdre sa virginité avec Arcadie, quinquagénaire très dynamique. Autour de ce duo vivent les autres membres très baroques (dont la moyenne d'âge se rapproche des 80 ans).
Dans cet eden sauvage et libre, cette jeune demoiselle est toujours en quête de sexualité joyeuse. Elle voudrait venir en aide à un Erythréen, perdu dans le jardin mais la communauté désapprouve fortement. Déçue par "sa famille", elle cherche ailleurs cette liberté d'expression.
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Malgré la plume joyeuse et moderne, cette histoire m'a ennuyée. J'ai eu l'impression que l'auteure s'est éparpillée dans des sujets pourtant dans l'air du temps. J'avoue que j'ai sauté plusieurs paragraphes (beaucoup de redites). Je m'attendais surtout , d'après le pitch, à une histoire sur la communauté . Mais c'est plutôt une quête initiatique (et d'identité) d'une adolescente précoce.
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Néanmoins, le portrait de l’héroïne est touchant de sensibilité et de grâce. C'est ce qui a sauvé ma lecture :)
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Depuis l'âge de six ans, Farah vit dans une communauté genre secte avec ses parents. Elle en a maintenant seize.
A part les portables et internet qui sont proscrits, la vie est libre, l'amour est libre.
Elle ne sait pas si elle est fille ou garçon.
Arcadie, c'est le surnom du gourou.
A part de la page 200 (sur 435), j'ai terminé en sautant de plus en plus de pages.
Franchement, je ne vous pas l'intérêt de cette histoire.
Certains passages sont amusants, d'autres très crus, mais dans l'ensemble, c'est long et je me suis fort ennuyée
J'ai du mal à comprendre que ce livre ait obtenu le prix du livre Inter.
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Une bibliothécaire enthousiaste, le prix Livre inter 2019, voilà comment je me suis plongée dans Arcadie signé par Emmanuelle Bayamack-Tam.
Un univers fort éloigné du mien, une communauté libertaire établie dans une zone non loin de la frontière italienne. Liberty House offre à ses "pensionnaires" un havre de paix en dehors du monde ou presque. Une zone blanche hors de toute antenne-relais, ni téléphone, ni internet , un régime végétarien, une survie en autarcie, la liberté de vivre sa sexualité à sa guise. Voilà le lieu où se sont réfugiées une trentaine de personnes, tous en butte avec une société qui les rejettent sans vergogne. Farah y est arrivée avec ses parents à l'âge de 6 ans. Les années ont passé, elle a grandi et s'est découvert différente.
Ce roman foisonnant aborde une multitude de sujets de société: l'environnement , les nouvelles technologies, leur nocivité, l'intersexuation, les migrants, les sectes et leurs dérives potentielles. ...Quand l'abondance nuit à la perception du propos.
Beaucoup de longueurs, beaucoup de redites, seule Farah et sa métamorphose physique et psychologique m'ont empêché de fermer ce roman avant la fin.






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Arcadie est le livre d'une utopie, nom d'une communauté autarcique qui refuse les nouvelles technologies pour revenir à un mode de vie plus simple. Farah arrive avec sa famille dans cette communauté dont le « gourou » s'appelle Arcady. le roman raconte la manière dont Farah cherche sa sexualité et sa liberté. Adolescente dans une communauté libertaire, elle n'a en tête que d'être dépucelée par Arcady (lequel couche un peu avec tout ce qui bouge). Il attend néanmoins que Farah ait atteint sa majorité sexuelle pour la satisfaire. Je me suis vite lassée de cette communauté et je n'ai pas été au bout du roman. L'ardent désir de Farah m'ennuyait, sa quête de liberté arrive trop tard dans l'histoire et les 150 premières pages en parlent peu.

Il faut pourtant avouer qu'Emmanuelle Bayamack-Tam a un talent d'auteure indéniable et une écriture addictive. Il n'y a qu'à voir à quel point son roman Les Garçons de l'été, publiée sous un autre nom de plume, Rebecca Lighieri, s'est vendu comme des petits pains à l'été 2018. Néanmoins Arcadie ne m'a pas convaincue, je n'ai pas réussi à entrer dedans et suis restée comme hermétique à l'histoire qui me paraissait vide de sens.

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Pourqoi ai je pensé à Georges Brassens et Jean Richepin ,auteur de la Chanson des Gueux avec
« La fine fleur, l'élite du pavé,
Des besogneux, des gueux, des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour, des propre'-à-rien »
Voilà la plupart des habitants de Liberty House, communauté libertaire, végétarienne nudiste, sous la coupe d'un gourou bedonnant bisexuel et obsédé
Maison du jouir. L'amour triomphe de tout On y'a accepte tout les monde même une jeune fille un peu difforme et masculine aux attributs génitaux hors norme.Même quelques vieilles femmes riches , qui se promènent en rêvant à leurs amours anciennes.
Tout cela sent les communautés post soixante huitardes ,l'amour libre ,la partage des biens et des plaisirs , l'utopie réinventée. Rien de nouveau sous le soleil.
Heureusement, le style est enjoué et humoristique comme si tout cela n'était qu'une bonne blague
Insuffisant toutefois pour terminer ce livre
Tout simplement parce que ,malgré les talents évidents de l'auteure , je suis resté indifférent à l'histoire


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Bon, je me suis laissée convaincre par la quatrième de couverture. le sujet de ce roman me paraissait intéressant.
Une jeune fille et ses parents vivent dans une communauté qui rassemble naturistes, électrosensibles, seniors riches et autres...
Farah a quatorze ans et vit une adolescence hors du temps: pas d'internet, pas de téléphone, pas de viande etc... Arcady le "gourou" est un homme de cinquante ans, qui régulièrement donne à entendre des "sermons" sur des sujets divers, que toute la communauté écoute religieusement.
Farah n'est pas une fille ordinaire, elle découvre qu'elle ne peut avoir la certitude d'être de sexe féminin. Mais Farah est sexuellement très attirée par Arcady et vit avec cet homme de plus de trente ans son ainé une histoire d'amour et de sexe très passionnée, avec l'accord des adultes de la communauté.
Bien sûr, il ressort de cette histoire de grands principes comme l'amour et le sexe libres, l'écologie vécue au quotidien, le respect des animaux en refusant de manger de la viande, la tolérance ...
Oui MAIS, Même si le mot secte est tabou dans ce livre, même si Farah affirme haut et fort qu'elle est consentante dans les jeux amoureux avec Arcady, je n'ai pas été séduite par ce roman , dans lequel les scènes de sexe occupent une grande place, et dans lequel les dérives sont mises à l'honneur!

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Ce roman m'avait échappé à sa sortie, le Prix Inter me l'a fait découvrir ...
Je ferai donc partie des rares billets à peine étoilés.
Farah est une petite fille qui arrive avec sa famille à Liberty House(maison du jouir), tout est dit. C'est une sorte d'ashram en zone blanche qui héberge un éventail assez pittoresque d'individus. Maison cossue , et dirigée par Arcady, une sorte de gourou, pas maléfique, non ,cupide un peu tout de même,qui se dévoue sexuellement pour tout le monde sans distinction, mais Farah amoureuse de lui devra quand même attendre sa majorité sexuelle pour s'envoyer en l'air avec lui, avec beaucoup de bonheur d'ailleurs.
Mais Farah, petite fille disgracieuse voit son corps se transformer au masculin et ne sait plus de "quel genre" elle est.
Puis elle découvre un migrant bien noir dans la propriété, elle fantasme, mais il se fait jeter par toute la bande si généreuse et ouverte au monde entier de Liberty et ce au grand dam de Farah, qui, à 18 ans voudra respirer un autre air.
L'auteur s'appuie lourdement sur des sujets sociétaux dans l'air du temps, l'écriture aussi.
Beaucoup d'obscénités inutiles entre autres.
Je me suis franchement ennuyée dès le milieu du livre, et l'ai terminé péniblement.
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Nous voici donc conviés à la maison du jouir, cette Liberty House repliée dans les collines de l'arrière-pays mentonnais. Arcadie, le nom du roman d'Emmanuelle Bayamack-Tam est évocateur à plus d'un titre. On se prend à rêver d'une contrée bucolique et paisible, d'une douce utopie, on revoit le magnifique tableau de Poussin, Les Bergers d'Arcadie, dont l'autre appellation est plus insidieuse : Et In Arcadia Ego. Bien sûr l'auteure qui est très cultivée n'ignore aucune de ces poupées gigognes dans lesquelles elle abrite son roman et qui en dressent dès lors les lignes de fuite.
Farah Marchesi est une enfant heureuse depuis que ses parents et sa grand-mère ont fait le choix de rejoindre une petite communauté installée dans un ancien pensionnat religieux du sud de la France. Liberty House, située en zone blanche, est un refuge pour sa mère Bichette qui souffre d'hypersensibilité électromagnétique. Tout un petit monde d'excentriques, de parias, d'êtres blessés gravite autour d'Arcady Gharineyan, le berger de cet éden. Quinze ans de bonheur et de liberté pour Farah qui grandit dans cette propriété où chacun fait ce qu'il veut à condition de bannir portables, ordinateurs, régime carné et sélectivité. En effet, la maison du jouir (clin d'oeil à Paul Gauguin) ne connaît qu'une seule orthodoxie, celle du droit à la jouissance sexuelle de tous, vieux comme jeunes, beaux comme laids, handicapés comme bien portants. Farah grandit avec l'obsession d'être un jour dépucelée par Arcady, son adoré. Mais, comme rien n'est simple, même au paradis, Farah souffre d'intersexuation. de petite fille laide, elle se transforme en un être doté de caractères sexuels hybrides. Bon, ce n'est pas trop grave car Arcady ne va pas s'arrêter à si peu et sa connaissance du plaisir pallie bien des désagréments physiques. Hélas, l'arrivée d'un jeune migrant dérègle le fonctionnement jusque là harmonieux de Liberty House et annonce la catastrophe à venir.
J'avoue m'être beaucoup ennuyée à la lecture de ce roman. Il est de mode aujourd'hui de citer, en fin d'ouvrage, un certain nombre de crédits. Parmi la liste de noms tirés du chapeau d'Emmanuelle Bayamack-Tam, j'en ai recherché un : Vladimir Nabokov. Comment ne pas retrouver dans Farah une bien pâle ressemblance avec l'Ada de Nabokov ? Et dans le livre un décalcomanie d'Ada ou l'Ardeur où bien des éléments sont transposés, les lieux tout d'abord, le château, la bibliothèque, le parc, mais aussi « l'innocence arcadienne », la jouissance juvénile, l'entourage baroque… Au-delà de ce détournement maladroit – mais la littérature abonde de dérivations plus ou moins réussies – l'auteure convoque à peu près tous les thèmes d'actualité : l'électrosensibilité, les migrants, l'intersexuation, le lesbianisme, le naturisme, le végétarisme, le véganisme, la sexualité précoce, l'influence médiatique, les oeillères de la justice. Preuve ultime de modernité, l'utilisation du verlan dans les dialogues entre jeunes : ça décoiffe même si on ne comprend pas la moitié des mots.
La modernité n'est pas dans les habits de la modernité, elle est dans le fond de l'histoire que l'on veut raconter. Emmanuelle Bayamack-Tam l'atteint dans les deux derniers chapitres de son livre enfin débarrassés du superflu.
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A rebours de bien des lecteurs et lectrices, ce roman m'a d'abord amusée puis profondément ennuyée. Les thèmes abordés, secte et genre, sont des plus intéressants. L'écriture de l'autrice est fine et drôle. Mais, il y a de ces longueurs......! J'ai eu le sentiment de relire plusieurs fois la même chose: les questionnements de Farah, les discours d'Arcady, ....C'est un peu décousu. Bref! je n'ai pas du tout accroché!
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Arcadie... Rien que le titre de ce livre interroge... Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce livre est étrange, et même dérangeant ! Tout d'abord et surtout, il est très cru ! Vous trouverez du cul, du sexe et encore du cul à toutes les sauces et presque toutes les pages ! Je veux bien croire que le récit soit narré par une adolescente de 15 ans qui a les hormones en effervescence, mais tout de même, cela m'a paru trop et m'a déplu.

L'histoire se déroule dans une "secte" ou chacun est libre de s'aimer et de se balader nu s'il le souhaite. le sexe est ainsi omniprésent et en devient naturel et bestial, car tout comme les animaux, il n'existe plus de retenue. On voit ainsi des enfants grandir au milieu de cet environnement. Cela semble avoir réussi à Farah, notre protagoniste, qui se rend en plus compte à son adolescence qu'elle souffre du syndrome de Rokitanski (née sans utérus et presque sans vagin) et qu'en plus de ça, elle est hermaphrodite ! Elle va peu à peu se transformer en garçon... A ce stade, cela devient un peu saugrenu mais, passons...

Les thèmes abordés sont pourtant intéressants : l'adolescence et la découverte de soi, la vie en communauté, le changement de genre, les migrants, la surconsommation... Mais tout ce sexe vient gâcher les messages véhiculés à mes yeux. Trop c'est trop ! Quel dommage... Alors c'est vrai, si le but était de déranger, avec moi cela a réussi ! Mais à la longue, on en devient lassé, blasé et enfin ennuyé...


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