Songe à la douceur

Un coup de coeur pour ce roman original par sa forme, écrit en vers libre et son histoire, pas si romantique que ça, ancrée dans notre réalité quotidienne. Un bel hommage à la littérature russe avec les prénoms des protagonistes et ce tourment permanent que ces personnages expriment, dans une langue très contemporaine.
Tatania et Eugène se croisent dans un métro, ils se reconnaissent, ils se sont connus quand elle avait 14 ans et lui 17 ans. Elle était tombée amoureuse et lui, il était plutôt désinvolte, plutôt là pour accompagner son ami Lensky, fou amoureux de la soeur de Tatiana, Olga. Mais un retour dans le passé, nous fait comprendre que les tourments de l'adolescence ont conduit à un drame irréparable.
Cette fois, Eugène est amoureux et le fait savoir. L'amour peut-il rejaillir plus fort longtemps après ? Tatiana qui ne vit que pour sa thèse, sur Gustave Caillebotte, va-t-elle résister ou se laisser porter ? La fin n'étant pas convenue, je vous laisse la découvrir. J'ai aimé aussi l'intervention de l'auteure comme une 3e voix qui se fait entendre.

J'ai découvert la référence de ce livre dans « en quête d'un grand peut-être », le guide de la littérature ado. C'est une très bonne surprise. Cette écriture comme un poème, cette mise en page expressive. Elle a été amoureuse de lui il y a 10 ans. Ils se retrouvent.... ils ont évolué. Un jeu de flashbacks. Très chouette.

Songe à la douceur est un roman écrit en vers qui vous fera tomber amoureux de la plume si captivante et envoutante de Clémentine Beauvais, la narratrice vous charmera, un roman plein de surprises qui ne vous décevra pas.

Alors, convaincu ?

À bientôt

CaMiLle⠀
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J'ai beaucoup entendu parler de ce livre quand il est sorti en 2016. Pourtant, il ne faisait pas partie de ma wish-list. Lors d'un passage en librairie, vu qu'il était sorti en poche avec cette magnifique couverture. Ce n'est qu'en le commençant que je me suis rappelée qu'il était en vers libres. Soyons honnête cela m'a un peu effrayée au début et finalement c'est une excellente surprise.

J'ai découvert une plume douce, raffinée et envoûtante. Clémentine Beauvais a ce pouvoir de faire chanter les mots et de rendre la mélodie entêtante. C'est fluide, c'est léger… C'est beau tout simplement.
Le récit prend la forme d'une histoire comme on pourrait la raconter un enfant. La narratrice joue un rôle primordial dans cette construction originale : elle s'interroge, donne son avis, intervient parfois. le récit n'en est que plus vivant. L'écriture est très visuelle mais surtout très poétique. Je suis complètement sous le charme.

L'intrigue en elle-même est assez simple. Eugène et Tatiana malgré des sentiments évidents joue au jeu du chat et de la souris. Il semblerait (c'est sûr d'ailleurs) que Clémentine Beauvais ce soit inspirée des oeuvres de Pouchkine et Tchaikovsky. Il serait donc intéressant de découvrir l'histoire originale…
Le couple ne m'a pas forcément beaucoup touchée par contre. Leur idylle ne m'a pas chamboulée, il m'a été difficile de ressentir quelque chose mais j'ai été tenue en haleine. La réussite de ce livre réside vraiment dans son style hors du commun.

J'ai tout de même été surprise par cette fin qui n'en n'est pas vraiment une d'ailleurs… Mais n'est-ce pas là toute la beauté de la chose laisser le choix au lecteur?

La vraie originalité de ce livre réside dans son style. C'est une lecture douce et poétique, pleine de charme. L'auteure m'a réconciliée avec l'écriture en vers et c'est déjà une victoire en soi.


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Deux jeunes personnes que tout oppose se retrouvent après dix ans. Ils vont être gauche et incertains de la tournure que prennent les évènements. Clémentine Beauvais nous retrace le passé et le présent de ces deux personnes avec douceur et magie entre rime et alexandrin. Elle réussi un pari fou de créer une romance en s'inspirant d'une histoire et d'un opéra datant de 1800.

Entre incompréhension et solitude, Tatiana et Eugène vivent une vie bien à eux. Eugène est plutôt solitaire. Tatiana aime la compagnie de ses amis. Un aime travailler dans la négociation, l'autre dans l'art. Deux mondes qui vont pourtant être mis à rude épreuve.

C'est avec grâce qu'au début, j'ai eu du mal à comprendre le style d'écriture que je savais différente. Mais une fois entré dedans, la romance prend le pas sur une histoire assez basique. Une alliance entre trois voix qui vont s'allier pour nous faire aimer l'ambiance. C'est un hymne à la douceur que seul ceux qui ont le pouvoir d'aimer à outrance peuvent comprendre (donner sans contrepartie).

La poésie y est la clé et montre que même si deux personnes qui s'éloignent contre vent et marée, ils peuvent se retrouver pour le bien comme pour le pire. Une tendresse hors norme des mots ainsi qu'une tristesse infime de passages qu'on ne préférerait pas connaître.

Songe à la douceur m'a plu par sa syntaxe puis par sa beauté des mots choisis. Les personnages ne sont que deux acteurs qui vivent de sentiments incertains et de mots désuets à l'adolescence. Une grandeur sans nom qu'expose Clémentine Beauvais.
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Envie de partager ce livre parce que...
 
...Ce roman est un OVNI ! J'écris "roman", mais il serait plus juste de parler de "poésie". Et quelle poésie ! du fond à la forme, "Songe à la douceur" est étonnant. J'ai beaucoup aimé le style juste et direct qu'utilise Clémentine Beauvais. Les références culturelles dépeignent une époque que j'ai bien connu, et qui - immanquablement - ont fait (re)naître en moi une certaine nostalgie ! (ouh la délicieuse madeleine de Proust !! ) Mais là où le roman surprend c'est qu'il est poème. Véritable exercice de style, il emprunte les codes de la poésie : 245 pages en prose, avec certains passages en rime... et bien sûr une mise en page du texte adaptée. C'est véritablement audacieux quand on sait que le roman est référencé "jeunesse". Pour ma part, il m'a fallu un temps d'adaptation car cela m'a un peu dérouté. Mais une fois embarquée dans l'aventure ... le cap est maintenu ! D'ailleurs quelques belles surprises attendent le lecteur.
 
... Et si on parlait de l'histoire qui nous est contée ? Il s'agit d'une romance... manquée ! Celle de Tatiana et d'Eugène, que 3 ans séparent. Quand ils se rencontrent, elle a 14 ans, lui 17. Ils "tiennent la chandelle": elle a sa soeur, lui à son meilleur ami. Tatiana a le béguin. Eugène l'a repousse. Elle souffre. le temps passe... Dix années, exactement. Elle a grandit et apprit de cet échec sentimental. Quand ils se recroisent, il tombe sous le charme de cette belle étudiante en histoire de l'art, promise à un brillant avenir. Leur histoire s'écrit dans le temps, un temps que la narratrice ne cesse de manipuler : oui, nous découvrirons Eugène et Tatiana à mesure de plusieurs flashbacks. Ce procédé narratif me plaît toujours autant ! Enfin - et sans spoiler - l'issue du roman est très rafraîchissante ! Je n'en dirais pas plus, à vous de la découvrir !

Je me suis surprise à lire ce petit roman avec beaucoup de plaisir, alors que les bluettes ce n'est pas (ou plus) trop mon genre. Évidemment on retrouve Eugène Onéguine et ce n'est pas comparable, mais la forme si originale et les images poétiques inédites m'ont beaucoup plu. Un livre idéal pour mes élèves en plus.

J'utilise beaucoup la Revue des Livres pour Enfants lorsque je fais mes choix d'acquisitions pour la bibliothèque. Songe à la douceur y avait une bonne critique, je l'ai donc acheté. Pour autant, je n'avais pas spécialement l'intention de me plonger dedans, du moins pas dans l'immédiat, j'ai d'autres titres qui m'intéressent davantage en attente. Et puis ce livre s'est retrouvé sur la liste des livres à lire pour une formation sur la littérature ado à laquelle je vais participer.

Je suis désolée pour tous ceux qui ont eu un vrai coup de coeur pour ce livre, ce ne fut pas mon cas. J'ai eu du mal à me faire à l'écriture poétique de l'histoire. Je ne lis pas beaucoup de poésie, très très peu même, ce n'est pas que je n'aime pas ça, mais je me sens plus à l'aise avec la prose (probablement parce que je n'ai pas l'habitude justement). du coup, cela m'a un peu perturbée, au niveau de la formulation, au niveau de la mise en page aussi. Mais c'est bien là la seule chose que j'ai à « reprocher » à ce roman.

J'ai beaucoup aimé les personnages d'Eugène et Tatiana, j'ai adoré leur histoire, cette histoire d'amour en décalé, une question de mauvais timing (je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas vous spoiler). Mon âme de midinette reste frustrée par la fin mais pas déçue non plus, parce que cette fin reste ouverte, elle nous laisse la possibilité d'imaginer la suite, de rêver. J'ai aimé ces intrusions régulières que nous faisons dans la tête d'Eugène et de Tatiana. J'ai aimé voir à quel point ils avaient évolué au cours des 10 ans qui s'écoulent entre le début et la fin de l'histoire.

Et malgré ce que je vous ai dit au début de cette chronique, j'ai aimé le style de l'auteur. Par la forme poétique, certes, mais tout le reste. Clémentine Beauvais a le don de nous accrocher, de nous faire languir. Elle pose son narrateur en personnage extérieur à l'histoire mais omniscient, qui connait déjà toute l'histoire et qui nous la raconte. Et ce narrateur nous parle directement, il nous raconte des choses, laisse durer le plaisir, amène du suspens (et nous nargue en plus de ça !).

En résumé, c'est un bon roman, une lecture fort plaisante qui, malgré la gêne qu'on peut ressentir à la forme du texte et sa mise en page, se lit quand même bien. Et puis, c'est une belle histoire. Ce n'est pas un vrai coup de coeur, non, mais ce fut une belle découverte.

Ce roman est un roman d'amour plutôt classique si on en exclut la forme. En effet, ce qui remarquable et représente un véritable tour de force, c'est que l'histoire de Tatiana et Eugène est narrée tout en vers. Repérer toutes les formes poétiques a été un défi pour moi.
La poésie irrigue le livre et comme Tatiana est étudiante en histoire de l'art, les références artistiques abondent. Je me suis régalée!
De plus, les allusions toutes prosaïques à la vie d'étudiant à Paris ajoutent une touche d'humour à une oeuvre qui n'est pas seulement un exercice de style.

Tatiana et Eugène se sont connus à l'adolescence mais un drame les a séparés. le hasard les réunit à nouveau des années après. Vont-ils pouvoir reprendre là où ils se sont arrêtés?

A partir de 14-15 ans

J'ai vraiment bien aimé ce livre, je l'ai apprécié malgré les mots familiers qui apparaissent beaucoup dans l'histoire. Les expressions familières peuvent choquer certaines personnes mais il peut plaire à beaucoup de personnes. Quand j'ai commencé à lire le livre je ne comprenais pas très bien l'histoire mais à force de le lire j'ai compris l'histoire. Ce livre peut autant plaire aux ados qu'aux adultes il est vraiment attachant. Ce livre est super !

Léana