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3,9

sur 1419 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Clémentine Beauvais nous livre dans Songe à la douceur sa version d'Eugène Onéguine reprenant l'histoire de ce fameux dandy russe du roman en vers de Pouchkine et l'opéra de Tchaïkovski.

Cela donne un roman à l'écriture poétique très particulier et fort inattendu !
Un véritable exercice de style du début jusqu'à la fin qui donne l'impression que les mots dansent sans cesse, s'interpellent, se défient les uns les autres...
Chacun entre dans la danse à sa manière.

Il y a ceux qui se jettent sur la page de façon provocante.
Il y a ceux qui se lovent tendrement au détour d'une page.
Il y a ceux qui veulent la page pour eux tous seuls.
Il y a ceux qui font une entrée timide et qu'on remarque à peine.
Il y a ceux qui s'amusent, qui se chahutent, qui ne tiennent pas en place.
Il y a ceux qui sont punis et se trouvent relégués en bout de ligne, loin des autres.

Une écriture surprenante qui pourrait paraître au premier abord un peu désuète mais qui se révèle résolument moderne !

Et l'histoire dans tout ça ?
C'est une histoire d' amour ! ou devrais-je dire plutôt d'amours ??
Des adolescents qui s'aiment
et qui se perdent de vue,
qui se retrouvent adultes
et qui s'aiment à nouveau.
Mais n'allez pas croire que ce soit une banale histoire d'amour.

De toutes les façons, les histoires d'amour ne sont jamais banales !
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Encore un roman d'amour ? Oui mais celui-là est surprenant.
Il est écrit en vers.
OK … Bien.
La mise en page suit la teneur du texte.
Super … Agréable.
Les flash-back permettent de rentrer en douceur et de surprendre le lecteur.
Ah oui vraiment !
Une double histoire d'amour, en fait c'est même plus que ça.
Eh bé !
Olga et Lenski c'est le grand amour. Eugène c'est le meilleur pote de Lenski. Tatiana c'est la frangine d'Olga. Vous y êtes. Bon. Ils ont dans les dix-sept ans sauf Tatiana qui en a 14. Un jour Lenski demande à Eugène de l'accompagner chez Olga. Pendant que les deux amoureux s'éclipsent, Tatiana et Eugène se retrouve à faire la conversation. Tatiana du genre renfermé trouve Eugène très à son goût mais lui à un problème avec son âge. Ils se retrouveront une dizaine d'années plus tard et là c'est Eugène qui n'en peut plus.
Une histoire à tiroir ou lorsque vous pensez en comprendre le déroulement, une autre vient s'y greffer. C'est très agréable à lire, en fait j'ai eu l'impression d'un bon bol d'air frais.
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Ce livre me laisse une impression décalée. Je ne veux pas dire « mitigée » – ce qui voudrait dire, en réalité, que je n'ai pas aimé – ; ce n'est pas non plus un coup de foudre. Non, en fait, après avoir refermé ce livre je suis partagé entre différents sentiments.

D'abord, et c'est quand même l'essentiel, c'est un livre très agréable à lire. La forme, partiellement en vers, ne manquait pas de me faire un petit peu peur, mais c'est extrêmement bien fait, donnant un résultat très fluide. Je suis un peu moins fan des interventions de la narratrice, qui, dans les moments de transition, nous prend par la main comme si nous n'étions pas capables de comprendre seul pourquoi on fait un flash-back ici, une digression là… mais ça passe encore bien.

Sur le fond de l'histoire, je suis, là encore, entre deux eaux. L'histoire est à la fois très simple, et en même temps elle montre bien comment il est facile de ne pas se comprendre entre deux êtres. Ce n'est pas révolutionnaire, mais ce livre nous rappelle comment chacun de nous est pris dans des « jeux de rôle » sociaux, comment nous essayons en permanence de jongler avec des conventions, des normes, des habitudes qui sont autant de carcans… et qui risquent, en faussant les messages, de nous emmener dans le mur. Pourtant, en même temps – et sans vous révéler la fin, ce serait spoiler -, j'attendais une autre conclusion…

Et, finalement, ce que je trouve le plus intéressant, dans cette histoire et dans la façon de la raconter, c'est qu'elle souligne, pour moi, toute la complexité de ce sentiment sur lequel nous jouons une grosse part de notre vie : l'amour. Pourquoi ? Parce que, pour nous raconter cette histoire, en fait, Clémentine Beauvais nous raconte la version de chacun des protagonistes. Et qu'elles sont différentes, parfois même divergentes. Autrement dit, ce qui semble être une même histoire partagée est en fait la tentative de faire tenir ensemble deux histoires vécues individuellement… Et c'est bien toute la difficulté de l'affaire, non ?

Pour le dire autrement, il y a en général une forte tension entre deux personnes qui s'aiment : si on passe tout le temps à se regarder, on ne regarde plus devant soi, et on risque fort de se prendre les pieds dans le tapis. Mais si les deux regardent devant eux – certains affirment haut et fort que, pour réussir en amour, il faut savoir regarder dans la même direction -, ils ne se voient plus, et peuvent du coup s'éloigner. Je ne sais pas si je suis compréhensible…

En tout cas, c'est un peu ainsi que j'ai lu ce livre. Lors de la première rencontre, Tatiana regarde Eugène, qui regarde devant lui – avec lassitude -. Lors de la seconde rencontre, Tatiana regarde devant elle, vers cette vie qu'elle est en train de se construire, pendant qu'Eugène regarde Tatiana… Et du coup, personne – pas même la narratrice – ne peut nous dire s'ils parviendront réellement et durablement à regarder ensemble dans une même direction…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Tatiana et Eugène se sont croisés le temps d'un été. Elle avait 14 ans, il en avait 17, elle était amoureuse et lui ne l'était pas.
Nous assistons à leurs retrouvailles dix ans plus tard…

J'ai tardé à le lire ce « Songe à la douceur ».
Parce que souvent les livres qui déclenchent de tels concerts de louanges m'évoquent à peine un petit pouet-pouet. C'est l'effet bien connu du « Trop d'attentes ».
Pour une fois je n'aurais pas du me méfier. le livre a été à la hauteur de sa réputation, voire un peu plus. J'ai tout aimé: la forme comme le fond, la créativité débridée de la mise en page, le choix de cette « voix off » qui nous commente l'action, l'inventivité, le ton irrévérencieux, le mélange de modernité et de préciosité, de lyrisme et de prosaïsme.
Un livre avec une vraie personnalité, de ceux dont on se souvient.
Un bonheur de lecteur….
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Suite à ma découverte de l'univers de Clémentine Beauvais avec Brexit Romance, j'ai décidé de me plonger dans Songe à la douceur qui promettait d'être une oeuvre à part. Ce fût le cas, car cette réécriture moderne d'Eugène Onéguine en vers m'a beaucoup plu !

Dès les premières pages, nous plongeons au coeur de l'histoire d'amour entre Tatiana et Eugène, qui se déroule en deux temps : leur rencontre au cours d'un été ordinaire, alors que Tatiana a 14 ans et Eugène 17 ans, leur attirance est réciproque mais Eugène n'est pas prêt à sauter le pas…10 ans plus tard, Tatiana et Eugène se retrouvent dans une rame de métro ; elle a bien changé, lui aussi, mais un regard suffit pour raviver leur amour.

J'ai beaucoup aimé l'organisation du récit, qui propose des sauts dans le passé, pour revivre les évènements ayant conduit à la séparation des jeunes Tatiana et Eugène et le drame ayant marqué leur été. Néanmoins, les passages dans le présent restent mes préférés, de par les sujets abordés, dont la fameuse « seconde chance » en amour. Les Tatiana et Eugène plus matures m'ont davantage intéressée, même si je me suis entièrement identifiée à la Tatiana de 14 ans grande lectrice amoureuse de l'Amour !

La plume de Clémentine Beauvais est de toute beauté, ayant participé à rendre cette expérience de lecture unique et marquante !

A lire !
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Depuis le temps que je connaissais ce livre de nom !!
Je découvre ainsi cette autrice avec ce titre, Songe à la douceur, qui - je ne m'y attendais pas du tout - est un roman écrit en vers libres ! Ça pour une surprise !
Cela ne m'a pas déplu - loin de là. L'écriture est fluide, la mise en forme vraiment originale (je n'ai vu ça que très rarement dans des romans jeunesse/YA). J'ai trouvé la plume belle. C'est doux, c'est frais, c'est rafraichissant. Certains moments que j'ai même trouvés beaux. Bref, une lecture agréable, en somme.

Ce roman nous fait suivre deux protagonistes : Tatiana et Eugène. Ils se rencontrent alors que l'une a quatorze ans, l'autre dix-sept. Ils se retrouvent des années plus tard. On peut penser à une banale histoire d'amour, mais je trouve que c'est un peu plus que cela. Et puis la forme du récit ajoute vraiment quelque chose, c'est indéniable !
On a aussi la présence d'un narrateur extérieur, omniscient. Telle une petite voix au-dessus de nos personnages, il s'adresse parfois à nous, parfois même aux protagonistes. On n'a pas ça souvent - quasi jamais, mais c'est intéressant ! Même si je préfère les pdv internes, plus classiques, j'ai trouvé cela assez drôle par moments, assez sympa. Et puis avec les vers libres, cela colle très bien !

Enfin bon ! Je n'ai pas grand chose à dire - pour une fois. Ce n'est pas un coup de coeur pour ma part - je sais que les personnages ne me marqueront pas. Mais ce roman reste une chouette découverte. Grosse dédicace à la mise en forme ; peut-être que certain.e.s n'y auront trouvé pas d'intérêt majeur, mais me concernant j'en ressors assez admirative ! La raison pour laquelle je note cette lecture 4/5.
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Que de merveilles dans ce petit roman, que de belles métaphores, de magnifiques phrases qui résonnent en boucle dans ma tête et me laissent à l'esprit de merveilleuses images à la fois douces et torturées, et des étoiles plein les yeux. Je peine à trouver les mots pour parler de ma lecture, tant elle a été puissante en tout point. Librement inspirée par le roman russe Eugène Onéguine d'Alexandre Pouchkine pour lequel elle avoue avoir eu un coup de coeur, Clémentine Beauvais revisite dans son roman en vers libres intitulé Songe à la douceur l'histoire d'amour désabusée de deux êtres que tout oppose. Eugène est un jeune homme de 17 ans, lassé de la vie, pour laquelle il ne retient que de sombres facettes, telles que sa passivité et sa fatalité. Lorsqu'il rencontre Tatiana, 14 ans, la soeur d'Olga qui est aussi la petite amie de son meilleur ami Lenski, le bonheur semble être à portée de mains pour celui qui n'a de goût à rien. Tatiana est jeune, belle et brillante. Elle croit en l'amour et en la vie, et voit se refléter en Eugène l'image du prince charmant. Tous deux se plaisent à se retrouver quotidiennement et à converser. Cependant, Eugène finit par rejeter Tatiana, par son trop jeune âge sans doute, mais surtout par le spleen qui l'anime, se justifiant du fait qu'ils finiraient par « s'ennuyer ensemble ». Puis un drame les sépare définitivement, du moins jusqu'à ce qu'ils se retrouvent par un heureux hasard dix ans plus tard…

Cette histoire m'a complètement bouleversée. L'amour qui unit Eugène et Tatiana est peu commun, et la manière de nous transmettre leur histoire a littéralement fait fondre mon coeur. Les personnages principaux et secondaires sont terriblement attachants et ce malgré leurs personnalités distinctes. La forme versifiée de ce roman est déstabilisante au premier abord, mais devient nécessaire, presque indispensable au fil des pages. Bien loin de nous refroidir, les rimes et calligrammes nous permettent, en tant que lecteurs, de tisser des liens forts avec les protagonistes en accroissant nos sensations et nos émotions. La poésie et la beauté qui émanent de chaque structure syntaxique nous plonge dans l'ivresse amoureuse et dans la question éminente de l'existence, sans pour autant tomber dans le pathos. En lisant Songe à la douceur, je suis passée par une palette d'émotions assez incroyable et inédite. Je me suis interrogée, je me suis questionnée sur le sens de la vie et le sens de l'amour. Les états d'âme de chacun sont exprimés avec brio, introduits par une langue maniée avec intelligence et sensibilité. Eugène et Tatiana m'ont aussi bien arraché le coeur qu'ils m'ont invitée à rêver, à rire, à pleurer et à m'émouvoir. Il m'a été difficile de m'arrêter de lire la dernière page, tant je me sentais proche d'eux et voulais continuer à y croire. J'ai tellement eu envie de les aider, de leur permettre de vivre leur amour encore et encore afin qu'il dure éternellement. J'ai également eu envie de rentrer dans le livre pour arrêter le drame qui pointait le bout de son nez au fil des pages. le dénouement est intense, ponctue merveilleusement cette histoire teintée de tragédie, de fraîcheur et de nostalgie, et magnifie chaque parcelle, chaque fragment constituant ce roman surprenant.

Je pense que toutes ces impressions de lecture ont été dues certes par l'histoire, mais aussi par l'écriture poétique à couper le souffle que nous offre Clémentine Beauvais. Les vers sont sublimes, dansent entre eux et tendent parfois même à nous offrir des images éphémères, notamment par le biais des calligrammes. Ce mélange visuel textuel m'a énormément plu. le fait d'être dans les pensées des personnages est aussi un atout majeur dans ce roman, car cela a rendu ma lecture encore plus intime et vivante. Les flashbacks sont tout aussi importants et nous permettent d'autant plus d'affirmer la proximité lecteurs-personnages puisque par là nous comprenons mieux leur parcours de vie et leurs choix. Il y a une rétrospection J'avais déjà lu de Clémentine Beauvais son roman Les Petites Reines, qui avait été une très bonne lecture à la fois légère et drôle avec des messages forts, mais avec Songe à la douceur, elle s'ouvre à un autre genre qui m'a fait encore plus apprécier ses écrits. Il est clair que ce roman, aussi bien par son fond que par sa forme, nous laisse une marque indélébile dans le coeur une fois qu'on l'a refermé. C'est avec des livres comme celui-ci, vibrants, vifs, poignants et terriblement humains, que j'ai foi en la littérature, son influence et ses bienfaits.
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Une lecture toute en douceur et en poésie. C'était mon premier de Clémentine Beauvais et elle m'a conquise. L'humour, l'amour et l'adolescence y sont abordés avec tant de grâce. J'ai adoré que le texte soit en vers mais encore plus la position choisis pour certains mots qui donnait encore plus de sens à ce texte.
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Tatiana et Eugène se sont rencontrés pour la première fois dans leur adolescence. Tout de suite, la jeune fille, qui lisait des livres et rêvait d'aventures palpitantes combinées à des relations magnifiques, est tombée éperdument amoureuse du garçon, qui n'avait plus goût à rien. le premier amour, une passion de jeunesse malheureusement non réciproque. Maintenant, dix ans plus tard, cette amourette n'est qu'un souvenir pour les (plus si) jeunes gens. Jusqu'au jour où ils se rencontrent de nouveau… Et si tout recommençait ?

Je fais une petite pause dans ma relecture des Pierre Bottero pour lire deux petits romans : Songe à la douceur et Plein gris (que je chroniquerai après).
J'avais beaucoup entendu parler de Songe à la douceur comme étant une magnifique romance en vers libres de la part de Clémentine Beauvais, j'avais lu plein de belles critiques vantant sa superbe plume et la transcendance de la romance. Et je crois que j'en ai trop lu et que j'avais placé mes espérances un peu trop haut. Je n'ai pas été vraiment déçue mais je m'attendais à mieux…
J'ai trouvé que l'autrice avait une plume très belle et amusante à lire : il y a des petits commentaires çà et là et la narration est faite de telle sorte qu'on a l'impression que c'est Clémentine Beauvais qui nous raconte l'histoire de vive voix... et une belle histoire !
Oui, le récit véhicule de beaux messages et des belles émotions. On ressent l'amour éperdu de la jeune Tatiana, sa tristesse et sa douleur. Je pense d'ailleurs que la jeune fille est mon personnage préféré, j'aime son caractère et sa manière d'être, ses choix, ses objectifs de vie et ses décisions.
Le roman est construit de façon à alterner entre les points de vue actuels et l'histoire de jeunesse, ce qui rend le récit très fluide à lire et assez addictif par moment.
Un autre point que j'ai beaucoup aimé, c'est la fin de l'histoire. Elle est différente de celles des autres romances et assez surprenante, j'ai vraiment aimé les décisions des personnages à ce moment précis.
Mais, car il y a toujours un mais, il y a un petit quelque chose qui m'a empêché de rentrer totalement dans l'histoire, de comprendre et de m'identifier totalement aux protagonistes. Je pense que c'est à cause de la manière dont est écrit le roman... Bien sûr, c'est très beau et poétique, mais je n'ai pas accroché plus que ça et la poésie m'a empêchée de m'attacher à Tatiana et à Eugène.
Si je dois conclure, je dirai que c'est une agréable lecture, mignonne et reposante, la plume et les vers libres rajoutent un petit plus, mais ce n'est pas un coup de coeur et ça ne me marquera pas.
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La première surprise passée, récit en vers libres à la typographie originale, on entre peu à peu dans l'histoire. Eugène et Tatiana se retrouvent par hasard, dans un train de banlieue. Lui se rend à l'enterrement de son oncle, elle, à la BNF, lire et rédiger sa thèse sur Caillebotte. D'abord refroidi par le badge « Bébé à bord » qu'elle arbore, Eugène se surprend à la désirer et à la trouver belle. Ils échangent alors leur numéro de portable.

Cela commence d'une manière tout à fait naturelle, comme un roman contemporain. Mais très vite, on comprend qu'il s'agit là d'une réécriture d'Eugène Onéguine, le célèbre roman en vers de Pouchkine. D'ailleurs tous les personnages portent les mêmes noms.

Par un travail précis d'interprétation et de réécriture, Clémentine Beauvais nous entraîne à faire l'aller-retour entre le récit du 19e siècle et ce roman d'amour d'aujourd'hui. Cette réécriture lui donne la liberté de changer l'ordre des scènes et d'ainsi mettre l'accent sur l'amour contrarié de ces jeunes gens. Clémentine Beauvais a aussi pris quelques libertés avec l'histoire pour la rendre plus crédible aujourd'hui. Une belle idée.

J'ignore si l'ensemble des lecteurs aura la possibilité de déchiffrer les codes, de percevoir les allusions à Baudelaire ou Corneille ou de goûter aux classiques du genre que sont la scène de rencontre, l'écriture de la lettre d'amour et les autres que je ne vous dévoilerai pas pour ne pas gâcher la découverte. Mais c'est assez amusant à dénicher.

Pour rendre cette adaptation agréable et à la portée de tous, j'imagine le formidable travail de relecture et de préparation qu'il y a eu en amont. Etant donné la forme singulière du récit, on risquait de perdre la tension narrative de la pièce de Pouchkine. Un réel travail sur la langue et la construction a donc dû avoir lieu.

D'un romantisme moderne mâtiné de féminisme, ce roman audacieux vaut vraiment la peine d'être découvert.
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