Le Fulgur, tome 1 : Au fond du gouffre

J'avais beaucoup apprécié la série « Sanctuaire » scénarisée par Dorison et illustrée par Bec. J'étais donc curieuse de découvrir Bec dans le rôle du scénariste avec « le Fulgur ».

Comme « Sanctuaire », « le Fulgur » est une aventure sous-marine fantastique. Mais le ton est complètement différent. Dans « le Fulgur », l'ambiance est très steampunk. On pense pas mal à Jules Verne.

Ce 1er tome n'est pas parfait, les personnages ne sont pas vraiment attachants, le récit ressemble un peu à une succession de rencontres avec des créatures monstrueuses et la colorisation manque un peu de nuances (quelques touches de lumière auraient été bienvenues). Mais malgré ces petites faiblesses le 1er volet de cette série procure un grand plaisir de lecture. le récit est prenant, l'atmosphère est assez angoissante et le tome se conclut sur un cliffhanger bien stressant.

Malheureusement, ma bibliothèque ne propose pas les tomes suivants de cette série. Je n'ai plus qu'à leur en suggérer l'achat et à croiser les doigts bien forts pour qu'ils accèdent à ma demande.

L'histoire reprend les idées et l'esprit de grands classiques, entre “20 000 Lieues sous les mer” et “Voyage au centre de la Terre” de Jules Verne, et aussi “Le Monde perdu” d'Arthur Conan Doyle. L'intrigue se met en place de façon solide, cohérente, c'est bien ficelé, avec des Héros “Verniens”, le professeur, l'aventurier, le mécène, le technicien… et même le chien. L'histoire reprend le meilleur de ces références, avec une touche moderne, actuelle dans le rythme, l'ambiance, et steampunk pour les décors, comme ce bathyscaphe au style Art Nouveau. L'ambiance est assez angoissante, il ne faut pas être claustrophobe, pleine de monstres géants. le graphisme est un peu rétro, à la manière des BD des années 50-60, ça colle parfaitement à l'histoire. Je mettrais un bémol pour concernant la colorisation que je trouve trop sombre, d'une lourdeur redondante, pas très audacieuse, et rend la lecture difficile et pas très agréable. Malgré cette colorisation que je n'aime pas, j'ai vraiment envie de découvrir la suite, parce que l'aventure est vraiment palpitante.

Après avoir tourné autour quelques temps, voilà enfin le dernier Bec dans ma bibliothèque.

Nouveau récit à base de créatures mystèrieuses, phénomènes inexpliqués et atmosphère inquiétante.

Le Fulgur, sous-marin révolutionnaire conçu pour plonger à 4000m (nous sommes début 1900) doit récupérer la cargaison d'un navire ayant sombré lors d'une tempête mais rien ne se passe comme prévu et l'engin et ses passagers se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les entrailles de la terre.

Peu surprenant quand on connaît l'auteur et son oeuvre mais c'est maîtrisé à chaque fois et très plaisant à suivre.
Le connaisseur retrouvera donc un peu de Sanctuaire et de Carthago dans cette histoire mais également 20 000 lieues sous les mers.
De plus le tout s'étale sur un peu plus de 60 pages, ce qui est fort appréciable.

Côté dessin, c'est un peu particulier, il m'a fallu quelques pages pour m'habituer.
On dirait que le dessinateur a voulu adopter le style gravure comme celles que l'on trouve dans les vieux livres ou alors est-ce tout simplement son style à lui...? En tout cas, même si son trait est particulier par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir, il n'en est pas moins plaisant et colle parfaitement à l'ambiance.
Les couleurs sont assez sombres mais c'est dans la veine de ce qui est raconté.

Un premier volume bien sympa, j'ai hâte de lire la suite.

Récemment j'ai lu le premier tome du Fulgur et je dois dire que j'ai beaucoup aimé.

Qui dit BD dit dessin et je dois dire qu'ils sont vraiment très beaux. Je vous ai mis des photos pour vous montrer

Sinon concernant l'histoire, elle est plutôt sympa, même si elle n'a rien d'originale, c'est du vu et du revu. Dans cette histoire on suit un groupe d'hommes qui embarque à bord du Fulgur, une sorte de sous-marin créé par le professeur Claudian, qui est un des hommes du groupe. A bord du Fulgur ils vont plonger à 4 000 mètres à la recherche d'un navire qui a coulé et l'or qu'il referme. Bien sûr tout ne se passe pas comme prévu et ils se retrouvent coincés dans les fonds marins.

Malgré tout, l'histoire est prenante et il me tarde de lire la suite, surtout qu'à la fin on laisse les personnages dans une situation délicate.

J'avoue que cette BD était plutôt une bonne surprise. Je l'ai prise parce qu'elle avait l'air sympa et surtout parce qu'elle n'était pas cher vu que je l'ai eu d'occasion à 1€, mais je ne m'attendais pas à autant accrocher.