La chanson du rayon de lune

En 2020, Amanda est une femme engagée et indépendante. Sa marque de bijou rencontre un grand succès, elle s'épanouit dans sa vie d'entrepreneuse. En amour, c'est autre chose elle n'est pas vraiment sur la même longueur d'ondes qu'Alexandre son petit ami du moment. Un jour, elle découvre dans son vieil appartement haussmanien, un coffre contenant une bague et des mystérieuses lettres d'une ancienne locataire. En 1860, Joséphine est une « grisette », une petite main qui travaille dans les coulisses du monde de la mode. Son plus grand rêve serait d'ouvrir sa propre boutique de bijoux fantaisie. Malheureusement, son époque ne lui permet pas d'assouvir ses ambitions, il lui faudra trouver des solutions pour arriver à ses fins...

Amour, féminisme et suspens sont au programme de ce magnifique roman. Dans une double temporalités, nous suivons deux jeunes femmes ayant les mêmes passions mais ne vivant pas à la même époque. La vie de Joséphine nous est racontée sous forme de lettres échangées avec son amant. On y découvre toute la difficulté d'être une femme au XIXème siècle, l'argent et les affaires sont une affaire d'hommes, les femmes quant à elles n'existent que par le prisme de leur mariage! A travers cet échange épistolaire, Amanda est fascinée par la rébellion de cette féministe avant l'heure ! S'ajoute une enquête dans laquelle Amanda est suspectée d'avoir assassiné son ex petit ami. Des rebondissements et des révélations inattendus donnent beaucoup de rytme à cette histoire et je n'ai pas vu le temps passer. C'est un roman dans lequel j'avais envie de rester encore un peu et j'ai bien eu du mal à le refermer. Ces personnages féminins attachants nous montrent toute l'étendue du poids d'une société patriarcale sur les ambitions féminines. J'ai découvert et apprécié la douceur de la plume de Tonie Behar et j'attends donc avec impatience le prochain !

Automne 2019, Paris. Amanda est épanouie entre sa vie professionnelle de créatrice de bijoux et sa vie personnelle. Alors qu'elle vient de découvrir un coffret rempli de lettres de 1860, entre les amoureux Joséphine, jeune grisette à la gouaille sans pareille et Antoine, avocat habitant non loin de son atelier, elle prête à son amant Alexandre la magnifique bague qu'elle y a également trouvée, pour expertise. Quelques semaines plus tard, et alors qu'elle est sans nouvelles de lui, il est découvert, mort, au pied de son immeuble...

Quel plaisir de lire ce roman à double temporalité, qui se double d'une enquête sur le décès d'Alexandre! J'ai adoré me plonger dans le Paris et le Deauville des années 1860, que ce soit pour étudier la condition féminine, le manque d opportunités et d indépendance, mais également pour avoir l impression de se promener dans les nouveaux magasins, les lieux de villégiature à la mode, découvrir certains aspects historiques méconnus! Amanda est très attachante comme l ensemble des habitants de l immeuble (et j'ai appris en fin de roman que ces autres personnages faisaient parfois l objet d'un roman aussi!), où l entraide est très présente. On va de rebondissements en rebondissements concernant l enquête puisqu'elle fait aussi des découvertes de son côté. Mais le personnage le plus intéressant reste Joséphine, les hauts et les bas de sa vie, ses amours contrariées avec Antoine, qui fait parfois preuve de lâcheté (et qui a pu m exaspérer) même s'il se rachète et évolue via les causes qu'il plaide, car Joséphine le sensibilise notamment au sort des femmes d'extraction modeste comme elle, et des animaux (et on assiste à la création de la SPA dont l'auteure l imagine bienfaitrice).

Tonie Behar nous livre ici un roman à double temporalité autour de ce fameux Rayon de lune.
Cette histoire nous transporte à la fin du XIXème siècle de la vie d'une grisette qui a su croire en ses rêve et se construire, s'élever dans la société grâce à son travail et aux bonnes relations. Cette partie au passé était très intéressante car l'héroïne fait preuve de résilience et n'a rien abandonné dans sa vie.
La partie au présent m'a beaucoup moins plu : elle était un peu facile et cela n'apportait pas de réelle valeur ajoutée à l'histoire au passé.
Le style de Tonie Behar était agréable et adapté à chacune des époques : on avait envie d'y retourner pour découvrir la suite mais il n'y a pas eu d'effet wahou à la fin de ma lecture.
C'est une bonne lecture mais sans plus.

L'histoire de ces deux femmes, de ces deux destins m'a énormément parlé. Ce livre est une ode à la femme, à sa liberté, à son émancipation. Un siècle et demi les sépare et pourtant, Joséphine et Amanda sont deux femmes ambitieuses, animées par leurs passions (la mise au pluriel n'est pas une erreur de frappe).

La construction du roman est absolument parfaite pour un livre à double temporalité. Même lieu, même passion, même ambition, mais deux femmes. Une partie romancée, une partie épistolaire.
Comme souvent dans ce genre de livre, j'ai davantage aimé l'histoire « du passé ». Cette romance épistolaire est pleine de tendresse, d'amour et d'abnégation. Joséphine est le genre de femme que l'on admire, de celles qui portent le monde. On la voit évoluer au fur et à mesure des années. On est là dans l'intimité de ce couple naissant, de ce féminin puissant, de cette ambition prometteuse.
Et puis, on revient dans le présent avec Amanda. Passionnée et passionnante. L'autrice prend un risque en incluant une enquête policière dans ce type de roman. Et pourtant ça le fait. On n'est pas sur une histoire d'amour gnan gnan comme on peut parfois l'être, et comme Amanda, on a du mal à faire confiance à certains personnages. On se pose beaucoup de questions. Et quand je m'interroge, c'est que j'ai plongé dans l'histoire. le petit bémol est que j'ai parfois été mal à l'aise avec le côté passionné d'Amanda, elle est trop dangereuse pour ma rationalité.

Et puis ce titre que j'ai trouvé si poétique. Cette couverture magnifique, bravo aux éditions pour ce superbe travail éditorial.
En bref, j'ai vraiment passé un bon moment avec la plume de Tonie Behar, cette autrice engagée est une très belle découverte.

J'avais découvert la plume de l'autrice l'année dernière avec son premier roman "Si tu m'oublies".

Tonie Behar est pleine de surprises. Elle nous offre un roman opalescent (non non pas du tout de jeux de mots !😉), un roman aux multiples facettes. Suspens, romance, histoire familiale, l'autrice sait surprendre !

Entre le Paris des Grisettes en 1860 que Tonie Behar nous livre au travers d'une romance épistolaire et le Montmartre actuel que nous partageons avec Amanda, jeune femme créatrice de bijoux.
Deux périodes qui semblent bien distinctes et au travers desquelles finalement tout fait écho. Des personnages engagés et attachants.

L'écriture de l'autrice murit avec le temps.
Ce roman est une jolie réussite. J'ai adoré retrouver certains personnages de son roman précédent (ce ne sont pas des suites et vous pouvez lire les deux dans le sens que vous souhaitez 😁).

Un réel travail de recherche que j'ai vraiment apprécié, ainsi qu'un vrai désir de transmission de valeurs et d'engagement pour la défense des animaux.

Je soulignerai juste l'aspect par moment un peu loufoque et impromptu de l'enquête, qui rappelle que cette histoire reste une fiction.


🌔 Une plongée fascinante dans le paris des grisettes.

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Quelle belle découverte ! J'ai adoré ce roman qui mêle lettres d'amour et enquête policière !

On va suivre deux femmes à deux époques différentes :
1860. Joséphine est une grisette, une des milliers de petites mains qui travaillent dans les coulisses du monde de la monde.
2020. Amanda est une entrepreneuse dont la marque de bijoux cartonne. Elle découvre dans sa cheminée un coffret avec une bague et un paquet de lettres : les échanges de Joséphine et de son amoureux.
Aussi, un corps a été retrouvé dans l'immeuble où vit Amanda !

J'ai été émue par l'échange de lettres entre Joséphine et son amoureux. Je ne connaissais pas du tout l'histoire des grisettes. le roman est d'ailleurs très bien documenté avec de nombreuses références. Joséphine est une femme si courageuse, qui rêve d'émancipation dans un monde où les femmes n'existent qu'au bras de leur mari.

Ce roman c'est également une enquête policière pour trouver le coupable du meurtre de l'homme trouvé dans la cour de l'immeuble d'Amanda. Il y a beaucoup de suspens et de rebondissements. Je dois vous avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça !

Ce n'est pas le type de roman à double temporalité que j'ai l'habitude de lire. J'ai trouvé que le lien entre les deux époques n'était pas assez exploité.

Mais ce mélange surprenant fonctionne parfaitement.

J'ai été très agréablement surprise par ce roman! Premier que je lis de l'autrice et j'ai beaucoup apprécié sa plume, fluide et percutante.
Je ne m'attendais pas du tout à l'enquête policière quand j'ai commencé ma lecture et je reconnais que cela m'a permis de bien m'intéresser au récit au présent : généralement, je préfère toujours le récit passé dans les romans à double temporalité! Ici, j'ai aussi eu ma préférence pour l'histoire de Joséphine, petite grisette de la deuxième moitié du XIXè siècle, mais j'ai aussi beaucoup apprécié ce qui concerne Amanda, femme d'affaires du XXIè.
Je ne suis pas une grande férue de romance mais le dosage qu'en a fait Tonie Behar me convient parfaitement!
Lecture qui m'a donné envie de toujours tourner les pages, d'avancer très vite les parties sur Amanda pour retrouver Joséphine!

Bonne lecture.

J'ai bien aimé cette lecture. La plume est très fluide, c'est un véritable page-Turner ! L'histoire est originale et distrayante, j'ai bien aimé la pointe de suspense qui vient ajouter un côté addictif. Je suis malgré tout mitigée sur les personnages : si j'ai voulu connaître le fin mot de l'histoire, j'ai trouvé que les personnages étaient un peu clichés. Particulièrement Amanda, que j'ai trouvé relativement hautaine, inexpressive et manquant d'empathie à certains moments. Cela n'a bien sûr en rien terni ma lecture, j'ai seulement été un peu gênée par ses réflexions et ses prises d'initiative. La première moitié du roman m'a laissée un peu dubitative mais j'ai été complètement embarquée sur la deuxième moitié.
En bref, une lecture sympathique, un peu doudou malgré les événements, qui se lit vite et sans prise de tête !
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A deux siècles d'écart, Tonie Behar nous raconte l'histoire de deux femmes qui ont beaucoup de points communs : elles habitent le même immeuble au 19 bis boulevard Montmartre, elles créent des bijoux et sont habitées par les mêmes rêves et forces de caractère.

Si l'histoire au présent ne manque pas d'intérêt, c'est celle qui a pour cadre le XIXè siècle que j'ai adoré, j'ai même eu un véritable coup de coeur pour Joséphine et son amoureux Antoine, dont les lettres m'ont tantôt fait sourire et tantôt émue jusqu'aux larmes.

A travers leur correspondance retrouvée par hasard dans le conduit de cheminée d'Amanda, nous suivons leur amour impossible. Joséphine est une grisette venue de Blonville à Paris pour fuir un mariage arrangé par son père, Antoine est avocat et issu de la grande bourgeoisie.

Ils s'aiment en secret puis, le jour où Antoine annonce à son père qu'il veut l'épouser, le rêve de Joséphine vole en éclats : leur union est impossible. Antoine doit renoncer à sa fortune et à son train de vie si il veut la prendre pour épouse et il ne peut s'y résoudre. Il épousera la fille de l'associé de son père et Joséphine coupera les ponts.

J'ai été conquise par cette histoire tellement romantique qui rappelle les romans classiques de cette époque. Les lettres sont vraiment bien tournées, on s'y croirait. Les allers-retours entre les deux époques sont bien pensés et n'arrivent jamais comme un cheveu sur la soupe, tout s'entremêle formidablement bien.

La plume de Tonie Behar est fluide et elle a fait un gros travail de recherche pour que sa toile de fond historique soit parfaitement crédible en incorporant des clins d'oeil à la mode, aux grands magasins qui connaissent alors un formidable essor, aux journaux, aux lieux à la mode, etc.

Si j'ai adoré toute cette partie historique, j'ai été moins touchée par l'histoire d'Amanda et Jonathan, qui, accusés de la mort d'Alexandre, doivent prouver leur innocence. Tonie Behar avait la matière pour réaliser un formidable roman historique en se concentrant sur la partie au XIXè siècle qu'elle aurait pu développer à merveille.

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C'est une bien jolie histoire que nous raconte Tonie Behar, auteure que je découvre avec ce roman.

C'est une histoire à la fois sentimentale et policière qui oscille entre 2 périodes. En 2020, c'est l'histoire d'Amanda, jeune femme entreprenante et indépendante qui vit à Paris dans un immeuble de la rue Montmartre. Un jour, elle découvre une boîte cachée dans sa cheminée qui contient une jolie bague faite d'opale et de brillants, le Rayon de Lune, ainsi que de nombreux courriers qui s'étalent sur une trentaine d'années de la seconde moitié du 19eme siècle.
Ces courriers concernent Joséphine et Antoine dont Amanda va faire connaissance à travers leurs échanges épistolaires.

J'ai bien aimé les portraits de tous les personnages qui entourent Amanda dans cet immeuble autour duquel tourne l'intrigue. Car quelque temps après la disparition du Rayon de Lune, un meurtre y est commis et Amanda est suspectée…. entre autres !

Entre l'histoire d'amour de Joséphine et Antoine, et l'enquête qu'Amanda mène pour prouver son innocence, l'ombre du Rayon de Lune plane. C'est le trait d'union entre passé et présent.

On tourne les pages de ce roman sans même s'en apercevoir. C'est plaisant, intrigant à souhait, émouvant et captivant car les 2 histoires se déroulent dans le même monde, celui de la mode. Amanda est créatrice de bijoux et Joséphine était une grisette.
L'auteure, en journaliste avisée, a pris soin de bien définir le contexte historique de chacun de ces récits. Je reconnais avoir eu un coup de coeur pour le personnage de Joséphine. Il faut dire qu'au 19eme siècle, s'affirmer en temps que femme n'était pas chose aisée. Et Joséphine n'est pas de celles qui baissent les bras. Une vraie battante. Elle est pour moi l'héroïne de ce roman.