L'amour dure trois ans

C'est avéré, Frédéric Beigbeder a un style inimitable qui ne doit probablement pas faire l'unanimité. Un peu timbré, cynique, n'ayant pas sa langue dans sa poche, il apporte un brin de fraicheur folle au lecteur qui s'il accroche ne pourra probablement plus décrocher.

Toutefois, malgré sa spontanéité et sa facilité de lecture, L'amour dure trois ans n'est pas, à mon sens, un chef-d'oeuvre littéraire. Surfant sur la vague bobo parisienne, la vie fictionnelle de Maronnier a vite fait d'exaspérer. Écumer tous les bars, se bourrer la gueule et se droguer, déprimer, refaire la tournée des bars, boire comme un trou et à nouveau se défoncer jusqu'à en être malade. Quel programme d'enfer ! C'est probablement vrai que quand on est people et qu'on travaille dans le milieu de la comm' parisienne, on va de fête en fête. Tout aussi vrai que la plupart des jeunes entre 20 et 30 ans passent leurs soirées à faire la fête, fuyant la solitude et comblant la vacuité de leur existence (pour ne pas dire de leur intellect) à coup de parties bien arrosées. Oui mais même parmi ce tas d'écervelés désabusés, il y a aussi des plurineuronaux qui pensent, analysent, créent, critiquent… Est-ce que Beigbeder touche un seul mot du travail réel de son personnage ? de ses réflexions qui touchent autre chose que ses besoins primaires et sentimentaux ? Non. Jamais.
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Simple, facile à lire, j'ai adoré partager un moment la vie Marc, ses envies et ses doutes.

Une histoire d'amour disséquée par le menu, jour après jour, émotion après émotion. Celles-ci retenues banalisées puisque l'amour ne dure que trois ans.

Enfin ! Ça y'est !
Je me lance dans la lecture du désinvolte Beigbeder dont j'apprecie les chroniques légères et pleines d'humour écrites pour France inter.

Loin de m'attendre à un chef d'oeuvre, ce n'est donc point déçue que je referme ce roman ... attendez ... hm hm ... ce ... journal intime de quelque page ?

Je suis cependant surprise par la dissonance entre la platitude du contenu et le ton subversif qu'a essayé de prendre l'auteur.
Ai-je passé l'âge (à 28 ans) des révélations qui nous sont données lors des désillusions de la vie ? Suis-je trop blasée par notre époque en 2019 pour trouver ce récit nombriliste puéril et inintéressant ?

Bon ... ok ... je vais mettre une étoiles 1/2 pour l'effort... peut être aussi car celà aurait pu m'intriguer à 15 ans, tel un mauvais fan fiction écrit par un/une ado en plein pic hormonal et débordant de pulsions sexuelles qu'il est en train d'apprendre à maîtriser (sans blagues ... j'ai vraiment eu l'impression de lire le journal intime d'un jeune être en plein apprentissage sexuel)... et peut être également car il peut se lire en une après midi, au soleil, sur une plage de Formentera, en sirotant un gin fizz.

Désolée Frédéric, je vous apprécie tout de même, et ne me braque pas ! J'espère encore que ce soit une erreur de parcours, jusqu'à en avoir la certitude (ou non) avec le prochain de vos roman sur la "to read list".

Kiss kiss bang bang.

J'ai vraiment eu des difficultés à parvenir au bout de cette lecture et les Beigbeder qui ont suivi n'ont fait que me convaincre qu'il n'était pas un auteur pour moi. Je trouve cette histoire dépourvue d'intrigue, un peu grossière, mal ficelée. Je ne comprends pas l'engouement qu'il y a eu autour de ce roman...Le titre est accrocheur, aguicheur, certes mais ensuite...La lecture m'a laissé vide, je n'en retiens rien. C'est très plat, tant au niveau de l'intrigue que du style. Je ne sais pas si je suis passé à côté de quelque chose ou non. C'est toujours étrange de ne pas aimer un livre, de ne pas comprendre un livre, un auteur quand tout le monde semble de l'avis inverse...

L'amour dure trois ans est un livre dont j'avais vaguement entendu parlé avant de le lire, mais dont je ne savais presque rien. Ainsi, je n'étais pas au courant que ce roman est le dernier tome d'une trilogie. Je ne savais pas non plus que c'était une autobiographie de Frédéric Beigbeder, de son vrai nom Marc Marronnier. Ce qui m'intriguait dans ce livre était le titre. Je m'attendais à découvrir une vision de l'amour différente de la mienne (puisque selon moi l'amour ne s'arrête pas au bout de 3 ans). Malheureusement, au-delà de cette divergence de point de vue, je n'ai pas du tout accroché au roman, c'est une grosse déception !

L'intrigue du roman est simple : nous suivons la vie amoureuse de Marc, bien triste puisqu'il vient de divorcer avec Anne et qu'il est fou amoureux d'Alice, la femme avec laquelle il a trompé Anne. Et cela ne va pas plus loin. J'ai eu l'impression de tourner en rond au cours de ma lecture. Les mêmes scènes se reproduisent sans arrêt, comme si un unique passage se rejouait constamment, où seuls les mots pour le raconter changeaient (quoique, pas tellement…). Entre scènes pornographiques et beuveries, la construction se révèle assez décousue et les chapitres s'enchaînent sans grand intérêt.

A travers son expérience, l'auteur démontre sa théorie selon laquelle l'amour dure 3 ans et pas un jour de plus. Cependant, j'ai eu la désagréable sensation que Beigbeder cherchait plus à nous imposer son avis plutôt qu'à partager sa vision des choses. Il n'hésite pas à se moquer des personnes qui croient au grand amour. A plusieurs reprises, je me suis sentie offensée par ses propos.

L'histoire aurait pu me plaire mais je n'ai pas du tout aimé Marc et son monde. J'ai trouvé cet homme superficiel, très antipathique et imbu de lui-même. La façon dont il considère les femmes m'a beaucoup dérangée : ce ne sont que des objets pour lui. Finalement, c'est un personnage assez négatif, qui n'a ni ambition, ni motivation, si ce n'est celle de boire à outrance et de se droguer.

La plume de l'auteur ne viendra pas apporter du positif à ma chronique, bien au contraire. Pour faire simple, j'ai détesté le style de Beigbeder. C'est un livre d'une grande vulgarité, certains passages m'ont carrément choquée, voire dégoûtée. de plus, cette vulgarité est redondante puisqu'on assiste sans cesse aux mêmes types de scènes, comme je vous l'ai dit précédemment. Et c'est vraiment lassant. le cynisme de l'auteur est intéressant mais, de la même façon, quand il y en a trop, c'est fatiguant. Même si certains passages sont touchants, ils sont beaucoup trop rares pour me faire apprécier le style.

Ce roman ne me laissera pas un grand souvenir, si ce n'est celui d'un livre vulgaire, vide et sans grand intérêt… Peut-être que la lecture d'un autre livre de Beigbeder saura me réconcilier avec son écriture ? A voir !
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Sympa mais toujours dans la même lignée que 99 francs…

Auto critique non censurée, agréable à lire mais torturée !

Une excellence dans l'écriture mais ça finit là. Très agréable à lire au niveau littéraire mais malheureusement pas au niveau du contenu. Réflexions moyennement mûres et infantiles font que le livre a très peu de valeur au niveau du contenu malgré le grand talent pour écrire de l'auteur.

J'ai eu l'occasion de ravager cette comédie romantique il y a quelques années de ça, pour ensuite la voir à maintes reprises sur l'écran. Il s'agit donc d'une relecture pour ma part, qui m'a tout autant enivrée que la première fois. S'il existait un concours dans la catégorie « Qui s'apitoiera le plus sur son sort?« , je l'aurais remporté haut la main ce soir là, où les pages me semblaient se réduire à perdre haleine, si bien que je me suis arrêtée quelquefois pour profiter plus longuement de ma lecture.

Il n'y a, à priori, rien d'étonnant ni de nouveau dans la thématique; Marc Marronnier, le personnage principal, voit son mariage partir en fumée, déclenchée par les seuls beaux yeux d'Alice, dont il tombera évidemment amoureux. L'histoire est assez banale. Ce qui nous colle néanmoins au texte de Beigbeder, c'est sa plume piquante, amusante et addictive, et l'immensité de la beauté de ses phrases qui nous exaltent.

« Nous nous sommes quittés comme nous nous étions mariés: sans savoir pourquoi. »
L'écrivain réussit également à berner le lecteur en beauté avec un texte en rapport avec le titre, que la chute se fera un plaisir de démentir. L'amour dure-t-il vraiment trois ans? L'auteur nous explique l'évolution de l'amour au fil des années dont il a fait l'expérience. Cet amour passionné la première année, tendre la deuxième, qui finit par débuter sur une troisième année ennuyeuse. Qui ne s'est-il pas déjà fait avoir par tous ces films à l'eau de rose et cette théorie de prince charmant? On nous a appris le mariage qui dure mais on ne nous en a jamais enseigné la pratique. Ajoutez à cela une rencontre imprévue qui vous chamboule et vous conduit à l'adultère. Et vous, comment auriez-vous géré une telle situation?

En résumé, cette délicieuse autofiction qui se laisse très facilement lire, vous fera vibrer et ricaner en vous enlevant pour quelques heures de pur plaisir. Et si vous hésitez encore, commencez donc par visionner L'amour dure trois ans, dont vous raffolerez tout autant!

« La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait. » Adolphe
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