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3,76

sur 714 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon je vais pas y aller par 4 chemins, avant ce livre je ne connaissais pas Beigbeder, ni Oona O'Neill, et JD Salinger n'était rien de plus que l'auteur d'un livre dont j'avais vaguement entendu parler.

Je ne savais pas dans quoi je foutais les pieds et je crois que le ton donner par l'auteur m'a assez plu, faut dire ce qui est Beigbeder romance plutôt bien la vie de ces personnes. À tel point qu'à la fin de ma lecture j'avais oublier que c'était romancer (non, je ne suis absolument pas un poisson rouge). Chaque dialogue, lettres ou certains fait transparaissait si bien cette chasteté décadente propre aux enfants de bonne famille New-Yorkaise des années 40 que c'était presque comme si on y était. Comme si toute cette histoire relatait le plus strictement possible des faits réels. Pourtant ce n'est pas que ces mondanités futiles, c'est aussi JD Salinger qui part à la guerre, alors que la it-girl Oona, reste au États-Unis vivant sa vie de mondanité en période de guerre mondiale sans pour autant que ça l'affecte tellement.

Ce roman ne s'arrête pas qu'à l'histoire d'amour d'Oona et Salinger stopper dans sa lancée, non, ce roman c'est aussi une part de Beigbeder. Oui, parce qu'il arrive à ramener cette histoire à lui, sans pour autant nous préciser si cette partit la est elle aussi romancer. Après coup, il me donne même l'impression de prendre Salinger et Oona et Chaplin comme excuse pour justifier certains de ces choix.

« Je suis un éternel ado à cause de Salinger, et si ma femme est plus jeune c'est à cause d'Oona et Chaplin, donc de Salinger. C'est pas ma faute ».

D'un côté j'ai adoré, Oona, Salinger, Capote, le Stork Club. de l'autre j'ai du mal avec ce côté mot d'excuse d'être un adulte coincé dans l'adolescence de l'auteur. Oups, je crois que l'effet divisionnaire de Beigbeder à fait son effet avec moi aussi. J'adore !
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Les voies de la Sérendipité sont impénétrables !

Dans le cadre des @68premieresfois et du #cafeduclassique, l'attrape-coeurs le fait de l'oeil pour une relecture qui prend toutes les allures d'un pèlerinage
Cela remonte même à l'incroyable rencontre que nous avait permis de vivre l' @attrapecoeurslibrairie en organisant une lecture bilingue par Matthew Salinger, son fils, à l'occasion du centenaire de la naissance de JD en 2019

Je ne saurais dire si c'est moi qui tourne autour (du livre) ou lui qui me fait du marque-page mais il est certain que l'heure de la relecture a sonné après de longs mois de procrastination et c'est grâce à #oonaetsalinger
En cherchant une peu probable version audio, J.D. Salinger ayant exigé que son oeuvre ne souffre aucune altération, le titre Oona & Salinger m'a intriguée
Par le prénom, tout d'abord. J'aime assez que cette femme ne soit pas réduite à ses illustres patronymes, fille de, femme de sont relégués au second plan et c'est un véritable portrait féministe qui nous est offert, dans le sens où il rend hommage à cette femme
Par Salinger, dont je connaissais finalement peu le parcours l'ayant amené à écrire the catcher in the rhye puisque Oona est donc la muse de cet incroyable roman de l'adolescence éternelle
Par sa plongée dans les Etats-Unis des années 30, érudite et passionnante, où se côtoient des destins incroyables
Par son auteur car #fredericbeigbeder nous offre un récit enlevé, hommage à l'amour et ses désillusions dont il parle décidément très bien
Par son lecteur enfin, #edouardbaer prêtant sa voix à ce texte qui se dévore

A défaut de vous réconcilier avec l'attrape-coeurs qui vous aura peut-être fait souffrir en lecture obligatoire ou même à venir, Oona&Salinger vous emportera dans son sillage et vous donnera envie d'en connaître encore plus sur cette époque, Oona, Salinger, Chaplin, Hemingway et tant d'autres et vous permettra de mieux comprendre ce qui a fait J d'Salinger, la guerre jouant un rôle également essentiel dans son parcours
Une lecture incontournable pour mieux saisir tout ce qui n'est pas dit dans the catcher in the rhye

Tu l'as lu ? Tu as lu l'attrape-coeurs ? Tu écoutes des livres audio ?
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Frédéric Beigbeder le confesse volontiers lui-même : se voir vieillir l'angoisse. Aussi a-t-il choisi un mode de vie qui lui permet l'illusion de la jeunesse éternelle. Et, a-t-il trouvé chez Salinger, dont le célèbre « L'attrape-coeurs » traite de cet immuable passage à l'âge adulte, un mentor. Déterminé à tourner un reportage sur lui, il se rend dans le New Hampshire où l'ermite qu'il est devenu -a toujours été-, réside. C'est à cette occasion que Frédéric Beigbeder tombe sur le portrait d'Oona O'Neill.

En un regard, Oona fascine.
Oona fascine quiconque pose ses yeux sur elle.
Elle fascine ses amies, Truman Capote, le tout Manhattan puis le tout Hollywood.
Elle fascine Salinger, à leur rencontre puis alors qu'il rejoint l'Europe pour combattre.
Elle fascine Charlie Chaplin dont elle devient la quatrième et dernière femme.
Elle fascine Frédéric Begbeider qui lui consacre ce roman et qui donne son prénom à sa fille.
Elle m'a fascinée.
Elle te fascinera.

Oona c'est une femme sublime et subtile. Drôle et sérieuse. Femme enfant et fatale. Douce et de caractère. Oona c'est la féminité dans les Etats-Unis des années 40.
Oona c'est l'amour dévorant et passionné. C'est l'amour sage et salvateur.

Ce roman, construit autour de quelques échanges épistolaires imaginés entre Oona et Salinger est magistral.
Une fois n'est pas coutume, Frédéric Begbeider se place au second voire au troisième plan et son esprit comme son humour, totalement au service des protagonistes, n'en sont que plus savoureux. L'atmosphère de l'époque est excellemment dépeinte. Les sujets abordés, tour à tour légers et graves, percutent et chavirent.

Je l'ai dévoré et adoré.
Tu l'auras compris, c'est pour moi un vrai coup de coeur, au fond comme dans la forme. Je remercie vraiment @thaelh et @lavoiselle d'avoir insisté ♡. Je compte bien, très prochainement, les retrouver au Stork Club et vivre l'avènement du cinéma. Peu d'oeuvres semblent consacrées à Charlie Chaplin mais sa biographie par Peter Ackroyd (@editions_philippe_rey) me semble tout indiquée ! J'ai hâte !
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Je n'ai pas lu L'attrape-coeurs. Pas encore, puisque c'est l'objet du prochain #cafeduclassique. J'ai beaucoup lu Frédéric Beigbeder. Mais pas celui-là. Je n'ai jamais écouté de livre audio. Là, c'est Edouard Baer.

Les protagonistes de ce roman sont J.D. Salinger et Oona O'Neill.
Jerry est amoureux d'Oona. Oona aime bien Jerry. Jerry est un jeune homme qui se pique d'écrire. Oona une "fille de" délaissée. Ils vont s'embrasser, s'écrire. La guerre frappe l'Europe. Au Stork Club, on vole des cendriers.
Mais Jerry et Oona ne sont pas les héros d'un conte de fées. Ils ne se marieront jamais ensemble. Oona épousera Charlie Chaplin et aura 8 enfants. Seront-ils vraiment heureux ? Jerry débarquera en Normandie en 1944 et ne se remettra jamais du bruit des bombes, du sang, du regard des survivants affamés.

Peut-on se plonger dans un livre lu comme dans les pages d'un livre papier ? Ma crainte a été vite dissipée, j'ai été happée par la voix d'Édouard Baer qui me racontait les nuits new-yorkaises et les plages du débarquement. Et les mots de Beigbeder prenaient plus de sens, plus de vie, plus de drôlerie encore. J'imaginais encore plus la lumière qui émanait d'Oona, le charme de cette jeune femme, et a contrario la noirceur de Jerry, sa solitude aussi.

Je ne sais pas si cette lecture saura me faire apprécier L'Attrape-coeurs, cet incontournable de la littérature américaine. Mais j'ai à nouveau été conquise par un roman de Beigbeder.
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New-York, été 1941. Jerry Salinger, écrivain débutant, rencontre Oona O'Neill, la fille du célèbre dramaturge. Leur histoire ne va durer que quelques mois, avant que Salinger parte sous les drapeaux tandis qu'Oona, décidée à devenir actrice, s'installe à Hollywood. Frédéric Beigbeder s'inspire de faits réels pour raconter leur rencontre et leur courte idylle, mais s'attache surtout au destin de ces deux personnages : Salinger découvre la barbarie des combats, endure le froid et la faim en Allemagne, et l'horreur des camps. Il rentrera de la guerre profondément marqué. Oona tombe amoureuse de Charlie Chaplin qu'elle va épouser et dont elle aura de nombreux enfants. Oona et Jerry ne se reverront qu'une seule fois, des années plus tard, mais l'amour du jeune homme pour la jeune fille issue de la haute société new-yorkaise va probablement influencer l'auteur de L'attrape-coeur. Beigbeder est un grand admirateur de Salinger, et ne s'en cache pas ; il ne craint d'ailleurs pas d'intégrer dans le fil de son récit des éléments autobiographiques qui donnent au roman un aspect de "word in progress" qu'on appréciera diversement.

Contrairement à ce que son titre peut suggérer, ce roman est moins une histoire d'amour qu'une biographie romancée des débuts du romancier nouvelliste. On sent que Beigbeder l'a écrite avec plaisir, s'autorisant parfois des métaphores un peu faciles : "Dans cette région, il y a des champs de marguerites si blancs qu'on dirait des pistes de ski" (p.29) ou "La notoriété et la fortune de leurs parents n'étaient que des cerises (empoisonnées) sur le gâteau de leurs corps menus" (p.53). On appréciera, ou pas. Mais il y a du talent dans la description de la guerre et de sa "désolation superbe", qui n'est pas sans rappeler l'ironie voltairienne et la "boucherie héroïque" de Candide ; il y a un engagement réel dans ce qu'écrit Beigbeder sur la condition des GI Noirs dans l'armée US, qui y subissaient encore une forte ségrégation et n'ont pas eu le droit de défiler dans Paris à la libération. Un roman biographique que l'auteur appelle "faction", proposition de traduction de l'anglicisme "non fiction novel" inventé par Truman Capote, dans lequel les vides biographiques, notamment les lettres que Salinger envoie à Oona, sont comblés avec succès.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Cher Frédéric,
De toi je n'avais jamais rien lu, peut être une forme de rejet lié à ta posture publique de dandy parisien omniprésent , éternel adolescent, par définition immature. .
De Salinger je n'avais pas terminé son illustre roman, chose qui m'arrive rarement mais ses descriptions des tourments de l'adolescence m'ont profondément ennuyée.
.
Alors te demandes-tu que faisons nous ici ? Eh bien, un peu comme en mathématiques lorsqu'on nous annonce pour la première fois que "- + - = +" , j'ai voulu me démontrer que cette règle des signes fonctionnait toujours, et qu'un a priori négatif associé à un ressenti lui aussi négatif devait créer du positif.
.
Et me voilà, lisant Oona&Salinger... Dès les premières pages, j'ai su que je m'étais fourvoyée et que les a-priori, ça craint parce que ça manque d'objectivité. Pour savoir si un écrivain est bon, tu lis ses romans. Et toi, tu es un très bon !! Ton livre est magnifique, sensible, tendre et passionnant !! Je pourrais continuer comme ça pendant des heures, tellement tu es doué. Et différent à travers tes mots, de ce que j'imaginais.. En conséquence, tu as fichu en l'air ma démonstration mathématique! Car avec toi, rien n'est ce qu'il semble paraître....mais je ne le regrette certainement pas.
Peut être devrais-je relire Salinger.
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Quel bonheur de retrouver la plume de Beigbeder à travers la vie de Oona Chaplin. On parcourt le siècle des années 20 aux années 70 en suivant cet amour naissant et mort avant l'heure. Ca donne aussi très envie de relire l'attrape-coeur et bien d'autres romans cités. j'ai beaucoup aimé la partie sur la seconde guerre mondiale. Puis cette rencontre dans l'intimité du grand Chaplin , çà donne des frissons
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A la fois intéressant et tellement bien écrit. Un vrai régal !
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Le dernier et le meilleur

Que j'aime cette histoire, que j'adore comment FREDO nous amène dans une aventure d'une autre époque en nous racontant comment salinger, le héros du romantisme pour tant de femmes et d'hommes c'est retrouvé comme un con sans pour autant avoir ce qu'il voulait vraiment.

C'est beau et triste, comme souvent avec Beigbeder. Par contre ce n'est pas trash comme ses premiers romans.
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J'ai adoré. Même ce que l'on critique. Que Mr Beigbeder se regarde le nombril et en parle, j'aime bien. Ses digressions mettent de la vie. C'est l'histoire de Salinger (pas lu son attrape-coeur), de son histoire "d'amour" avec Oona. Courte l'histoire. J'ai découvert la vie de cette femme, bien remplie la vie ; comme beaucoup, je suis allée la voir sur you tube. Plus une vision de la seconde guerre mondiale qui m'a passionnée. Ces personnages ont repris vie le temps de la lecture. Super sensation.
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