Ce qui n’a pas changé depuis 1945 c’est l’enfermement. Entrer en prison, c’est être confronté aux bruits, aux odeurs, à l’humiliation des fouilles, la promiscuité. Perdre son identité pour devenir un numéro d’écrou ou un porte-clefs. Le choc carcéral, la perte des repères usuels sont ressentis, tant par les détenus que par les surveillants. Pourtant la réalité des prisons françaises a profondément changé au cours des soixante dernières années. Le recul d... >Voir plus