Un roman dont le titre et le quatrième de couverture m'ont immédiatement fait penser à ‘
L'homme qui voulait vivre sa vie' de
Douglas Kennedy.
Le lien entre les deux auteurs pourrait être que l'un est un français américanophile et l'autre un américain francophile. Mais la similitude s'arrêtera là.
Qu'est-ce qui pousse un homme à s'envoler, c'est-à-dire à disparaître et refaire sa vie ailleurs ? Dans notre cas, Walker a tout pour être heureux (femme amoureuse, beaux enfants, job super intéressant et richesse à l'avenant), mais il ne supporte plus sa vie car il n'a plus le temps ni le choix. Son agenda est tellement rempli qu'il n'a pas une minute à lui et insulte les voitures qui se traînent en respectant les limites de vitesse, et n'a plus le choix car il doit satisfaire tout le monde, que ce soit au sein de sa famille ou les actionnaires.
Bien organisé, il arrive à s'envoler (pour un pilote amateur c'est bien normal) pour pouvoir rester libre.
Intervient alors le dernier membre du trio, le détective ou ‘skip tracer'. S'ensuit donc une course poursuite à travers les Etats-Unis. Chaque membre du trio s'exprime à son tour dans un chapitre et on revoit des scènes de plusieurs manières. Et toujours ces interrogations sur le pourquoi de la fuite.
Un chouette bouquin ‘à la
Antoine Bello' – pour les amateurs du genre.
" - Je ne voulais pas de cette maison, m'a-t-il répondu. Je te l'ai dit dans les termes les plus explicites quand tu en as émis l'idée, chaque fois que tu m'as présenté des annonces, et à nouveau chez le notaire.
- Pourquoi as-tu signé alors ? Personne ne t'y forçait.
- Pour te faire plaisir. Tu avais envie de cette maison.
- Quelle bêtise ! Si toi tu n'en avais pas envie, il fallait le dire plus clairement.
- Comment aurais-je pu être plus clair qu'en disant que je n'en voulais pas ? "
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