Malavita

Une famille américaine s'installe en Normandie où l'intégration n'est pas des plus aisée, le choc culturel au rendez-vous malgré leurs efforts pour s'intégrer.
Seulement, les apparences sont trompeuses et les Blake cache un terrible secret.
Fred, le père de famille, est un ancien mafieux sous protection rapprochée du FBI.
Suite à ses aveux, l'un des plus grand chef de la Cosa Nostra new-yorkaise a fini en prison et les pires tueurs sont sur ses traces pour le venger.

N'ayant pas vu beaucoup passer ce roman sur les réseaux, je ne m'attendais pas à une aussi chouette découverte.
Avec une écriture caustique et efficace ainsi qu'une intrigue rythmée et bien construite, Tonino Benacquista plonge le lecteur dans l'univers de la mafia.
Le ton choisi est celui de l'humour, et j'ai énormément apprécié ce côté décalé, presque burlesque (la fin atteint d'ailleurs des sommets en la matière).
L'auteur s'amuse mais traite de sujets très sérieux : origine de la violence, immigration, racisme, repentir.
Les personnages sont caricaturaux mais très drôles, me faisant un peu penser à ceux de Tim Burton.
Le livre est très visuel, je ne suis donc pas étonnée qu'il ait été adapté en film par Luc Besson (je suis impatiente de le voir car je suis amouuureuse de Michelle Pfeiffer).

Tonino Benacquista, écrivain et scénariste (pour le cinéma comme la bande dessinée), est donc un auteur que je vous invite chaleureusement à découvrir si ce n'est pas encore fait.
Plusieurs de ses romans ont reçu des prix, notamment :
* La Commedia des ratés : le Prix Mystère de la critique ; le Grand prix de littérature policière ; le Trophée 813 du Meilleur roman
* Saga : le Grand prix des lectrices de Elle
* Quelqu'un d'autre : le Grand Prix RTL-Lire ; le Prix Marguerite Puhl-Demange ; le Prix du 7e Art

J'ai adoré ce roman de Tonino Benacquista dont j'aime l'humour parfois décalé.
Le héros de ce récit est Giovanni Manzoni, important mafieux repenti qui est protégé par le FBI pour avoir dénoncé ses anciens complices. le plan Witsec consiste à déplacer et cacher la famille Manzoni en Europe sous une fausse identité. Ils habitent désormais un village normand et sous le nom de Fred Blake, le père se fait passer pour un écrivain.
Des quiproquos et des malentendus surgissent ; il faut dire que les membres de cette famille ont une façon bien à eux de résoudre les problèmes. Maggie, la mère, Belle et Warren, les enfants, aiment Fred malgré ses défauts. Les deux policiers qui les surveillent depuis la maison d'en face font presque partie de la famille aussi.
Comment le chef des chefs a-t-il pu retrouver leur trace depuis sa prison américaine de haute sécurité ?
Un excellent moment de lecture.

Les affranchis au pays du camembert:
Un repenti, sa famille et son chien (Malavita) sont cachés par le FBI dans un village de Normandie.
Un journal traverse les mers, arrive par hasard dans les mains du grand parrain emprisonné (à vie !) et trahit donc la présence de l'ancien maffieux au pays de l'andouille (de Vire !)
Débarque alors une armée de tueurs (... mais non ce n'est pas le 6 juin !) chargée de massacrer le repenti.

Ce mauvais roman a été adapté en mauvais film, par un mauvais réalisateur... mais heureusement avec de bons acteurs ... dont Malavita, le chien !

Ps: pardon pour ma critique à ceux qui ont aimé ce roman (ou le film qui en est tiré).

Malavita est la chienne de la famille Blake.
Une famille américaine, installée dans le paisible bourg de Cholong sur Avre.
Une famille pas tout à fait comme les autres puisque ce sont les anciennes activités du père qui ont amené cette famille à venir se cache à Cholong, loin des Etats Unis, loin des anciens collègues de travail que le père a mené vers la prison. Avant de devenir Franck Blake, Giovanni Manzoni était un mafieux, un mafieux de la pire espèce puisqu'il a balancé ses compagnons à la justice.

Giovanni le repenti et sa famille sont donc protégés par le FBI et tentent de reconstruire leur vie.
Mais les petites traces que l'on laisse partir au vent arrivent parfois là où il ne faudrait pas…



Ce livre permet de passer un bon moment en compagnie de cette famille loufoque.
J'ai souvent souri, parfois ri (le passage des mots croisés dans l'avion est énorme). Les personnages sont attachants même si ils ne sont que survolés.

L'auteur a parfois tendance à démarrer des pistes qui auraient mérité d'être approfondies, je pense par exemple à la possibilité donnée à Maggie de tout connaitre de son voisinage par les espionnages des deux chaperons du FBI, l'échange codé sans plus d'explication entre Fred et son neveu...).


Il ne faut pas chercher trop de vraisemblance et de crédibilité.
Le film « Les Affranchis » est mentionné dans par Fred Blake comme étant le film que les mafieux détestent parce que c'est le film qui montrent les mafieux tels qu'ils sont.
Dans Malavita, il ne faut pas chercher « Les Affranchis », ce serait plutôt « Mafia Blues ».

Au final, un assez bon moment de lecture mais un livre qui ne "marque" pas.

Ce que j'ai aimé : Ça se lit hyper vite. C'est un bon roman de plage, ou de vacances, ou à lire dans le jardin. L'écriture est hyper fluide, les personnages très attachants. On se marre avec ces ricains, nomdidiou! Même le rocambolesque de certaines situations a son charme.

Ce que je n'ai pas aimé : Alors ce n'est pas vraiment du au roman, mais au moment où je l'ai commencé, le film venait de sortir en DVD. Une pub à la télé m'a complètement tout spoilé. Argh, marre des bandes-annonces qui révèlent souvent le film! Ça m'a un peu gâché la lecture, puisque je savais plus ou moins ce qui allait se passer.

Lien : http://wc.pressepuree.fr/mal..

Malavita c'est un des noms donné à la Mafia. C'est aussi celui du chien des Blake, nouvellement arrivés dans la paisible bourgade de Cholong-sur-Avre. Mais cette famille d'Américains bien sous tous rapports est en réalité celle du repenti Fred Manzoni, qui pour avoir fait tomber une bonne partie de la mafia de Newark, New-Jersey, Etats-Unis, bénéficie du programme de protection des témoins, et se retrouve mis au vert en Normandie par le FBI. Seulement quand on ne sait pas régler les différents avec son plombier autrement qu'à coups de marteau et que le fiston joue les protecteurs dans la cour du lycée, la paix ne peut être que de courte durée.

Bien foutu, drôle, alerte, avec un final explosif, voilà une potacherie bien sympathique qui fait passer très agréablement le temps les dimanches pluvieux, même si ce roman ne laissera pas de traces indélébiles dans ma mémoire.

Sans conteste un des meilleurs livres que j'ai pu lire. La famille d'un ex-parrain de la Cosa Nostra qui débarque dans un village de Normandie, le tout servi avec humour, ça laissait entrevoir de bons moments : Au final c'était même mieux que ça. le style, l'histoire, les personnages, l'humour... Tout y est, tout pour faire de ce livre un véritable bijou.
Jusqu'au moment où on quitte (momentanément) la famille, là je me suis demandé si je n'étais pas dans un autre livre. Benacquista fait alors suivre le parcours d'un petit journal d'école qui voyage à travers le monde, on ne voit pas trop où ça mène jusqu'à la lecture d'un nom familier et là.... la boucle est bouclée, et une fois de plus on applaudit le maître. Bluffant. Et drôle. Comme lu dans une critique "Le sens du rythme et l'imaginaire de Tonino Benacquista fait mouche à chaque moment. On rit beaucoup, même si ce roman se fonde sur une interrogation profonde : la nostalgie du péché est-elle immorale ?"

A lire !
Lien : http://blogameni.wordpress.c..

Un parrain de la mafia, repenti, qui a balancé tout le monde se fait envoyer en France, Normandie, avec femme et enfants protégé par le FBI. le père repenti se prétend écrivain. Les gamins au collège/Lycée local essaient de s'assimiler. Tout pour réussir à s'insérer. En face de chez eux : le FBI qui surveille leurs faits & gestes. Sauf que ça tourne pas comme la théorie car chacun est un humain, même ceux du FBI. Roman avec ses moments comiques, sérieux, philosophiques et sociétaux aussi.

Malavita, la mauvaise vie, ou l'histoire d'un repenti enfermé dans une vie banale pour sauver sa peau et celle de sa famille.
Le lecteur est rapidement invité dans ce roman avec une narration fluide, rythmée qui fait la part belle au père, mafieux en exil. La curiosité s'installe rapidement, un peu à la façon d'un premier épisode de série intrigante, grâce au mystère qui entoure cette famille. Qu'ont-ils vécu ? Qui étaient-ils? Et que vont-ils devenir?
Le lecteur est sur un fil, en équilibre avec cette famille, dont la vie peut basculer à tout moment.
Tonino Benacquista a un réel talent pour raconter ses personnages et leur psychologie, avec un humour grinçant jubilatoire. J'ai apprécié la noirceur du héros, sa puissance, sa violence assumée, son incapacité à échapper à son destin. le personnage du fils est tout à fait inattendu. La collaboration avec Jacques Audiard sur deux scenarii ne me surprend pas.
Mais, malgré un début prometteur et une histoire originale, je suis assez déçue car je me suis ennuyée de temps à autre en lisant ce roman. Il y a quelques longueurs et je suis restée indifférente à ce héros, égocentrique et détestable. J'avais très envie de connaitre le dénouement mais j'étais ravie d'arriver, enfin, à la fin!

Une famille apparemment comme les autres.
Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner…

j'ai déjà lu cet auteur avec » quelqu'un d'autre », j'avais bien aimé l'idée du livre ; « Malavita » a aussi une histoire originale mais j'ai trouvé que le récit manquait un peu d'entrain.

A la moitié du livre, je commence à lire les paragraphes en travers, j'ai décidé de regarder le film car le livre me fait plus envie…

J'ai plus apprécié le film, j'y ai retrouvé l'histoire du livre avec plus d'action dès le départ, et un humour que je n'ai pas décelé dans la lecture. Toutefois, sans l'avoir lu, j'aurai peut-être moins apprécié le film.

en fait, ils se complètent bien car les deux ne sont pas totalement similaire, l'histoire de fond est la même, mais le scénario est plus vivant que le livre.

Je me suis rendu compte, que même si je n'ai lu que la moitié du livre, je n'ai pas loupé grand chose, cela confirme les longueurs qui m'ont ennuyé lors de la lecture.