AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 217 notes
Encore une prose poétique qui me donnera envie de lire davantage cette autrice!
Histoire bouleversante de ce que représente la perte d'une mère pour un enfant, la perte d'une femme pour son amant.
Une écriture simple et dépouillée mais tellement forte de par ce vide créé!
Commenter  J’apprécie          43
Jeanne Benameur a l'art de vous prendre par la main et de vous faire entrer dans son univers. Si vous résistez vous trouverez ce roman insipide, mais si vous acceptez de vous laisser saisir, vous pénétrerez avec les personnages dans un monde intérieur, sans paroles mais où chaque mot prend sens. Ici trois personnages : le père, le fils et la grand-mère, meurtris chacun à sa manière par la disparition de la femme venue d'ailleurs et repartie. Les blessures ne s'expriment pas, elles se vivent de l'intérieur, en lien avec la nature seule capable d'apaiser, de faire mémoire et de permettre d'avancer. Les personnages sont rugueux comme la terre qui les enracine, mais leur sensibilité et leur délicatesse contrastent avec l'apparence hostile qu'ils dégagent. Tout est dans la nuance avec Jeanne Benameur, dans le non-dit si magnifiquement écrit.
Commenter  J’apprécie          90
Je souhaitais découvrir Jeanne Benameur et je suis apparemment très mal tombée car ce livre au titre improbable est une grande déception.
"L'enfant qui" ça ne veut rien dire et si l'intention était poétique je trouve que c'est raté.
J'ai emprunté à la bibliothèque ce livre audio lu par l'autrice elle-même dont la voix lancinante est désagréable. La version papier ne m'a pas plus convaincue car le tutoiement permanent de l'enfant qui a perdu sa mère est agaçant. On ne sait pas qui parle et pourquoi sauf à la fin quand on comprend qu'elle fait écho à la perte de sa propre mère, mais je n'ai ressenti aucune émotion.
Pourtant il y a des personnages et une situation mais elle n'en fait rien, c'est dommage.
Il y a une grand-mère qui bourdonne, un père violent dont la première fiancée est morte et la femme disparue, et l'enfant qui entend la voix de sa mère dans la forêt accompagné d'un chien que personne ne voit.
Et puis il y a beaucoup de répétitions comme cette expression "il se pourrait que..."
Bref, je n'ai pas aimé. Pour autant, j'ai lu de très bonnes critiques sur Jeanne Benameur et grâce à Babelio je vais tenter de découvrir d'autres romans de cette autrice qui doit sans doute mériter de meilleures critiques.


Commenter  J’apprécie          62
Je suis passée à côté de ce petit roman qui pourtant était une ode à l'enfance, à l'invention de soi et au surpassement du deuil.
L'écriture est douce et poétique, à l'image de l'enfant aussi mystérieux que sa mère disparue, dans son silence. le roman parle de trois personnages autour de cette femme disparue : celui de l'enfant, le principal, celui du père qui n'arrive pas à se remettre de la disparition de sa femme, et celui de la grand-mère qui apporte cette douceur réconfortante particulière typique des grand-mères. On parle plus de ses trois personnages qu'on confronte les points de vue, contrairement à ce que j'ai pu lire. le ton principal étant bien celui de l'enfant.

Je suis passée à côté du ton de la lecture, de sa poésie simpliste. Cela ne m'a pas touchée, c'est redondant, il ne se passe rien concrètement, aucune aventure et l'écriture n'est pas de la poésie au sens propre non plus.

Un peu déçue.
Commenter  J’apprécie          50
Un enfant abandonné par sa mère,entouré d'un père qui passe son temps entre le boulot et le bar ; une grand n mère qui gère le quotidien mais sans plus
Cet enfant essaie de se construire en sortant dans la forêt en compagnie de son chien invisible qui lui apporte de l'affection
Notre enfant est introverti, refuse de parler depuis le départ de sa mère et peut être la cherche t il ou cherche t-il simplement à se construire
Commenter  J’apprécie          40
Il y a ces auteurs vers lesquels on va lorsque l'on est un peu las, un peu triste, lorsque l'on a besoin de réconfort. Ils font l'effet de ces fleurs, les premières du printemps, d'un chant d'oiseau, d'une lumière oblique à la fin du jour. Ils font du bien.
Je ne cherche jamais les livres de Jeanne Benameur ; ils arrivent entre mes mains par hasard et je les prends, les ramène, les adopte. J'y entre comme on se mettrait près d'un feu : c'est beau, enveloppant, émouvant.
L'Enfant qui est un livre plein de magie.
Commenter  J’apprécie          70
Ce petit livre avalé en quelques heures me fait retrouver la beauté du style, la poésie et la sensibilité de Jeanne Benameur, découverte en 2000 avec Samira des quatre routes.
Le tu, le je, le il et le nous...L'enfant qui ne parle pas cherche sa mère et la langue qu'ils ont partagée ainsi qu'un grand amour. Son père, blessé par la mort de sa fiancée, accompagne un ami et une jeune femme en longue jupe lui prend la main sans lui dire ce qu'elle y voit: il l'emmène chez lui, elle le suit. Sa belle-mère n'acceptera jamais l'étrangère brusquement enfuie à jamais; elle laisse un petit garçon, effrayé par la violence de son père, mutique, qui part pour de longs trajets en forêt accompagné d'un chien que personne ne peut voir…
Poésie et puissance de l'imaginaire, encore un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          72
Court récit écrit avec beaucoup de poésie, d'empathie, de tendresse ,d'émotion pour ces trois personnages qui ont tous vécu un drame dans leur vie.
L'enfant, le père et la grand-mère.
Ils sont tous les trois en route vers la reconstruction.
Aucun ne porte de prénom, le narrateur raconte l'histoire en "tu" à l'enfant et au père. Pour la grand-mère, le narrateur devient omniscient et il y a des dialogues.
Jeanne Bénameur devient petit à petit l'une de mes auteures préférées.
Commenter  J’apprécie          90
Tant de belles phrases accrochées les unes aux autres. Tant de poésie. Tant d'émotion. La belle écriture de Mme Bénameur.
Pas facile décrire sur la séparation maternelle, qui est le plus dur moment de la vie. Vient ensuite la reconstruction. Et la perte de l'être aimé. Vient alors la reconstruction. Pas facile a vivre et encore moins de la mettre par écrit sans tomber dans une série soporifique de lieux communs. L'enfant v s'inventer un monde, un ami invisible pendant que le père va plonger dans l'interrogation et les remords. Pour les remords, c'est toujours trop tard.
La mère est une fille du voyage que l'on n'attache pas, que l'on emprisonne pas. A force de rancoeurs, elle reprend la route. Laissant deux êtres dévastés qu'une grand-mère (sa mère à lui, qui va faire de son mieux pour les garder debout.
Sa maman lui avait appris, la nature, la forêt, la maison de l'à-pic aussi imaginaire que son chien. Ces paradis où trouver la paix lorsque lui criait trop fort.
Très beau court roman.
Commenter  J’apprécie          40
Ma PAL atteint des sommets lol Aussi bien papier que numérique, alors l'autre jour j'ai plongé ma main dans ma bibliothèque et ressorti : L'enfant qui de Jeanne Benameur.
Dans l'absence laissée par la disparition inexpliquée de sa mère, un enfant, son père et sa grand-mère partent chacun à la reconquête de leur place et de leur présence au monde...
L'enfant qui est un très joli roman, avec une écriture absolument magnifique. Des mots emprunts de poésie, une histoire qui se lit d'une traite et l'autrice a réussi à m'emmener avec elle dans son monde.
Je ne l'avait jamais lu mais il est évident que je la relirais avec plaisir.
L'enfant qui est un ouvrage qui se dévore mais qu'il est, je dois l'avouer, bien difficile à chroniquer ! Je ne l'oublierais pas de sitôt toutefois.. qu'en dire ? A part peut-être... Lisez le, ce roman en vaut la peine :)
Je lui donne évidemment cinq très belles étoiles :)
Commenter  J’apprécie          341




Lecteurs (426) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1437 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}