AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 217 notes
J'ai lu pas mal de romans de Jeanne Benameur, tant en littérature jeunesse que "pour adultes".
Des textes forts, incisifs, poétiques aussi, qui creusent dans le matériau complexe des sentiments et des émotions.
Ce court roman est un peu déroutant avec le flux des voix intérieures de l'enfant, du père, de la grand-mère et tout ce qui a changé depuis la disparitions de la femme à la jupe rouge, la mère. Une femme qui ne parlait pas, une femme libre comme le vent, une femme faite pour marcher sur les routes. L'enfant porte en héritage cette appartenance à un peuple ancien proche de la nature. Sa grand-mère essaye de le protéger dans sa différence, son père peine à le comprendre dans son mutisme. L'enfant marche à la recherche de ses racines, en quête d'un sens à sa vie...
Commenter  J’apprécie          70
Un très bel ouvrage, mon deuxième de Jeanne Benameur. Je n'avais pas eu les mots pour écrire une critique à propos du premier que j'ai lu d'elle mais je pense avoir saisi un peu mieux ce que ce deuxième ouvrage m'a fait ressentir. Il ressemble à un recueil de poésie, une caresse tendre qui nous conduit tout le long du récit, émouvant, d'une femme à un enfant. J'aime beaucoup cette expérience lorsque je lis un de ses livres d'être l'enfant en danger qu'elle guide dans ses pas
Commenter  J’apprécie          10
J'ai découvert ce roman dans sa version "audible" lu par l'auteur elle-même, et en toute honnêteté, ce fut assez pénible. Au démarrage, j'ai trouvé dans ce texte de la poésie, une différence par rapport à d'autres histoires lues ou entendues. Et puis finalement, au fur et à mesure, cette première impression a laissé place à de la lassitude puis de l'agacement, face à ce tutoiement qui n'en finit pas, ces tournures de phrases ou ces mots qui se répètent sans arrêt, cette absence d'histoire. Au final, même le titre finit par devenir agaçant : l'enfant qui... l'enfant qui fait quoi ? qui souffre du départ de sa mère ? qui ne parle pas ? qui a un père enragé ? qui a une grand-mère qui a son lot de souffrance ? et au final, tout ça pour exprimer quoi ? Certaines phrases, certaines réflexions, ne sont pas dénuées de charme, mais pour moi, elles se retrouvent noyées dans le reste. Dommage.
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir lu "les demeurées", j'ai guetté les sorties de Jeanne Benameur et lu tous ses romans. Celui-ci est un bijou de poésie, comme bien souvent avec cet auteure.
La quête bouleversante de cet enfant, la précision avec laquelle les mots décrivent les sentiments de chacun, sans un de trop, font de "l'enfant qui" un long poème.
Commenter  J’apprécie          40
Une métaphore filée, un exercice de style, c'est l'impression que me fait ce roman.
L'enfant qui est un long poème qui s'adresse à quelqu'un mais pas au lecteur. Des bribes d'introspection, des souvenirs jetés sur le papier et auxquels on a vainement tenté de mettre un fil conducteur mais qui semble être une excuse pour enrober les pensées de l'autrice.

Un joli bonbon plein d'émotions mais surtout rempli de vent.
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture qui me laisse dubitative. J'ai aimé le style de l'auteur, délicat, tout en nuances et demi-teintes, ses phrases pleines de poésie et les moments où la vie intérieure est rendue par des mots simples. J'ai aimé le sujet : l'absence, perçue tour à tour par l'enfant, son père et la grand-mère.
Mais que c'est long, épouvantable à lire, tant il est difficile de saisir qui parle, de l'enfant, du père, de la grand-mère, ou même de la narratrice. Et quand on est sûr de qui parle, il faut faire effort pour être sûr de qui il est question. Cela casse le rythme, hache la lecture et va à rebours de la fluidité des phrases. Parfois j'ai été jusqu'à avoir l'impression que l'auteur prenait un malin plaisir à écrire certaines phrases juste pour prolonger l'ambiguïté. Tout cela casse les émotions que le texte faisait naître. Parfois cela en devient presque verbeux, et puis, la délicatesse, la beauté revient, pour un temps… C'est très agaçant. En tout cas je pense que ce texte, pourtant court, aurait encore gagné à être allégé. J'essaierai sans doute un jour de lire autre chose de Jeanne Benameur car j'ai beaucoup apprécié sa façon d'évoquer silences et non-dits, mais pas tout de suite, ne serait-ce que parce que j'avais choisi cette lecture pour son thème qui me parlait.
Commenter  J’apprécie          301
Dans ce roman, la mère a disparu. On ne sait pas si elle est simplement partie ou morte. L'enfant, le père et la grand-mère apprennent à gérer l'absence...
Je pense que je suis passée à côté de cette histoire. le style m'a vraiment décontenancé : aucun dialogue, des phrases sans ponctuations. Heureusement les chapitres sont courts et le roman aussi. Autant j'avais bien apprécié "otages intimes", autant celui-ci ne m'a procuré aucune émotion particulière.
Commenter  J’apprécie          20
Une rencontre décevante avec cette autrice. J'ai apprécié le fond de ce récit mais je n'en ai pas aimé la forme.
Un enfant (on apprend seulement en toute fin de roman qu'il s'agit d'une fille), un père en colère et une grand-mère bienveillante.
La mère ? et bien on ne sait pas trop, elle a disparu. Est-elle partie ? Est-elle décédée ?
J'ai éprouvé de la compassion pour cette enfant laissée à elle-même, à qui on ne parle pas, que l'on n'aide pas à mettre des mots sur sa douleur. le personnage de la grand-mère aussi est très touchant : elle fait preuve de beaucoup de force face à son passé et tient beaucoup à sa petite-fille même si ses relations avec sa mère étaient difficiles.
Le père est plus inaccessible : seul dans sa douleur et son incompréhension, il boit, il crie.
Quant à la forme, je suis restée hors de la poésie, hors du genre littéraire et du jeu des pronoms, à l'extérieur de ce roman qui m'a semblé être plus un exercice de style qu'un roman invitant le lecteur dans son univers.
Commenter  J’apprécie          123
Trois être perdus, un mari, un enfant, une grand-mère. Sans attache suite à la disparition ? la mort ? de la mère. Ceux qui restent ne sont pas ou plus une famille. Ils essayent de se retrouver dans cet abandon, dans cette solitude, chacun de leur côté. L'enfant se perd dans la forêt avec un chien que personne d'autre ne voit, le père est en colère, passe son temps au bistrot et la grand-mère continue sa vie, mais la remet aussi en question. Et si elle aussi s'en était allée. Une histoire quelque part entre le rêve et la réalité, à la recherche d'une identité à créer lorsque les repères disparaissent. Très doux.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
Commenter  J’apprécie          30
Se laisser porter, tout simplement.
Je me suis laissée porter par cette voix, par ces phrases, par cette histoire hors du temps, pas de notre temps.
Trois générations, une grand-mère, qui a vécu le pire, un père, son fils, violent, qui a perdu sa fiancée et dont la femme a disparu, et l'enfant, qui entend la voix de sa mère et la suit par les chemins, en compagnie d'un chien que personne ne voit sauf lui.
L'action se passe tout entière dans le village, que personne ne quitte, sauf la mère de l'enfant, elle qui avait déjà parcouru les chemins - libre.
Il y a ceux qui sont heureux ainsi et ceux qui auraient aimé partir, qui auraient dû, qui hésitent encore.
Il y a la mort qui rôde aussi, symbolisée par cette rivière, eau vive, eau libre, eau tourbillonnante.
J'ai pourtant éprouvé une grande sensation d'apaisement en lisant ce texte si poétique.
A découvrir.
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (425) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1435 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}