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3,61

sur 217 notes
C'est un tel plaisir de retrouver sa plume, tellement poétique... Jeanne Benameur a le don de manier les mots à la fois avec économie et beauté ! Ces courts récits sont des enchantements.

Comme dans Les demeurées, on retrouve, en filigrane de l'histoire, les thèmes du langage et des mots, la force de la parole ou de son absence...

L'enfant qui, c'est l'histoire de 3 personnages, un enfant, son père et sa grand-mère, chamboulés par une disparation, celle de la mère. L'enfant marche, s'isole, cherche, se perd dans l'imaginaire. le père crie, boit, et puis tente de comprendre l'absence et de retrouver le désir. La grand-mère, elle, aime, nourrit, protège, et se souvient.
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Je n'ai pas pu terminé ce livre. L'écriture m'a paru trop forcé, l'histoire ne m'a pas emballé, je suis totalement passé à côté de ce livre. Dommage.
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Un enfant dont la mère a disparu grandit entre son père et sa grand-mère paternelle : l'intrigue séduit puis lasse un peu par trop d'errances, et ce malgré une belle écriture .
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Une femme a disparu. Cet évanouissement provoque des réactions bien différentes chez les trois personnages évoqués dans ce court roman.
Le fils part dans la forêt accompagné d'un mystérieux chien invisible aux yeux des autres. Muet comme sa mère, il conquiert peu à peu une liberté dont sa génitrice, l'étrangère, la voyageuse, était si fière.
Le père, lui, sonné par l'absence, reste immobile. On sait, comme une fatalité, que cet homme né dans ces montagnes y mourra.
Quant à la grand-mère, gardienne du foyer et des traditions, elle essaie d'avancer.
Raconté à la deuxième personne par la voix d'un narrateur qui se glisse dans les têtes des protagonistes pour les faire parler , « L'enfant qui », est servi par une langue puissante et poétique habile à percer les secrets des sentiments, du rapport au temps, de la vacuité de la vie mais aussi à décrire les gestes et des objets aussi banals qu'un couteau.
Mais le style n'a pas suffi à me toucher.
EXTRAITS
- Tu es né comme ça. Arraché aux cris de ton père et au silence de ta mère. Tu as appris à vivre dans le ventre de ta mère la violence de vivre.
- Les oiseaux ont de la chance. Tous les cris du monde sous leurs ailes ne les empêchent pas de voler. Toi, tu ne voles pas.
- Les mains des femmes de village font des choses qu'on ne remarque pas parce que rien ne semble se créer de ces gestes. C'est le bien-être des maisons, c'est tout et ça ne se voit pas.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Un pur moment ... le sujet est dur mais très émoUvant et très juste.
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