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sur 217 notes
C'est une fugue. Celle d'une femme, d'une amante, d'une mère. Lorsque l'on croise cette femme vagabonde, elle devient une île.
C'est une fable. Celle de l'enfant qui marche inlassablement dans les pas de sa mère.
Les mains ouvertes des mères sont des livres d'images. Et l'enfance apprend le souci de la vie qui se perd.
C'est la quête d'un homme entre deux mortes. La recherche de la liberté, la marche de sa vie.
Les pensées des uns et des autres martèlent chaque page et nouent des liens avec les absents.
" La peur est une bonne noueuse de liens. Et les morts font le reste."
L'Enfant qui de Jeanne Benameur.
#actessud #jeannebenameur
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Une oeuvre étonnante, forte, très forte qui renvoie au plus profond de chaque être, de chaque moi. Une écriture puissante, poétique, vibrante. Un roman où chacun trouve, dans la force des mots la voie pour se construire, se tourner vers la vie. Un Hymne à "la mère" sa mère, celle qui met au monde, dans laquelle chaque personne puise son existence, sa force. Un roman magnifique, difficile, sublime.
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Une métaphore filée, un exercice de style, c'est l'impression que me fait ce roman.
L'enfant qui est un long poème qui s'adresse à quelqu'un mais pas au lecteur. Des bribes d'introspection, des souvenirs jetés sur le papier et auxquels on a vainement tenté de mettre un fil conducteur mais qui semble être une excuse pour enrober les pensées de l'autrice.

Un joli bonbon plein d'émotions mais surtout rempli de vent.
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Dans ce roman, la mère a disparu. On ne sait pas si elle est simplement partie ou morte. L'enfant, le père et la grand-mère apprennent à gérer l'absence...
Je pense que je suis passée à côté de cette histoire. le style m'a vraiment décontenancé : aucun dialogue, des phrases sans ponctuations. Heureusement les chapitres sont courts et le roman aussi. Autant j'avais bien apprécié "otages intimes", autant celui-ci ne m'a procuré aucune émotion particulière.
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Un enfant, son père et sa grand mère doivent vivre après la disparition de la mère... C'est avec un thème très fort que Jeanne Benameur (une auteure que j'aime d'amour) nous offre un roman puissant et beau !

Jeanne Benameur est également poète et elle nous régale toujours de sa magnifique plume. Un très court roman dans lequel sa poésie n'a pas le temps de s'essouffler. D'ailleurs choisir une citation a été très difficile, on a envie de recopier le roman dans son intégralité !
Une auteure que j'adore pour sa cadence, pour les émotions qu'elle sait nous transmettre et pour sa justesse de ton.

La narration de ce récit est, en elle-même, pleine de lyrisme. C'est une forme narrative rare, à la deuxième personne (comme le montre la citation plus haut). Ce mystérieux narrateur s'adresse à l'enfant ce qui donne une forme intéressante et envoutante qui, malgré le peu de pages, nous laisse le temps de nous poser des questions sur l'identité du narrateur.

Malgré toute cette beauté simple et pure, j'ai eu plus de mal à apprécier le personnage du père qui dans sa peine, sa rage, ne m'a pas autant touché que l'enfant et sa grand mère.

Ce roman reste pourtant un splendide poème de 120 pages !
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Un très bel ouvrage, mon deuxième de Jeanne Benameur. Je n'avais pas eu les mots pour écrire une critique à propos du premier que j'ai lu d'elle mais je pense avoir saisi un peu mieux ce que ce deuxième ouvrage m'a fait ressentir. Il ressemble à un recueil de poésie, une caresse tendre qui nous conduit tout le long du récit, émouvant, d'une femme à un enfant. J'aime beaucoup cette expérience lorsque je lis un de ses livres d'être l'enfant en danger qu'elle guide dans ses pas
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J'ai découvert ce roman dans sa version "audible" lu par l'auteur elle-même, et en toute honnêteté, ce fut assez pénible. Au démarrage, j'ai trouvé dans ce texte de la poésie, une différence par rapport à d'autres histoires lues ou entendues. Et puis finalement, au fur et à mesure, cette première impression a laissé place à de la lassitude puis de l'agacement, face à ce tutoiement qui n'en finit pas, ces tournures de phrases ou ces mots qui se répètent sans arrêt, cette absence d'histoire. Au final, même le titre finit par devenir agaçant : l'enfant qui... l'enfant qui fait quoi ? qui souffre du départ de sa mère ? qui ne parle pas ? qui a un père enragé ? qui a une grand-mère qui a son lot de souffrance ? et au final, tout ça pour exprimer quoi ? Certaines phrases, certaines réflexions, ne sont pas dénuées de charme, mais pour moi, elles se retrouvent noyées dans le reste. Dommage.
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Un enfant qui se plaît à errer dans la forêt là où sa mère a peut-être disparu, son père menuisier hanté par le souvenir des étreintes avec sa femme et qui noie son chagrin dans le travail et dans l'alcool, une grand mère qui s'est toujours méfiée de sa bru : trois personnages dont la vie est brisée par la fuite de la mère : une Rom diseuse de bonne aventure entrée brusquement dans leur vie et disparue un jour sans explication.

Un roman ? Plutôt un conte onirique où s'abolissent les frontières entre réel et imaginaire.

Dans une sorte de mélopée incantatoire adressée à l'enfant, Jeanne Benameur l'accompagne dans le parcours où il oublie le quotidien « ton oreille, lavée de toutes les paroles, perçoit les frôlements, les bruissements furtifs, les glissements d'ombre." Elle l'imagine hanté par quelques images-souvenirs d'un paradis perdu « Elle tournoyait. Ta mère tournoie toujours derrière tes paupières », arpentant inlassablement un univers végétal à la recherche d' hypothétiques traces, avec pour seule compagnie celle d'un chien inconnu, et découvrant comme dans un rêve une maison abandonnée « en sommeil, rongée par le temps » présentant les vestiges d'une vie familiale.

Dans cette prose poétique fluide et envoûtante, pleine d'empathie, Jeanne Benameur suit le parcours de l'enfant, le réconforte « tant que les mères marchent auprès de nous, nous n'avons pas à nous soucier de la route. Nous marchons dans l'innocence de notre propre pas », parfois s'identifiant à lui et épousant sa solitude. « Reste immobile, n'aies pas peur du gouffre. le temps va passer.Tu es seul comme peut l'être quelqu'un dans un tableau »

Comme le suggère le titre incomplet et mystérieux, un ouvrage plein de sensibilité, un ouvrage tout en ellipses et en retenue, à lire lentement pour se laisser imprégner par l'émotion et vivre la solitude de l'être abandonné.

« On sait qu'on peut sentir dans l'air du matin le souffle doux de ceux que nous aimons, même s'ils sont morts, même si plus jamais . Cela nous appartient et reste secret »
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J'ai toujours du mal avec ces romans qui sont à la deuxième personne du singulier. Ici, le tu est adressé à un petit garçon élevé par son père et sa grand-mère et où la maman s'est un jour fait la malle. La sensation que l'écriture a été trop travaillée au détriment de l'histoire.
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On est happé par cette écriture absolument lyrique et belle, une vraie poésie en prose tout au long de ces pages, sans fausse note. L'écriture chante du début à la fin et nous emmène très loin dans un monde de souvenirs, de déceptions aussi, de mélancolie. Ce n'est pas qu'il est spécialement gai, mais pas non plus triste. Ode à l'enfance, à la liberté que confère l'enfance, à la liberté que confère les souvenirs, l'espace mental, l'imagination… Que certains conservent également malgré l'âge.


Lien : https://barauxlettres.wordpr..
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