Mon avis : Je n'avais jamais entendu parler de
Jeanne Benameur avant de voir le billet de Faurelix sur son blog. le hasard a fait que je tombe par sur son livre "
Profanes", je l'ai commencé dans la foulée.
A quatre vingt dix ans, Octave, chirurgien de métier se voit terminer sa vie tout seul, sa fille est morte dans un accident de voiture et sa femme l'a quitté. Il décide de passer une annonce pour "recruter" une équipe comme au bon vieux temps pour finir ses vieux jours. Trois femmes et un homme.
Marc viendra le matin, il ouvrira la maison et s'occupera du jardin, Héléne, peintre, prendra la suite et devra immortaliser toutes les choses du passé ensuite viendra Yolande chargée de vider la maison de ses choses inutiles et pour terminer Béatrice étudiante infirmière passera la nuit.
Le moment est venu de les faire se rencontrer :
Page 9 «Ils sont là, derrière la porte. Il ne faut pas que je rate mon entrée. Maintenant que je les ai trouvés, tous les quatre, que je les ai rassemblés, il va falloir que je les réunisse. Réunir, ce n'est pas juste faire asseoir des gens dans la même pièce, un jour. C'est plus subtil. Il faut qu'entre eux se tisse quelque chose de fort. Autour de moi, mais en dehors de moi.»
Un cocon se forme d'êtres meurtris, amochés, cinq destins vont se croiser pour pouvoir se guérir, s'apaiser et se réconcilier avec la vie. La maison d'Octave va devenir un refuge.
Passé la première page et la rencontre avec Octave, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher au portrait des autres personnages mais je pense que cela est du à l'écriture parfois un peu ampoulée ; mais dès que tous les destins se mêlent , l'histoire devient passionnante.
Un bon moment de lecture, le style d'écriture m'a un peu gêné mais je note de renouveler l'expérience "
Jeanne Benameur"
Quelques notes au passage :
- " Il n'y avait qu'à laisser faire la vie. Quand tu la retournes , elle te retourne".
- " La seule chose que j'ai exigée d'Anna, c'est qu'il n'y est pas d'incinération. Son corps devait se joindre à chaque brin d'herbe, à chaque parcelle de terre. le corps
De Claire doit reverdir dans chaque arbre, dans chaque pousse de printemps".
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