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sur 313 notes
Dans un récit poignant, l'auteur rend hommage à l'une des femmes dont la science en a oublié la contribution : Mileva Maric, la serbe qui a murmuré les maths de la relativité à l'oreille d'Albert Einstein.
Dans ce roman aux accents de vérité, nous découvrons une histoire d'amour particulière entre deux brillants physiciens, un amour pur lie leur génie et ils auraient dû être comme les curie sauf que le destin en a décidé autrement.
Dans un style magnifique, Marie Benedict nous livre l'histoire qui confirme encore que derrière chaque grand homme, il y a une femme.
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Qui a dit que derrière chaque grand homme il y avait une grande femme ou quelque chose s'approchant. Ça se vérifie dans cet excellent roman très documenté
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L'héroïne de ce roman est Mileva Maric jeune étudiante en science-physique à l'institut polytechnique de Zurich. En cette année 1896, elle vient de s'installer dans la pension Engelbrecht après avoir quitté sa famille restée à Zagreb (capitale de la Croatie).
Elle poursuit ses études dans l'espoir de devenir professeur de physique.
Cette jeune femme brune, le teint slave, souffre d'une claudication qui l'empêche (surtout selon sa mère) de pouvoir se marier. Elle est très intelligente et surtout douée pour les calculs mathématiques. Elle se lie d'amitié avec trois autres pensionnaires de la pension Engelbrecht originaires comme elle des pays slaves et venues à Zurich pour poursuivre leurs études. Elles se soutiennent mutuellement face aux préjugés envers les femmes et les habitants d'Europe de l'Est.
Mileva est la seule femme à assister aux cours du professeur Weber à l'institut polytechnique. Ces camarades sont stupéfaits par sa présence sauf un élève : Albert Einstein. Il est admiratif de la volonté exprimée par la jeune femme de poursuivre des études aussi pointues. Il va même commencer à la courtiser malgré les refus de Mileva d'entamer une relation amoureuse.
[Mais elle ne put résister bien longtemps, et, deux ans après s'être installée à Zurich ils entamèrent une relation amoureuse. Au début, ils vivaient cette relation comme très stimulante du point de vue de leurs recherches en sciences physiques : ils échangeaient des idées, proposaient des théories… mais leur liaison pris un tournant décisif quand Mileva tomba enceinte et dût abandonner ses études. Albert refusa de reconnaître l'enfant et de se marier. Mileva se senti abandonnée et ce sont ses parents qui l'ont aidé et soutenu lors de cette grossesse.
il ne fit aucun effort pour venir rencontrer sa fille Lieserl. Il proposa même de la faire adopter.
Pour pouvoir se marier et offrir par la même un père à sa fille, Mileva accepte de rejoindre Albert à Berne pour se marier dans l'espoir qu'il acceptera que leur fille les rejoint plus tard.
Malheureusement, il refusa toujours et la petite Lieserl mourut 8 mois plus tard de la scarlatine chez les parents de Mileva en 1903. Mileva souffrit énormément de la perte de sa fille et se jura de se consacrer pleinement à la physique en hommage à Liserl.
La seule chose qui unissait encore Albert et Mileva était la physique. Ils continuaient de travailler ensemble à des articles à paraître dans de grandes revues scientifiques. Mais Mileva découvrit rapidement que Albert signait les articles de son seul nom sans la mentionner. Elle eut beaucoup de mal à le supporter et c'est uniquement parce qu'elle était de nouveau enceinte qu'elle resta auprès de lui. Ils eurent deux fils. Albert les aimait beaucoup mais il se comportait de plus en plus mal avec Mileva et finit même par la tromper. Au fur et à mesure que sa renommée devenait importante il traitait Mileva de plus en plus mal, alors qu'il lui devait beaucoup d'un point de vue scientifique refusant toujours de la nommer comme co-auteur des articles sur lesquels ils avaient travaillés ensemble. En juillet 1914, Mileva le quitte et demande le divorce. Elle part pour Zurich avec ses deux garçons.masquer]

Ce roman historique s'inspire de la vie de la scientifique Mileva Maric première épouse d'Albert Einstein. Il n'existe que très peu de documents pour réussir à déterminer si oui ou non elle a participé à l'élaboration de la théorie phare d'Albert Einstein sur la relativité. Des lettres retrouvées et le fait qu'il ait versé la totalité de la somme touchée lors de l'obtention du prix nobel tendraient à prouver qu'elle était le co-auteur de cette théorie.
Par contre, très peu d'éléments permettent de découvrir ce qu'est devenue Lieserl. Mileva et Albert en parlent dans leur correspondance, puis d'un seul coup ils ne la mentionnent plus du tout…

Je reste très partagée sur ce roman. L'écriture de Marie Benedict m'a beaucoup plu, les personnages sont bien décrits ainsi que l'ambiance “scientifique” du début du siècle. Mais le portrait qu'elle fait d'Albert Einstein est tellement noir et cruel que j'ai du mal à imaginer qu'un tel homme est pu (et soit toujours) adulé par de nombreux scientifiques. Je lui laisserai quand même le bénéfice du doute…

Je recommande cet ouvrage aux personnes aimant les romans historiques mais surtout aux personnes qui aiment découvrir de beaux portraits de femmes par le biais de leur lecture.
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Ce roman nous met dans la peau de Mileva Maric qui fût une scientifique exceptionnelle et épousa Albert Einstein. Cela commence par la rencontre des deux tourtereaux, tous les deux sont des cerveaux hors du commun. Cette première partie fonctionne assez bien, Mileva est un personnage sensible et puissant. LA deuxième partie du roman réécrit l'histoire des sciences. Ce n'est pas Einstein qui a imaginé la théorie de la relativité mais sa femme et Albert l'a dépouillée et abusée, la cantonnant dans son rôle de mère courage. Et en plus, au bout de quelques années, le bougre la trompe. C'était vraiment un sale type Einstein. ET Miléva avait toutes les qualités. Un roman qui prend des libertés avec la réalité historique pour dresser le portrait d'une femme scientifique oubliée juste parce qu'elle était une femme. Pas convaincant.
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20 octobre 1896, Zurich. Mileva Marić est une jeune femme de 21 ans, boiteuse de naissance, qui débarque de sa Serbie natale. Dès l'enfance, elle montre une grande intelligence et une prédisposition pour les sciences et les mathématiques.

Ses parents, persuadés que son infirmité ne lui permettra pas de se marier, la poussent à poursuivre des études afin qu'elle soit professeure. C'est ainsi qu'elle intègre l'Institut polytechnique, seule femme de la section VI, acceptée par le professeur Weber qui la dirige.

Ses camarades masculins l'ignorent superbement, excepté un jeune juif allemand à l'allure débraillée : Albert Einstein. Bien que Mileva soit sur la réserve et très concentrée sur la licence et le doctorat de physique qu'elle souhaite obtenir, elle se laisse peu à peu apprivoisée par le futur prix Nobel…

Vous savez combien j'aime les portraits de femme et plus encore, ceux qui retracent la vie de femmes oubliées par l'histoire. C'est le cas de Mileva Marić qui fut la première épouse d'Albert Einstein et mère de ses trois enfants, que Marie Benedict met en lumière dans Madame Einstein, son premier roman.

Porté par une plume fluide, ce récit à la première personne du singulier, nous raconte la vie de Mileva auprès de Albert Einstein de 1896 à 1913, de leur rencontre à la fin de leur mariage, Albert la quittant pour sa cousine Elsa Einstein.

Solidement documenté, ce roman revient sur leur rencontre, leurs années d'études à l'Institut polytechnique de Zurich, leur mariage et bien sûr l'année la plus importante dans la vie du physicien, 1905, où il a proposé sa théorie de la relativité qui le propulsa au sommet de la science.

De Mileva Marić, on sait très peu de choses. Sa première grossesse, hors mariage, l'a obligé à abandonner ses études, et va la reléguer au rôle de femme au foyer. L'auteure nous trace un portrait peu reluisant du physicien dans l'intimité mais n'enlève rien à son génie. Si l'on en croit Marie Benedict, Einstein était un homme épris de reconnaissance et de gloire, un homme peu aimant et surtout un parfait tyran domestique, obligeant son épouse à abandonner ses ambitions, pour ne se vouer qu'à lui et à leurs enfants.

Marie Benedict revient également sur le rôle qu'aurait joué Mileva dans l'élaboration de la théorie de la relativité, s'appuyant sur la correspondance entre les deux époux qui font état de recherches communes. Depuis la découverte de ses lettres dans les années 1980, beaucoup s'interrogent sur la part qu'avait pris Mileva dans les travaux d'Einstein.

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Je ne connaissais que l'illustre Einstein mais découvrir sa première épouse à travers ce livre m'a vivement intéressé. Mileva, lui aurait été d'une grande aide pendant ses jeunes années, lorsque le physicien publiait ses premiers articles.

Ce livre, sûrement romancé , nous montre une physicienne à une époque où les femmes n'étudiaient pratiquement pas et un homme ingrat peu reconnaissant de la part jouée par une épouse sans cesse humiliée. Il n'en sort pas grandi…

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1896, 1ère page du journal de Miléva Maric. Cette jeune fille serbe intègre l'institut polytechnique de Zurich, où elle est la seule femme.
Brillante étudiante, mais aussi boiteuse, elle est méprisée et rejetée par son professeur mais aussi par les autres étudiants. Excepté d'Albert Einstein qui en tombera amoureux.

Passionnée de sciences, géniale en mathématiques, elle apporte une large part à la théorie de la relativité d'Einstein, qui ne citera jamais les contributions de son épouse.
Un portrait sans concession d'Einstein, à double facettes. Charmeur et agréable pour le cercle d'amis et d'admirateurs, égoïste et cruel pour sa famille : femme et enfants.
« Cela me surprenait toujours de voir avec quelle aisance il endossait une personnalité charmante en public, lui qui venait juste de me crier de marcher derrière lui. »

L'auteure a donc choisi de raconter l'histoire de Miléva sous la forme d'un journal de 1896 à 1914.
Ce qui permet une grande proximité avec Miléva Einstein : comprendre ses doutes, ses rebellions, son caractère. Mais aussi le formatage d'une femme à cette époque. Elle doit s'occuper de ses enfants et son foyer en priorité, et laisser la part belle à son mari.
Pourtant, ses parents, conscients de « sa disgrâce physique » (aucun homme ne voudra d'une femme boiteuse) l'ont élevée dans l'idée d'une femme consacrée à son métier, mais pas une épouse :
« Cette conviction que je n'étais pas digne de me marier était ancrée en moi depuis si longtemps qu'elle semblait faire partie de ma personne »

Mise au point très appréciable de l'auteure à la fin du livre :
« Étant donné l'éclairage nouveau que ce roman jette sur le célèbre Albert, mes lecteurs seront peut-être curieux de savoir ce qui est véridique dans ces pages et ce qui relève de la spéculation. En ce qui concerne la structure globale du livre – les dates, les lieux, les personnes – j'ai tenté de coller autant que possible aux faits, et je n'ai pris des libertés par rapport à la réalité que dans un but romanesque. (…) Afin que chacun puisse se faire sa propre opinion sur les personnages décrits dans ce livre, je vous invite à consulter l'ensemble des documents et des lettres rédigées par et sur Albert Einstein et Mileva Maric. »

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J'étais très emballée à l'idée de le lire et puis finalement j'ai été très déçue.

Tout d'abord j'ai quand même appréciée découvrir le parcours de Mileva la femme d'Albert Einstein, en effet, je trouve qu'on parle très peu de cette femme qui est restée dans l'ombre de son mari et qui aurait mérité d'être mise en avant.
J'ai aimé découvrir ce combat qu'étais d'être une femme à cette époque, son envie de se dépasser malgré la difficulté de se battre face à un monde d'hommes.

Par contre, ce qui m'a totalement dérangé c'est le personnage d'Albert Einstein, je l'ai trouvé odieux et égoïste au possible voir même irrespectueux ce qui m'a profondément troublée car j'ai une image très positive de cet homme. du coup j'espère réellement que son caractère est exagéré dans ce roman même si je me doute qu'il y a une part de vérité.

Et puis beaucoup de longueurs, trop de longueurs dans ce roman ....

𝘾'𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙜𝙧𝙤𝙨𝙨𝙚 𝙙é𝙘𝙚𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣.😢
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J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. Madame Einstein raconte, sous forme de fiction tirée de faits réels, la vie de celle qui fut la première femme du célèbrissime Albert Einstein.
Il montre comment une jeune et brillante femme claudicante, encouragée par un père généreux et ambitieux parvient à faire de prestigieuses études de physique. Si son père a tout fait pour lui permettre d'avancer sur la voie de la carrière scientifique, il n'avait pas prévu, vu son handicap lié à sa claudication, qu'elle puisse intéresser la gente masculine.
Albert Einstein la séduit et elle finit par se laisser prendre au jeu, imaginant pouvoir mener de front carrière scientifique et épouse.
Le lecteur découvre alors un Albert Einstein dans l'intimité, peu enclin à la modernité. Celle qui, dans ce livre en tout cas, a largement inspiré et théorisé la gravité en rédigeant des articles dans des revues spécialisées qui feront date, va être petit à petit rabaissée au rang de femme au foyer, le scientifique s'arrogeant la paternité de la théorie, et les lauriers qui vont avec, sans aucun scrupule.
L' épouse, touchée par des drames personnels, desquels Albert se tient à distance, et la gestion de la famille, tentera à plusieurs reprises de collaborer avec son mari, comme ont pu le faire Pierre et Marie Curie.
Mais, Albert ne l'entend pas ainsi, la met de côté et n'attend plus d'elle, qu'elle s'occupe de son foyer.
Au delà de l'histoire d'une relation entre deux scientifiques, c'est la condition des femmes qui est mise en lumière dans ce livre très bien écrit, agréable à lire. C'est aussi la place des femmes dans le monde scientifique qui est interrogée. Plus d'un siècle plus tard, il reste des progrès à faire.
J'ai eu un coup de coeur pour ce roman, tant pour l'écriture que pour la thématique.
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Un véritable coup de coeur. Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard mais, dès les premières pages, j'étais comme hypnotisée.
On entre très rapidement dans l'univers de Madame Einstein. On apprend son histoire, sa vie méconnue comparée à celle de son illustre mari, le rôle qu'elle a joué dans la carrière de Monsieur.
On découvre ses passions, ses victoires, ses échecs mais aussi et surtout sa modernité.
On partage ses joies et ses peines et on prend conscience que l'évolution du rôle des femmes dans la société n'a jamais été un long fleuve tranquille.
Quelle est la place d'une femme mariée ? Où se situe la frontière entre rôle d'épouse et sacrifice ?
Un magnifique livre qui donne à réfléchir.
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